42 Fi 1-314 - 42 Fi Fonds Maneau - 1980-2004 Vues d'Aurillac (1980-1990) Mots-clés personne Maneau, Jean-Claude (1943-2004) Permalien de la notice https://archives.cantal.fr:443/ark:16075/a011364195743QI4UQh.moteur=arko_default_5fbd06a9ae86c 42 Fi 299 - Centre culturel Pierre Mendès-France photographiée depuis la place des Carmes. Au premier plan se trouve la place des Carmes conçue et baptisé par l'architecte Duthoit et inspirée par le volcanisme. On distingue sur la gauche de l'image une pergola servant de cloison odorante entre la rue des Carmes et la place. Seule a été conservée l'ancienne porte de l'entrée des Casernes. Au deuxième plan, se dresse un imposant bâtiment renfermant le centre culturel Pierre Mendès-France. C'est dans la partie droite du bâtiment que se trouve le musée d'Art et d'Archéologie, place des Carmes. - Noir et blanc. 1986 : Création de la place sur l'emplacement des casernes et du centre culturel Pierre Mendès-France à la place des haras. 1989 : La place est baptisée place des Carmes. 1993, 18 janvier : Inauguration du centre par Pierre Bérégovoy, Premier Ministre et par René Souchon, maire d'Aurillac. - 1980-1990 42 Fi 298 - Jardin des Carmes, avec à droite de l'image la porte de l'ancienne chapelle du couvent de la Visitation. En 2007, la chapelle sert d'audtoruim pour l'Ecole de Musique. C'est une porte imposante dont l'encadrement est sculpté, qui est surmontée d'une niche avec une Vierge à l'Enfant, elle-même surmontée d'un vitrail en forme de rosace. A gauche de l'image, on distingue les anciennes écuries et leurs box, jardin des Carmes, Aurillac. - Noir et blanc. 1688 : Les Visitandines habitent le couvent construit par François Galut, architecte à Figeac. 1792 : Les religieuses quittent le couvent ; la chapelle sert alors d'écurie puis de manège à chevaux pour les haras. 1819 : Construction des écuries pour cinquante chevaux. 1985 : rénovation du bâtiment des écuries. Cette salle sert dorénavant de salle d'expositions photographiques, artisanales ou de peintures. En 2007, le jardin des Carmes est aménagé avec des bancs, une fontaine, un théâtre de verdure et une aire de jeux pour enfants. $ - 1980-1990 42 Fi 297 - Façade du cinéma "le Normandy". C'est un cinéma qui possède cinq salles, rue des Carmes, Aurillac. - Noir et blanc. 1945, 23 octobre : Inauguration de cette troisième salle de cinéma à Aurillac. M. et Mme Vaurs, déjà propriétaire du Rex (1937), dotent Aurillac du cinéma "Le Normandy", le "Palace" étant la salle la plus ancienne de la ville. Le Normandy est construit à la place d'anciennes caves à fromages par l'architecte Georges Breuil. C'est un cinéma qui ne possède alors qu'une seule salle de six cents fauteuils repartis entre le balcon et le parterre. Cette nouvelle salle fait également office de salle de spectacles. 1984, 25 janvier : Après modifications, le cinéma à salle unique devient un complexe cinématographique. La façade annonce désormais cinq salles et cinq films différents. La capacité d'accueil est désormais de 873 places. En 2007, c'est le seul cinéma d'Aurillac. - 1980-1990 42 Fi 296 - Entrée du collège Jules Ferry. On ne voit ici que le grand et le petit portails ; à peine distingue-t-on le bâtiment et son entrée au fond, ancien couvent des Clarisses, rue Jules Ferry, Aurillac. - Noir et blanc. 1358 : Le couvent des Carmes est fondé sur un terrain offert par Guy de Ganhac, près des Cordeliers. Pendant les guerres de religion, les bâtiments sont très abîmés et c'est avec l'aide de la municipalité qu'ils sont reconstruits. 1751 : Le couvent abrite des étudiants en philosophie. 1791 : Le couvent est vendu aux enchères. Il appartient désormais à la ville qui l'aménage pour recevoir des cavaliers et des pauvres. 1806 : Les Clarisses achètent ce qui reste des Carmes et y installent une école. 1911 : La municipalité fait l'achat d'une partie de l'enclos des Clarisses pour installer le collège de jeunes filles. Les bâtiments deviennent ensuite le lycée de jeunes filles. 1976 : Suite à la création de la mixité du Lycée Emile Duclaux, les bâtiments accueillent le collège mixte Jules Ferry. - 1980-1990 42 Fi 295 - Façade principale du lycée Emile Duclaux. C'est un imposant bâtiment de deux étages avec un large escalier qui permet l'accès à une cour intérieure, rue Henri Mondor, Aurillac. - Noir et blanc. 1883, 23 juin : Pasteur pose la première pierre du lycée. Gustave Lisch est l'architecte du chantier de construction, c'est lui qui a rénové le château Saint-Etienne. 1891 : Inauguration du lycée. 1904 : Le lycée est baptisé lycée Emile Duclaux. - 1980-1990 42 Fi 294 - Statue des Droits de l'Homme. La statue est dressée sur un socle recouvert de trois plaques représentant le texte de la Déclaration des Droits de l'Homme. La statue représente une femme, le bras posé sur une pique, l'autre bras brandissant les foudres où sont inscrits "Droits de l'Homme", place Gambetta, Aurillac. - Noir et blanc. 1890, 14 juillet : Inauguration à onze heures. On retire le voile noir qui la cache : tout le monde applaudit et la fanfare municipale joue la Marseillaise. Le soir, on embrase le Square avec des feux de bengale et un bal en plein air a lieu sur la place d'Aurinques. Durant l'inauguration de la statue, le docteur Fesq, maire de la ville fait un discours applaudi. En 2007, suite à la modification du sens de circulation autour du Square, la place Gambetta est remaniée, la fontaine est remise en eau et la statue est elle aussi rénovée. - 1980-1990 42 Fi 293 - Jet d'eau du parc du Square avec, au premier plan, l'un de ses nombreux parterres fleuris. Le parc possède une grande diversité d'arbres de taille importante, place du Square, Aurillac. - Noir et blanc. 1771 : Les édiles de la cité achètent le pré de la Bombe aux Cordeliers pour en faire un usage de foirail et de terrain de manoeuvre pour la garnison. 1793 : Ce foirail prend le nom de la place de la Révolution. 1875 : Début des travaux d'aménagement d'un jardin d'agrément exécutés par Moidreau, horticulteur à Aurillac, sur les plans de l'ingénieur Jean Alphand, célèbre pour ses créations des Buttes Chaumont et du Parc Monceau. 1878 : Fin des travaux du jardin d'agrément qui prend le nom de Square. 1907 : Le parc est embelli par une fontaine dont la vasque provient du château de Pesteils. - 1980-1990 42 Fi 292 - Eglise Notre-Dame-aux-Neiges prise du côté du palais de Justice. On remarque le clocher de l'église ainsi que l'imposante abside, place Notre-Dame-aux-Neiges, Aurillac. - Noir et blanc. 1226 : Les Frères Cordeliers fondent leur couvent près de l'église actuelle. 1332 : Pierre, seigneur de Conros, donne aux Frères un vaste espace situé au milieu des prairies où ils élèvent cette même année une belle église. 1569 : Le couvent est détruit par les protestants. 1600 : Aidés par les consuls de la ville, les Cordeliers réparent l'église endommagée. 1634 : Les travaux de réparation sont achevés. 1666 : La fondre tombe sur le clocher et abat la flèche. 1793 : On célèbre dans l'église la fête de la Déesse Raison. Les chapelles murées vont servir de prison. 1802 : L'église prend le titre de Notre-Dame-aux-Neiges en souvenir de la délivrance de la ville, le 5 août 1581, jour de la fête de la Vierge. $ - 1980-1990 42 Fi 291 - Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 situé face au Palais de Justice. Pour rendre hommage aux soldats aurillacois, cette haute stèle, en pierre de Vilhonneur porte l'inscription "La ville d'Aurillac à ses six cents enfants morts pour la Patrie 1914-1918". Gravés dans la pierre blanche, les noms de ces six cents soldats sont encadrés par la sculpture d'un groupe de femmes et d'enfants effondrés d'une part, et d'autre part, par la sculpture d'une représentation humaine de la Paix, place du Square, Aurillac. - Noir et blanc. 1927, 3 juillet : Inauguration du Monument aux Morts. Ce monument est l'oeuvre de l'architecte Morice et du sculpteur Raphaël Moncassin. Il rappelle le souvenir des six cents enfants d'Aurillac victimes de la guerre 1914-1918. L'inauguration se déroule sous la présence de M. Dauzier, maire de la ville. - 1980-1990 42 Fi 290 - Façade du Palais de Justice photographiée depuis l'intérieur des grilles côté prison. Cette imposante bâtisse a été construite symétriquement par rapport au grand escalier et à la porte d'entrée, surmontée d'un fronton triangulaire, lui même supporté par quatre hautes colonnes. Ce palais a été inspiré des palais grecs. Les deux extrémités du bâtiment étaient occupées d'une part par la Gendarmerie, qui a déménagé et d'autre part par la prison, restée dans les mêmes locaux, place du Square, Aurillac . - Noir et blanc. 1870 : Commencement des travaux. 1872, 4 novembre : Inauguration du bâtiment. Le tribunal, la municipalité et le préfet se réunissent rue de la Coste puis, entre deux haies de soldats présentant les armes, le cortège se dirige vers l'église Notre-Dame-aux-Neiges pour la messe au Saint-esprit. Puis, suivis par la foule, ils se dirigent vers le palais de Justice. Dans la grande salle, le préfet remet le palais aux mains des magistrats. Antérieurement à cette date, la justice était rendue au présidial, rue de la Coste qui devint palais de Justice, en attendant la construction du nouvel et imposant édifice. - 1980-1990 42 Fi 289 - Hôtel du Département photographié depuis la rue Paul Doumer. Cette grande bâtisse possède de grandes parois vitrées, donnant un aspect moderne. C'est le siège du Conseil général depuis 1988, avant il se trouvait dans les locaux de la Préfecture située cours Monthyon, avenue Gambetta, Aurillac. - Noir et blanc. 1985, juillet : Le Conseil général se porte acquéreur des terrains de l'îlot Gambetta. 1986 : On démolit les vieilles maisons de l'îlot, complètement rasé. 1987 : Les travaux de construction commencent au mois de mars. 1988, 16 avril : C'est l'achèvement des travaux. L'inauguration a lieu en présence de M. Chirac, Premier Ministre. Le président du Conseil général est M. Pierre Raynal, député. 1988, 22 avril : Le personnel du Conseil général intègre les nouveaux locaux. - 1980-1990 42 Fi 288 - Statue du général Delzons. C'est une statue en bronze représentant le Général Delzons l'épée à la main, sur un piedestal en calcaire de Chauvigny orné de trois bas-reliefs en bronze illustrant la vie de ce général d'Empire, promenade du Gravier, Aurillac. - Noir et blanc. 1883 : La statue est inaugurée le 24 juin en présence de Louis Pasteur et du général Boulanger. Cette statue est à la gloire de Joseph Alexis Delzons, général de division, né à Aurillac le 26 mars 1775, héros de la campagne d'Egypte et des guerres de l'Empire, mort à 37 ans, le 24 octobre 1812 à Malo-Jaroslavetz au cours de la retraite de Russie. La statue est édifiée par le conseil municipal d'Aurillac sous l'administration de M. Deron, préfet et de M. Cabanes, maire de la ville. 1887-1888 : On pose des grilles autour de la statue pour la protéger. - 1980-1990 42 Fi 287 - Pont Bourbon photographiée depuis la rive droite de la rivière la Jordanne. Il permet d'enjamber cette rivière au niveau de l'avenue Gambetta. C'est un pont à trois arches. Au premier plan, se trouve un quai permettant l'accès à la rivière, pont Bourbon, Aurillac. - Noir et blanc. 1818, août : On pose la première pierre de ce qui sera le troisième pont enjambant la Jordanne. Dans cette pierre, on scella une pièce une pièce de cinq francs à l'effigie de Louis XVIII. Ce pont était alors tout simplement baptisé pont d'Aurillac. 1823 : Le duc d'Angoulême, prince royal, doit venir à Aurillac et inaugurer le pont. On décide en hommage à la famille royale de le nommer pont Bourbon. Le prince n'est pas venu mais le pont a conservé son nom. - 1980-1990 42 Fi 286 - Une allée du parking du Gravier. Au centre de l'image, en arrière-plan, on entrevoit le kiosque à musique, promenade du Gravier, Aurillac. - Noir et blanc. 1745 : Des sièges de pierre sont répartis entre les arbres existants de ce terrain en pente vers la Jordanne utilisé comme foirail. 1765 : M. Auget de Monthyon, intendant d'Auvergne, accorde des fonds consiodérables pour faire niveler ce terrain. L'esplanade sera plantée de 172 orneaux. 1812 : Les quais de la Jordanne sont terminés. 1886 : Lors de l'érection de la statue du général Delzons, le nivellement général de l'esplanade est achevé. 1971 : On aménage les bordures des quais de la Jordanne par des plantations d'arbustes et des bancs. En 2007, l'esplanade du Gravier sert de parking. Il ne reste qu'une petite allée au bord de la Jordanne disponible pour les promeneurs à pied. - 1980-1990 42 Fi 300 - Espace des Carmes, comprenant les nouveaux bâtiments administratifs et la place des Carmes. Il a été photographié depuis la pergola qui jouxte le centre culturel Pierre Mendès-France. A droite de l'image, se trouve le nouveau centre des impôts, place des Carmes, Aurillac. - Noir et blanc. - 1980-1990 42 Fi 314 - Temple celto-romain d'Aron, situé dans le quartier de Belbex. C'est un fanum, petit temple rond ou polygonal, qui daterait du premier siècle après Jésus-Christ. Temple celto-romain comportant une galerie couverte polygonale. C'est un lieu de culte : on y a retrouvé des statuettes de terre cuite blanche de l'Allier. Le temple est situé dans un enclos sacré, au coeur d'un quartier commerçant. Le temple fut détruit ou abandonné au troisième siècle après Jésus-Christ. Découvert en 1979 lors du creusement des tranchées pour la future zone industrielle. En 2007, le site est entouré de verdure mais perdu au milieu de hangars et constructions diverses, rue Jacques Prévert, Aurillac. - Noir et blanc. $ - 1980-1990 42 Fi 313 - Entrée de la piscine municipale, située à proximité du stade Jean-Alric à l'intérieur du parc Hélitas. Ce complexe nautique a été réalisé dans les années 1970. Les bassins de la piscine intérieure surplombe deux bassins extérieurs, utilisés en période estivale, parc Hélitas, Aurillac. - Noir et blanc. 1920 : Construction du premier bassin extérieur, au sein du parc Hélitas. 1966 : Décision de la construction d'une nouvelle piscine qui sera couverte et chauffée. 1967 : Construction d'un petit bassin extérieur. 1971-1972 : Ouverture du nouveau complexe nautique couvert comprenant deux bassins, l'un étant plus grand que l'autre. Les deux bassins extérieurs sont utilisés seulement l'été. 2007, 26 mai : Fermeture de la piscine municipale Jean-Alric. 2007, 4 juin : Ouverture du centre aquatique du bassin d'Aurillac à la Ponétie. - 1980-1990 42 Fi 312 - Bâtiment de restauration rapide "Mac Donald's". Construit au milieu des années 1990, cette enseigne américaine est la première implantée dans le département du Cantal. Depuis son ouverture, des jeux pour enfants ont été rajoutés à l'extérieur et l'intérieur a été rafraîchi. En 2007, les cuisines ont été améliorées pour satisfaire des clients de plus en plus nombreux, avenue des Volontaires, Aurillac. - Noir et Blanc. - 1980-1990 42 Fi 311 - Façade de l'immeuble "la Dorinière". Construit dans les années 1960, cette co-propriété est la plus haute de la ville d'Aurillac avec ses douze étages, avenue des Pupilles de la Nation, Aurillac. - Noir et blanc. - 1980-1990 42 Fi 310 - Eglise de Saint-Joseph Ouvrier. Elle se trouve à proximité du collège et lycée Saint-Joseph, avenue de Tivoli, Aurillac. - Noir et blanc. 1958, 19 octobre : Pose de la première pierre. 1958 : On commence les travaux de l'érection de la future église dédiée à Saint-Joseph Ouvrier, sur les plans de Pierre Croizet, architecte. Avant cette église, s'élevait sur le pré de Berthou une chapelle provisoire. 1961, 15 juin : L'église est bénie par Monseigneur François Marty alors évêque de Saint-Flour. - 1980-1990 42 Fi 309 - Façade de la gare ferroviaire d'Aurillac prise du côté de la passerelle. Elle est composée d'un corps central et de deux pavillons symétriques plus bas et moins larges. Côté voyageurs, les quais sont abrités par une imposante verrière, place Pierre-Sémard, Aurillac. - Noir et blanc. 1866 : Construction du bâtiment des voyageurs. 1870 : Agrandissement avec construction des ailes latérales où se tiendront un buffet avec salon et cuisine à gauche, des bureaux et un agrandissement de la salle d'attente de troisième classe à droite. 1909 : La Compagnie des Chemins de Fer d'Orléans décide la construction d'une verrière afin de protéger les voyageurs des imtempéries. 1958 : Fusion en salle d'attente unique de toutes les anciennes salles d'attente. 1991 : La S.N.C.F. veut démolir la verrière. 1992 : La verrière sera maintenue et restaurée grâce à l'engagement de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et de la S.N.C.F. 1995 : Les travaux de restauration de la gare, de la verrière et de la place sont terminés. - 1980-1990 42 Fi 308 - Eglise du Sacré-Coeur photographiée depuis de l'angle de la rue Jean Hérault et de l'avenue du 4 septembre. C'est une église inspirée de l'art roman périgourdin. On remarque son clocher, sa nef unique et la coupole sur pendentifs, avenue du 4 septembre, Aurillac. - Noir et blanc. 1935 : L'édifice est commencé le 18 mai. L'architecte est aurillacois : Pierre Croizet en liaison avec M. Laffilée. 1937, 8 juin : Création de la paroisse du Sacré-Coeur. 1937, 26 septembre : L'église est bénie solennellement par le cardinal Verdier, évêque de Paris. 1937, 31 octobre : Ouverture au culte de l'église. - 1980-1990 42 Fi 307 - Entrée de l'école Paul Doumer à proximité de la Patte d'Oie. Ce bâtiment est l'ancienne école des filles, avenue de la République, Aurillac. - Noir et blanc. 1912 : Projet d'acquisition du jardin du Carmel en prévision de la construction d'une école et la création d'une rue reliant l'avenue de la République à l'avenue Milhaud. Cette école est nécessaire pour le canton sud d'Aurillac afin de faire face aux demandes des habitants. Il est prévu une école de quatre classes pour le quartier de la gare. 1913 : Vente par l'abbé Boutal à la ville d'Aurillac du jardin et des maisons d'habitation. 1930, environ : Ouverture de l'école des garçons, de filles et maternelles. En 2007, elle est encore en fonction : elle sert d'école primaire mixte et d'école maternelle. - 1980-1990 42 Fi 306 - Allée principale de l'hôpital Henri-Mondor. On distingue à gauche de l'image le bureau des entrées, puis le pavillon Mère-Enfant et au centre la chapelle de l'hôpital, avenue de la République, Aurillac. - Noir et blanc. 1876 : La ville d'Aurillac entre en possession d'un terrain de dix-huit hectares en bordure de l'avenue de la République. 1890-1893 : Construction de l'hôpital qui se veut moderne pour l'époque. S'en suivent se nombreux agrandissements. 1972 : Georges Pompidou donne officiellement le nom d'Henri Mondor au centre hospitalier. De nouvelles transformations augmentent la capacité d'accueil et améliorent la qualité des services. - 1980-1990 42 Fi 305 - Viaduc ferroviaire enjambant la rivière la Jordanne. Cet ouvrage d'art, conçu par l'ingénieur Berthoux de la compagnie de Paris-Orléans, comprend vingt-deux arches. Il se trouve sur l'axe Aurillac-Clermont -Ferrand, Aurillac. - Noir et blanc. 1864, 1er mai : Quatre cents ouvriers se mettent à l'oeuvre. 1865, mi-juin : La maçonnerie des tympans et des voûtes comprises entre la Jordanne et la route de Figeac est terminée. L'arche de la route s'élève aux deux tiers et on prévoit son achèvement pour la fin du mois. - 1980-1990 42 Fi 304 - Façade de l'ancienne Maison de l'Education Nationale aujourd'hui appelé centre laïque Antonin Lac. Ce centre abrite plusieurs associations relatives au monde enseignant, notammant la MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale), PEP (Pupilles de l'Enseignement Public) et plusieurs autres organisations et entreprises économiques et sociales, rue du 139e Régiment d'Infanterie, Aurillac. - Noir et blanc. 1964 : Construction de la Maison de l'Education Nationale. 1980 : Elle porte le nom de centre laïque Antonin Lac. 1995 : Rénovation du bâtiment. En 2007, le centre laïque Antonin Lac accueille Aurillac Développement, la FAL (Fédération des Associations Laïques). Le centre des Congrès fait partie de ce même bâtiment. - 1980-1990 42 Fi 303 - Façade de la bibliothèque municipale François Mitterrand. Ce complexe est aujourd'hui appelé Médiathèque et comprend la bibliothèque, la médiathèque et la ludothèque. Elle est gérée par la Communauté d'Agglomération du Bassin d'Aurillac, rue du 139e Régiment d'Infanterie, Aurillac. - Noir et blanc. 1946 : La bibliothèque est installée dans les locaux de la caserne Delzons. 1961 : Réorganisation de la bibliothèque. 1980 : Installation de la médiathèque municipale dans les locaux actuels. 1996, 12 janvier : Elle porte désormais le nom de médiathèque François Mitterrand. - 1980-1990 42 Fi 302 - Ancienne entrée des archives départementales du Cantal. Ce bâtiment est construit en ciment armé et en pierres d'Auvergne. A droite de la porte d'entrée, on distingue un bas-relief en pierre sculté par Raymond Dalamarre représentant quatre personnages évoquant les Archives de France, 1 rue du 139e Régiment d'Infanterie, Aurillac. - Noir et blanc. 1954 : Commencement des travaux du bâtiment des archives départementales du Cantal. Les architectes sont Yves et Béatrice Levard et Pierre Croizet. 1956 : Fin des travaux. 1957 : Ouverture des archives au public. 1958, 19 janvier : Le bâtiment est inauguré par Charles Braibant, directeur général des Archives de France. Melle Léonce Bouyssou est alors archiviste en chef des archives départementales du Cantal. 1988 : Construction d'une extention du bâtiment afin d'accueillir des documents de plus en plus nombreux. 2006, 18 avril : Ouverture de la nouvelle salle de lecture des archives, située côté du jardin des Carmes. Elle porte le nom de Léonce Bouyssou, directrice des archives départementales de 1949 à 1982. La nouvelle adresse est 42 bis rue Paul Doumer. - 1980-1990 42 Fi 301 - Bâtiment principal de la caserne Delzons aussi appelé bâtiment de l'Horloge. Il est occupé par diverses associations et organisations. Au premier plan, on peut voir le parking de la place de la Paix ; en 2007, ce parking a changé d'aspect et est payant, rue du 139e Régiment d'Infanterie, Aurillac. - Noir et blanc. 1810 : Installation d'une caserne pour quatre cents hommes dans les près du couvent de la Visitation, appelée Caserne de la Visitation. 1875 : Important agrandissement prévu pour accueillir le 139e Régiment d'Infanterie. 1919 : Le 139e RI quitte Aurillac et l'armée rétrocède à la ville les bâtiments qui deviennent salle de gymnastique, salle de réunion, musée et bibliothèque, centre administratif. En 2007, il ne reste que trois des bâtiments de la Caserne Delzons ; ils encadrent la place de la Paix. - 1980-1990 42 Fi 285 - Kiosque à musique. C'est une construction classique, copiée sur la mode de Paris. De forme octogonale de 6.5 mètres de diamètre, sa structure est en fer, promenade du Gravier, Aurillac. - Noir et blanc. 1890, juillet : La presse annonce un concert de musique militaire pour le 29 juin et le 6 juillet de quatre heures à cinq heures. Le jeudi 31 juillet, le système d'éclairage du kiosque fonctionnant, la musique se fera entendre de huit heures à neuf heures. Le premier morceau inscrit au programme est l'ouverture de "Poète et Paysan" de Suppé. On trouve trace d'une audition de la fanfare municipale le 1er août. Il n'y eut pas d'inauguration officielle. L'Harmonie Municipale dirigée par M Hygounenc donnera divers concerts en ce lieu. Restauré en 1985, le kiosque ne sert plus en 2007 mais se trouve noyé au milieu du parking du Gravier. - 1980-1990 42 Fi 269 - Façade de l'Hôpital Vieux situé dans le quartier de Saint-Géraud. Ce bâtiment est en phase de démolition, rue Saint-Jacques, Aurillac. - Noir et blanc. 1373 : Une bulle de Grégoire XI autorise la réunion de l'Hospice de la Trinité et de l'Hospice Saint-Jean et en réunissant leurs ressources, une nouvelle maison des pauvres est fondée dans la rue Saint-Jacques. 1569 : Les protestants détruisent cette maison. 1649 : Après une généreuse intervention de M. Garlat, prêtre, et de M. Bru, bourgeois, et grâce aux nombreuses souscriptions faites dans toute la ville, on peut édifier le bâtiment appelé Hôpital Vieux. Au début des années 1990, l'Hôpital Vieux a été transformé en logements d'habitation. Il ne reste, de l'ancien hôpital, que le porche en pierre de la porte d'entrée et les deux fenêtres en "oeil de boeuf" en pierre de part et d'autre de cette porte. - 1980-1990 42 Fi 268 - Façade de la nouvelle mairie de la ville d'Aurillac. On remarque le portail gothique de l'entrée de la mairie. Ce portail s'ouvre sur l'escalier desservant les services administratifs situés dans les étages aux parois vitrées. Au rez-de-chaussée, se trouvent un parking et le marché couvert, rue de la Coste, Aurillac. - Noir et blanc. 1978 : Construction de ces nouveaux bâtiments sur l'emplacement de la maison Dulaurens dont le portail a été conservé. Cette nouvelle mairie est mise en service depuis le 26 septembre 1978. - 1980-1990 42 Fi 267 - Façade de l'Hôtel de Ville d'Aurillac et de la place du même nom. On remarque le dôme hexagonal surmonté d'une lanterne ; l'horloge a été placée en 1892, sous celle-ci on peut lire "Hôtel de Ville", place de l'Hôtel de Ville, Aurillac. - Noir et blanc. 1801 : On commence l'édification de l'Hôtel de Ville dans le style empire sur l'emplacement de l'ancienne collégiale Notre-Dame. 1815, août : Le Maréchal Ney est arrêté au château de Bessonies (Lot). Il séjourne douze jours à l'Hôtel de Ville. Durant cette détention, on lui fit faire secrètement des offres d'évasion : il refusa. 1896 : L'Hôtel de Ville est agrandi. On ajoute une lanterne en retrait de la façade. Ce bâtiment a servi de musée pour des collections scientifiques. Les trois grilles de la façade viennent de la chapelle du choeur de l'église Saint-Géraud. Un seul buste, celui de Napoléon Ier, est encore en place sur cette façade. Les dix autres ont été retirés. 1978 : Les services administratifs sont déplacés rue de la Coste et l'Hôtel de Ville n'abrite plus que la salle du conseil municipal et la salle des mariages. 2007 : Début d'importantes restructurations intérieures. - 1980-1990 42 Fi 266 - Façade du collège Jeanne-de-la-Treilhe, vue de la cour intérieure. Le bâtiment central est une tour carrée surmontée d'un toit en "oignon" avec un clocheton. Il est encadré par deux bâtisses à deux étages possédant une toiture mansardée avec des lucarnes. On distingue à droite de l'image la flèche de l'abbatiale Saint-Géraud, rue du Collège, Aurillac. - Noir et blanc. 1548, janvier : Jeanne de la Treilhe fait donation de la moitié de tous ses biens meubles et immeubles pour l'établissement d'un collège dans lequel les enfants pauvres pourront être élevés, nourris et instruits. 1618 : L'acte de fondation du collège est signé et la ville convient d'en confier la direction à la Compagnie de Jésus. 1619 : La ville s'oblige à construire le bâtiment et à le doter de 3000 livres de revenus. Les Pères s'obligent à y tenir un personnel suffisant pour cinq classes. 1688 : Elévation des bâtiments actuels. Après avoir été détourné de son utilisation initiale en 1793, le collège étant devenu une caserne, il retrouve des élèves à partir de 1798 pour être une école primaire et un pensionnat pour l'enseignement secondaire. Tour à tour lycée pour les garçons, collège des filles, lycée national de filles, il devient mixte en 1976. En 2007, le nombre d'élèves du collège Jeanne-de-la Treilhe s'élève à environ 300. - 1980-1990 42 Fi 265 - Prise de vue de trois-quart de la façade du présidial. On remarque la porte d'entrée surmontée d'une moulure en forme de prisme et encadrée par deux colonnes en pierre, rue de la Coste, Aurillac. - Noir et blanc. 1585 : Les consuls achètent la maison Malras dont une partie date de 1545. 1592 : Le présidial y est transferé et y reste sous le nom de Tribunal Civil depuis la Révolution jusqu'en 1870. L'immeuble est ensuite vendu au sous-préfet Canteloube de Marmiers, au sieur Combes, au sieur Lafon, au sieur Cadet. En 2007, ce bâtiment renferme des logements sociaux et une salle municipale appelée "la Cave" en souvenir de l'ancienne prison et du logement du geôlier. - 1980-1990 42 Fi 264 - Maison consulaire photographiée depuis le croisement de la rue de la Coste et de la rue Marcenague. On peut ainsi observer la tourelle en encorbellement et les fenêtres à meneaux Renaissance de cette bâtisse. On distingue la porte d'entrée de la maison consulaire à gauche de l'image, rue de la Coste, Aurillac. - Noir et blanc. 1237 : Destruction par l'abbé d'Aurillac, appuyé par des forces étrangères à la ville, du premier édifice. 1348 : Construction de l'hôtel des Consuls. 1569 : Les protestants ruinent l'hôtel. 1580 : Un nouveau bâtiment de pierre est édifié. Depuis le début du siècle, cet hôtel a été le siège de la Caisse Epargne, puis a été loué par la ville pour y abriter un musée. Toujours propriété de la Caisse d'Epargne en 2007, la maison consulaire n'est pas accessible au public. - 1980-1990 42 Fi 263 - Ancienne porte d'entrée du théâtre municipal de la ville d'Aurillac. Elle n'est plus en service depuis la construction de la rotonde, rue de la Coste, Aurillac. - Noir et blanc. 1625 : C'est un ancien couvent et école fondés par les soeurs de Notre-Dame-du-Puy. 1726-1728 : On construit la chapelle. 1794 : La chapelle devient le siège de la Société Populaire et Républicaine. 1809 : Elle devient salle de théâtre. 1883 : On réaménage cette salle de théâtre en un théâtre à l'italienne, décoration en blanc et or sur fond grenat, suite à l'incendie de 1881. 1903 : On édifie la rotonde de pierre blanche. 1971 : Après une longue période de fermeture, le théâtre, nouvellement aménagé, s'anime à nouveau. 1999 : Un incendie éclate rue de la Coste et détruit la toiture du théâtre. Celui-ci est fermé une nouvelle fois. 2004 : Le théâtre réouvre ses portes au public. - 1980-1990 42 Fi 262 - Rotonde du théâtre municipal de la ville d'Aurillac et de son dôme. On distingue sur la gauche de l'image l'ancienne porte d'entrée du couvent qui devint le théâtre municipal, rue de la Coste, Aurillac. - Noir et blanc. 1903 : Edification de la rotonde en pierre blanche de Charente. - 1980-1990 42 Fi 261 - Prise de vue de trois-quart du porche de la chapelle de l'ancien collège des Jésuites, en 2007, collège Jeanne-de-la-Treilhe. Datant du XIIIe siècle, elle est de style baroque représentatif de l'art des Jésuites, rue du Collège, Aurillac. - Noir et blanc. 1640 : Des artisans sculptent ce porche dans du trachyte du pays. 1899 : La chapelle devient Musée des Beaux-Arts de la Ville d'Aurillac. 1950 : Annexée au collège actuel, elle devient gymnase. Après restauration, elle sert de salle de spectacle et de salle de musique au collège. - 1980-1990 42 Fi 260 - Entrée de l'hôtel de Noailles, situé dans la rue de Noailles, Aurillac. - Noir et blanc. 1609 : Cet hôtel est achevé et somptueusement aménagé durant cinq ans par Monseigneur Charles de Noailles, abbé d'Aurillac et évêque de Saint-Four. C'est là que naquit, en 1650, le maréchal duc Anne de Noailles. Restauré au début du XXIe siècle, c'est un bâtiment locatif. La voûte de l'escalier restaurée s'orne de très beaux motifs décoratifs de couleur bleue. - 1980-1990 42 Fi 259 - Chapelle d'Aurinques et son clocheton, place d'Aurinques, Aurillac. - Noir et blanc. 1581 : Contrastin de Combes, procureur, est chargée de faire construire cette chapelle dans les restes de l'ancienne Tour Seyrac. Elle s'élève à l'endroit où Guinot de Veyre trouva une mort glorieuse en défendant la ville attaquée par les Huguenots le 5 août de la même année. 1745 : Les consuls font réparer la chapelle. 1850 : Le sanctuaire est agrandi du côté du levant et prend son aspect actuel. - 1980-1990 42 Fi 258 - Premier bâtiment de l'Ecole Nationale d'Industrie Laitière (ENIL). Ce bâtiment est l'ancien corps principal de l'Ecole d'Agriculture, rue de Salers, Aurillac. - Noir et blanc. 1909 : Crétion de l'Ecole d'Agriculture et de Laiterie. 1923 : Evolution vers une école spécialisée de laiterie. 1930 : Création officielle de l'ENIL dont le but est de former des ouvriers fromagers, d'éduquer les populations rurales, d'agir sur le personnel vacher fromager de montagne, de venir en aide aux industriels laitiers, d'aider à la formation et au contrôle des coopératives laitières. - 1980-1990 42 Fi 257 - Ancienne Ecole Normale ; en 2007, ce bâtiment abrite l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM), une faculté locale en Administration Economique et Sociale (AES) et le Comité Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP), en face de nouveaux locaux de l'IUFM ont été construits, rue de l'Ecole-Normale, Aurillac. - Noir et blanc. 1949 : Le Conseil Général prend la décision de principe de construire un bâtiment mixte pour loger l'Ecole Normale. 1950 : Il organise un concours d'architectes. 1955 : Le Conseil Général lance les travaux de construction de l'Ecole Normale. 1957 : L'Ecole Normale fonctionne avec ses premières promotions d'élèves-maîtres. 1958 : Le 19 janvier, elle est inaugurée par M. Beslais, directeur général de l'enseignement du premier degré, M. Robert Pissère, préfet du Cantal, M. Hector Peschaud, sénateur, président du Conseil général. - 1980-1990 42 Fi 256 - Château Saint-Etienne situé sur les hauteurs de la ville d'Aurillac, rue du Château Saint-Etienne, Aurillac. - Noir et blanc Datant du XIIIe siècle, il ne reste plus que la tour du donjon carré du château originel. En effet, il fut détruit en 1233 par les bourgeois de la ville alors en guerre avec le 24e Abbé Bertrand. Il fut reconstruit et saccagé plusieurs fois, et servit de résidence à l'abbé d'Aurillac jusqu'en 1789. 1793 : Les révolutionnaires démolissent le garde-fou de la terrasse. 1833 : Le château sert d'Ecole Normale. On y recrute les instituteurs communaux. 1868 : Après l'incendie, il est reconstruit sur un autre plan par l'architecte Viollet-Le-Duc. 1972 : Il devient le Museum des Volcans. - 1980-1990 42 Fi 270 - Place de la Bienfaisance dans le quartier Saint-Géraud. On distingue à droite de l'image le portail gothique de l'abbatiale Saint-Géraud, place de la Bienfaisance, Aurillac. - Noir et blanc. 1777 : Une association de dames pieuses, l'Oeuvre de la Miséricorde, fait l'objet de beaucoup de dons que le bureau de bienfaisance, lié à l'hôpital tente de récupérer. Ce bureau est situé face à l'Hôpital Vieux et la rue prend le nom de rue de la Bienfaisance. 1870 : La petite place située dans le prolongement de cette rue prend le nom de place de la Bienfaisance. 1920 : La municipalité achète un pâté de vieilles maisons bordant les rues Saint-Jacques et des Dames : il menaçait ruines car c'était un véritable nid de taudis. La démolition eut lieu aussitôt pour faire place à une placette. Après s'être nommée place de la Victoire pendant quelques années, elle a repris son appellation d'origine. - 1980-1990 42 Fi 284 - Façade de la préfecture donnant sur la place de la Préfecture. C'est un bâtiment construit symétriquement ; de plus, un fronton surplombe la porte d'entrée, la construction est de style empire. Elle est entourée par une haute grille, on accède à la cour par un portail possédant deux piles surmontées de lanternes, place de la Préfecture, Aurillac. - Noir et blanc. 1799 : On commence la construction de la Préfecture, les murs sortent du sol. 1800 : Avec le changement de régime, on arrête les travaux et on décide d'apporter des modifications aux plans sous les conseils de M. Boissonade, l'entrepreneur. 1803 : Après un nouvel arrêt, on reprend les travaux. 1806 : Les bureaux s'installent dans les nouveaux bâtiments. 1807 : Les Archives prennent place dans les locaux de la Préfecture, mais on interrompt les travaux des appartements et des dépendances. 1809 : On reprend les travaux. 1812 : Tous les travaux sont terminés. Le baron de Lachadenède s'installe dans les appartements préfectoraux enfin achevés. 1812-1814 : Construction des écuries au nord. 1826 : Construction de bureaux au-dessus des écuries. 1859 : Prolongement de l'hôtel vers le midi. 1865-1879 : Les bureaux sont à nouveau agrandis côté nord. En 2007, les locaux de la Préfecture ont encore augmenté de surface car ils occupent l'ancienne teinturerie et la filature Bouniol sur le cours Monthyon. - 1980-1990 42 Fi 283 - Statue du monument aux morts de 1870. Cette statue représente un soldat touché à mort, son fusil à ses pieds. Cet homme s'accroche au drapeau de sa patrie. A l'arrière de la statue, on voit les bâtiments de la Préfecture, place de la préfecture, Aurillac. - Noir et blanc. 1903 : Oeuvre de Jean-Baptiste Champeil inaugurée le 14 juillet en présence du général Beaugier, du Préfet M. Ramonet et du maire, le Docteur Fesq. 1904 : On ajoute la grille de protectioin tout autour du monument. - 1980-1990 42 Fi 282 - Statue du Pape Gerbert située sur la place du même nom, en haut du parking du Gravier. Cette statue mesure 3.70 m. Elle représente Gerbert debout en habits pontificaux. Le piédestal en granit cantalien est décoré de trois bas-relief qui relatent la vie légendaire de Gerbert. A gauche de la statue, apparaît la maison d'Hugues Croizet, ancien musée de cire. A droite de la statue, on distingue les remparts de la vieille ville et les toitures des maisons des bords de la Jordanne, place Gerbert, Aurillac. - Noir et blanc. 1851, 16 octobre : Inauguration de la statue du Pape Gerbert. Elle est sculptée par David d'Angers et fondue en bronze par M. Eck et M. Durand. Gerbert, élevé par les moines de l'abbaye d'Aurillac a été le Pape de l'an mil sous le nom de Sylvestre II, il a été aussi le plus grand savant de son temps. - 1980-1990 42 Fi 281 - Colonne Monthyon située au début du cours Monthyon, entre le pont Rouge et la place Gerbert. C'est une haute colonne surmontée d'une boule en pierre. A ses pieds se trouve un bassin alimenté par quatre jets d'eau percés en bas de la colonne. A droite de cette colonne, on aperçoit la flèche de l'abbatiale Saint-Géraud. Juste en-dessous, on peut observer les anciens remparts de la ville d'Aurillac, aujourd'hui percés de fenêtres. Au ras du bassin, à droite de la colonne, on distingue une toiture : c'est celle de l'ancien lavoir situé sur un canal de la Jordanne. A gauche de la colonne, la grande bâtisse en pierre apparente est l'ancien musée de cire historial de la Haute-Auvergne, cours Monthyon, Aurillac.- Noir et blanc. - 1980-1990 42 Fi 280 - Pont Rouge enjambant la rivière la Jordanne photographié depuis la base des anciens remparts de la ville d'Aurillac. Au premier plan, on distingue l'ancien passage du canal menant au lavoir à proximité de la place Gerbert. A gauche de l'image, se trouve la cascade. Sur l'autre rive, des promeneurs flânent le long du cours d'Angoulême, pont Rouge, Aurillac. - Noir et blanc. 1785 : Pour remplacer le petit pont des Fargues, les travaux de construction du nouveau pont commencent sous l'impulsion de M. de Chazerat, intendant d'Auvergne. Les pierres des culées proviennent de la démolition des portes de Saint-Marcel et du Buis. Cependant, le tablier du pont est bâti en bois. 1796 : Le pont sert de décor à la fête patriotique de la Reconnaissance et des Victoires. 1811 : Le tablier s'effondre : les charrettes et les voitures sont réduites à franchir la Jordanne à gué afin d'éviter tout accident. 1812 : Après réfection, le pont est comme neuf. 1911 : Le pont est à nouveau reconstruit en pierre et élargi pour prendre l'aspect actuel. - 1980-1990 42 Fi 279 - Portion du cours d'Angoulême situé sur la rive gauche de la Jordanne entre le pont du Buis et le pont Rouge. C'est, en fait, une promenade sous une allée d'arbres. A droite de l'image, on remarque la cascade et les maisons typiques des bords de la Jordanne, sur l'autre rive, cours d'Angoulême, Aurillac. - Noir et blanc. 1815, 3 mars : Le cours, planté d'ormeaux, est ouvert au public. Le nom de "cours d'Angoulême" rend hommage au duc d'Angoulême, dauphin de France, sous la Restauration. En 2007, il sert de lieu de promenade, de jeux pour les enfants, de terrain de jeux pour les boulistes. Une ouverture dans le quai permet d'accéder en-dessous sur la berge gazonnée de la Jordanne, face aux vieilles maisons. L'été, des soirées guinguette y sont organisées. - 1980-1990 42 Fi 278 - Place du Champ-de-Foire, appelée également Foirail, située entre le pont du Buis et le pont Rouge, au-dessus du cours d'Angoulême. On entrevoit au centre de l'image en arrière-plan, les locaux dela direction des services vétérinaires, place du Champ-de-Foire, Aurillac. - Noir et blanc. 1889 : L'ancien champ de foire étant aménagé en square, le conseil municipal décide de transférer le foirail sur le pré de la Bouygue, alors que son déplacement était décidé depuis 1875. Il déborde même sur la place Monthyon et le Gravier. 1978 : Le foirail est réaménagé en parking pour voitures et camping-cars. - 1980-1990 42 Fi 277 - Rivière la Jordanne et sa rive droite, avec une maison d'habitation, juste en amont du pont du Buis. Cette image a d'ailleurs été prise du pont du Buis. On distingue à gauche de ce cliché, l'arrivée d'un ancien canal se deversant dans la Jordanne, rivière de la Jordanne, Aurillac. - Noir et blanc. - 1980-1990 42 Fi 276 - Façade de l'ancien couvent de la Visitation situé sur la colline du Buis qui domine la ville ancienne. On remarque le clocheton surmonté d'une girouette sur le bâtiment principal. Les murs sont en pierres apparentes percés de fenêtres de différentes tailles, rue des Visitandines, Aurillac. - Noir et blanc. 1279 : Les Bénédictines s'installent dans le couvent. Auparavant, elles avaient leur couvent à l'intérieur ds remparts, au milieu d'une rue appelée rue des Dames. 1792-1795 : Le couvent devient une prison pour les prêtres réfractaires. 1795 : Le couvent est vendu comme domaine national et une brasserie s'y installe jusqu'en 1820. 1820 : L'abbaye du Buis, en très mauvais état, est achetée par deux Visitandines de Saint-Flour. Après de très importantes réparations, onze visitandines de Saint-Flour, rejointes par six religieuses du monastère d'Aurillac, prennent possession des lieux. Un pensionnat pour jeunes filles y est ouvert dans les années suivantes. 1904 : Le pensionnat ferme. 1982 : Après restauration, la Visitation est transformée en logements sociaux. - 1980-1990 42 Fi 275 - Ecole d'application photographiée depuis la cour intérieure. On entrevoit le portail d'entrée de la cour à droite de l'image, entre le panneau de basket et le tronc d'arbre. Ce portail donne sur la rue des Frères Delmas. C'est un bâtiment à deux étages dont l'entrée principale se trouve au centre du corps principal. Les deux ailes ont été bâties symétriquement, rue des Frères-Delmas, Aurillac. - Noir et blanc. 1841 : Les bâtiments terminés, c'est l'Ecole Normale de garçons qui s'installe. 1842 : Dans les locaux inoccupés, on crée une école primaire supérieure dirigée par les Frères des Ecoles Chrétiennes. 1880 : Les Frères se retirent de l'Ecole Normale et de l'école primaire. 1887 : Les deux écoles sont laïcisées. 1893 : L'enclos est vendu au département pour y installer une Ecole Normale de filles. 1943 : La ville rachète l'enclos pour en faire un cours complémentaire car il y avait eu suppression de l'Ecole Normale en 1941. 1967 : Les bâtiments deviennent l'école d'application qui était alors logée rue de la Coste dans les locaux de l'ancien Palais de Justice. $ - 1980-1990 42 Fi 274 - Pont du Buis photographiée depuis les berges de la rivière la Jordanne. C'est le plus vieux pont d'Aurillac, il reliait les deux abbayes de Saint-Géraud et du Buis, pont du Buis, Aurillac. - Noir et blanc. 1277 : Il est fait mention de ce pont pour la "monstrée d'Aurillac" au roi. 1555 : Il menace ruine. 1567 : La pile centrale a besoin de réparation. 1681 : Le pont est entièrement reconstruit "aux dépens du roi". 1879 : On reconstruit le pont du Buis qui menaçait ruine. Depuis, le pont a connu d'autres travaux d'entretien et d'élargissement. - 1980-1990 42 Fi 273 - Square de Vic, au premier plan portail d'entrée et grilles. Derrière ces grilles, on distingue la fontaine de l'Aumône au milieu de différentes variétés d'abres, square de Vic, Aurillac. - Noir et blanc. 1923 : La place de Vic bordant l'abbatiale Saint-Géraud est agrandie et transformée en square. Il est parfois appelé square Saint-Géraud. - 1980-1990 42 Fi 272 - Fontaine Saint-Géraud, située devant l'ancien hospice. Elle est constituée d'une vasque percée de vingt-quatre trous d'où jaillit l'eau et entourée d'un petit bassin de quelques centimètres de profondeur de forme ploygonale, place Saint-Géraud, Aurillac. - Noir et blanc. 1107, environ : L'abbé Pierre de Roquenatou fait venir d'une région montagneuse (le Puy Griou ?) deux énormes blocs de serpentine verte pour former un lavabo monastique placé au centre du cloître et une fontaine devant le palais abbatial. Celle-ci a disparu au XVIIIe siecle. Il ne reste que ce bassin entouré d'une ceinture metallique. Les trous sont ornés de macarons de cuivre. A la fin du XVIIIe siècle, la fontaine du cloitre est installée place Saint-Géraud et un fût avec une pompe est installé en son centre afin de permettre aux habitants du quartier de se servir de la fontaine avec une plus grande commodité. Cette pompe disparaît lors la rénovation en 1981. - 1980-1990 42 Fi 271 - Abbatiale Saint-Géraud photographiée depuis la place de la Bienfaisance. On remarque le clocher de cette église, haut de soixante dix-sept mètres et surmonté d'une flèche et le portail gothique, place de la Bienfaisance, Aurillac. - Noir et blanc. 970, environ : On construit une basilique destinée à remplacer une première chapelle élevée par le comte Géraud et dédiée à Saint-Pierre et Saint-Clément en 903. 972 : Elle est consacrée par Etienne, évêque d'Auvergne. 1095 : Réparée, elle est de nouveau consacrée par le Pape Urbain II. 1569 : Les protestants incendient l'église. 1600-1620 : On refait les voûtes et la toiture. 1860 : Un ouvrier maçon travaillant à la tour du clocher tombe de l'échafaudage et vient s'écraser sur le sol de la place. 1883 : On pose les grands vitraux du transept. 1892, 8 décembre : Un incendie ravage la sacristie. 1894 : On élève la flèche du clocher et on la couronne d'un coq mesurant 1.60 m de haut. Il est en cuivre rouge et son ventre est bourré de cartes de visite que les gens d'alors déposent à l'intérieur avant qu'on ne le hisse sur son haut perchoir. Il est l'oeuvre d'un certain M. Prunet serrurier ferronnier, rue du Monastère. 1898 : Installation de six cloches en haut de la tour. Le clocher achevé, le maire, M. Fesq, en fait l'ascension jusqu'au dernier palier de la flèche et de là, crie : "Vive la République" auquel la foule répond par des cris de joies et des hourras. Plusieurs restaurations suivent, dont la plus importante est celle de 1965, qui fait apparaître des vestiges romans sous les crépis. Les orgues de Joseph Rabiny, initialement situées dans le transept nord en 1779 sont restaurées en 1980. $ - 1980-1990