Plan des eaux thermales de Chaudes-Aigues en 1891

En 1891, la ville de Chaudesaigues (le nom était en un seul mot jusqu’en 1935) fit établir un « plan des terrains compris dans le périmètre de protection à établir en faveur des eaux thermales ». L’expert Baffie réalisa ce plan de grande dimension (170 x 110), qui nous permet aujourd’hui de localiser avec précision les sources avec leurs propriétaires, leur débit et leur température d’alors. Le périmètre de protection, nécessaire à une exploitation rationnelle et durable de ces sources, figure en rouge. Le plan est vérifié par M. de Bécherel, ingénieur des mines de Clermont-Ferrand.

La source du Par, à 82 ° C, est naturellement citée en premier lieu. L’établissement thermal Abrial (n° 24) exploite la source du Ban ; en 1891, Abrial fils l’a déjà vendu à une société composée du comte de Bondy, du marquis de Beauvoir et du marquis de Gouy d’Arcy, qui le revendront un peu plus tard à Ginisty.

Le musicien Martin Cayla écrivit, au siècle dernier, une valse « dédiée à l’établissement thermal de Chaudes-Aigues (…) en témoignage de reconnaissance pour la guérison de ses rhumatismes » :

« Connaissez-vous Chaudes-Aigues, ce pays merveilleux, où la chaleur de l’aigue guérit les douloureux (…)

Chaudes-Aigues est bon pour les douleurs, toutes les douleurs, même celles du cœur (…)

du cœur et même d’ailleurs ».

Dépôt de la ville de Chaudes-Aigues, 2008.