Consulter tout l’inventaire en PDF Sous-série 1 E : titres féodaux et papiers de famille - XIIIe-1909 - 1 E 1-1262 Tome 1 (1 E 1 à 1 E 1074) Fonds de famille et seigneuries Famille Pagès des Huttes Mots-clés personne Pagès des Huttes (famille) Contrat de mariage entre Gabrielle de Pagès, fille de noble Blaise Pagès, sieur des Huttes et de Marguerite de Teillard, et Guy de Noallare, conseiller du roi, receveur des tailles en l'élection de Saint-Flour. La mariée apporte en dot 5 000 livres, payables moitié dans un an, et moitié l'année suivante, moyennant quoi, elle renonce à tout droit sur l'héritage paternel. Le marié s'engage à reconnaître cette somme sur ses biens propres, et il donne à sa femme 1 800 livres pour bagues et bijoux, plus, s'il meurt avant elle, une pension viagère de 250 livres. De plus, « a esté accordé entre les parties que le survivant des futurs époux aura et gaignera sur les biens du prémourant de gain nuptial ou de survie la somme de mille livres, payables dans l'an après le décès ». Fait à Vic en Carladès, en l'hôtel de Jean Teillard, conseiller du roi, et son procureur ès sieges royaux de Carladez. Témoins : Henri de Brugier, écuyer, sieur de Salers, conseiller du roi et son lieutenant-général civil criminel, commissaire-examinateur du roi, élu en l'élection de Saint-Flour, Hugues Aymeric, sieur de Grisolles, habitant à Saint-Flour, Pierre de Rivo, écuyer, sieur de Thiézac et des Crestelz (1660).Extrait des registres des baptêmes, mariages et décès de Vic-sur-Cère : extrait de baptême de Marguerite Pagès, fille de François Pagès, procureur du roi, et de Jeanne de Sistrières ; parrain et marraine : Pons de Sistrières, avocat et Marguerite de Noelas (1680).Contrat de mariage entre Jeanne-Marie de Cambefort, fille de Paul de Cambefort du Serieys, conseiller du roy au bailliage d'Aurillac et de Philiberte de Leygonie, sa femme, et Henri Pagès, sieur des Huttes, avocat au Parlement de Paris, habitant à Vic. La mariée apporte en dot 7 500 livres moins une, à savoir : de son père 2 800 livres payables en six termes annuels, le premier tombant le jour du mariage ; de sa mère 1 000 livres, payables moitié l'année de sa mort, moitié l'année suivante ; de Jean de Leygonie, chanoine du chapitre de Saint-Géraud d'Aurillac, conseiller clerc au bailliage, comme fondé de pouvoir de Paul-Joseph de Cambefort, docteur en Sorbonne, abbé de Maurs, la somme de 1 999 livres 10 sols, savoir 750 livres en or et argent payables comptant, 750 à prendre sur Mᵉ Antoine de Cebié, juge ordinaire à Aurillac, qui en est débiteur vis-à-vis dudit abbé de Maurs, et 499 livres 10 sols que « ledit sieur abbé sera tenu fournir et délivrer audit sieur Désuttes en la ville de Paris, jusques à concurrence de ladite somme, soit en despance d'habits, ou de bouche, ou autre semblable fourniture, lorsque ledit sieur Désuttes ira poursuivre sa réception en ladite ville en la charge du procureur du Roy de Vic » ; du même Jean de Leygonie comme ayant charge de Jean de Cambefort, curé de Montreuil, 999 livres et 10 sols, dont il a présentement payé au futur époux 100 livres et dont il paiera 200 livres avant Noël, et les 699 livres 10 sols restant, en trois termes annuels, le premier tombant le jour du mariage ; de Jean-Baptiste de Cambefort, chanoine du chapitre de Saint-Géraud, 700 livres, dont il a payé 100 livres au futur époux, et dont il paiera 300 livres avant Noël et les 250 livres restant, en trois termes annuels comme ci-dessus.Moyennant quoi, la mariée renonce à toute succession ou participation aux héritages de ses père, mère et autres collatéraux. Le futur époux reconnaît la dot de sa future femme sur tous ses biens présens et à venir. Il apporte du fait de Henri Pagès, sieur des Huttes, chanoine de Saint-Géraud et prieur du prieuré de Saint-Jean-Baptiste d'Allanche, l'hérédité à ce dernier fidéicommise par feu Gabrielle de Telhard « lieutenante-générale de Saint-Flour » ; de plus, ledit chanoine lui donne la somme de 1 999 livres 10 sols payable aussitôt après le décès du donateur. Il a été convenu que le dernier survivant des futurs époux gagnera sur les biens du défunt la somme de 600 livres. Le marié donne à sa future pareille somme de 600 livres dont elle pourra disposer tant à la vie qu'à la mort, soit qu'elle survive ou prédécède. Fait à Aurillac, en présence de Mᵉ Jean Cailar, procureur du roi à Vic, François de Rivo, sieur de Thiézac, Mᵉ Jacques Moles et Jean Reyt, avocats au bailliage et siège présidial d'Aurillac, Mᵉ Antoine Dumon, avocat, habitant ladite ville (14 juillet 1711).Extrait de baptême de Marguerite Pagès, fille de Mᵉ Henri Pagès des Huttes, conseiller et procureur du roi aux sièges royaux du Carladès à Vic, et de Jeanne-Marie de Cambefort ; parrain et marraine Mᵉ Jean Cailar, ancien conseiller du roi à Vic, et de Jeanne-Marie de Cambefort, femme de Mᵉ Antoine Dumon, avocat à Aurillac. Témoins : Mᵉ Jean-François de Caldaguès, président à la Cours des Aides de Clermont, Mᵉ Jean Boissy, lieutenant particulier au siège d'appeaux de Vic, et Mᵉ Antoine Froquières, juge prévôt à Vic (1714). - 1660-1714 - 1 E 893 Testament de Mᵉ Jean Cailar, sieur des Clauzels, ancien procureur du roi au siège de Vic, fait au village des Clauzels, paroisse de Jussac. Il donne à l'église Saint- Martin de Jussac vingt livres pour réparer la chapelle de Saint-Jean où il veut être enterré ; aux bailes de la confrérie de Saint-Esprit de Notre-Dame d'Aurillac autres vingt livres, à charge par ladite confrérie de faire à son intention le service accoutumé pour le décès des confrères. Il lègue à Louis Cailar, son frère, la somme de cent livres ; à Marie Cailar, sa filleule, fille dudit Louis, cent livres payables à son mariage ; à Jean Cailar, son neveu et filleul, fils de Mᵉ Paul Cailar, avocat, cent livres payables à sa majorité ; à Jean-François Cailar, Gabrielle et Françoise Cailar, ses neveu et nièces, enfants de feu Joseph Cailar, cent livres chacun ; à Marguerite Pagès, sa filleule, fille de Mᵉ Henri Pagès, procureur du rois au siège de Vic, cent livres payables à son mariage ou à sa majorité ; à Catherine Contrastin, fille de Mᵉ Jean-Antoine Contrastin, avocat, soixante livres ; et en tous et chacun ses autres biens présents et à venir, il a fait, institué et nommé ses héritiers universels et généraux par égales portions Mᵉ Henri Pagès des Huttes, chanoine au chapitre Saint-Géraud d'Aurillac, prieur d'Allanche et de Thiézac, et Gabrielle de Pagès, femme dudit testateur. Témoins : Paul Laporte, maître chirurgien, Pierre Sicard, marchand teinturier, Pierre Caumeil, maître maréchal, Germain Loret, maître chandelier, habitants d'Aurillac, Jean Parlenge, habitant les Clauzels (1717).Autre exemplaire du même testament.Testament olographe de Rose Pagès des Huttes, fille de feu François Pagès, sieur des Huttes, de son vivant conseiller du roi et son procureur au siège de Vic, et de défunte Jeanne de Sistrières. Elle donne à Henri Pagès, sieur des Huttes, conseiller et procureur du roi à Vic, la somme de mille livres ; à Marguerite Pagès, mille livres ; et en tous et chacun ses autres biens, a institué son héritière générale et universelle Jeanne de Pagès des Huttes (1722).Testament olographe de Jeanne Pagès, fille de feu François Pagès des Huttes et de Jeanne de Sistrières. Elle lègue à François Pagès des Huttes, son frère, lieutenant au régiment d'infanterie d'Anjou, cent livres ; à Guy Paul, son filleul, mille livres payables à sa majorité ; et, en tous et chacun ses autres biens présents et à venir, elle institue ses héritiers généraux et universels Henri Pagès des Huttes, son frère, conseiller et procureur du rois, et Marguerite Pagès des Huttes, sa sœur, à charge pour celle-ci de reporter à sa mort sa part d'hérédité sur Henri Pagès ou ses enfants (1725).Testament de Gabrielle Pagès, femme de Jean Cailar, avocat à Aurillac. Elle veut que le jour de sa sépulture, on habille onze pauvres, et que chacun ait, ce jour-là, un cierge à la main ; elle lègue à l'hôpital de Vic cent livres ; à Marguerite Pagès, sa nièce, douze cents livres avec les meubles qui sont aux Clauzels ; à Jean-François Pagès, son neveu, elle fait remise des arrérages qu'il lui doit ; elle lègue à Marie Noelas, sa nièce, femme de Mᵉ Paul Cailar, quatre cents livres ; à Anne Cailar, sa petite-nièce, cent livres. Elle institue son héritier Henri Pagès, chanoine du chapitre Saint-Géraud, son frère, à la charge de transmettre après sa mort ses biens à Henri Pagès, procureur du roi à Vic ; elle lègue à tous autres prétendants la somme de cinq sols, et aux prêtres de Jussac trente livres pour dire des messes (1726).Autre exemplaire dudit testament.Vente par Henri Pagès des Huttes, procureur du roi à Vic, à Jacques-Germain de Bonnafos, chevalier, seigneur de la Fage, Belinay, Roissac, d'un domaine sis à la Jaquette, paroisse de Paulhac, avec ses aisances, servitudes et toutes ses dépendances, à l'exception du revenu de la présente année qui appartiendra en entier au vendeur, pour le prix de 5 500 livres payables, savoir : 1 000 livres d'ici quatre ans, et pareille somme chaque année jusqu'à complet paiement. Jusqu'à la première échéance le sieur de Belinay a promis payer au sieur des Huttes cent cinquante livres par an, le premier terme tombant un an après la Saint-Martin prochaine. A défaut du paiement des 5 500 livres, l'acheteur s'engage à payer l'intérêt de cette somme au dernier vingt. Fait à Murat, en la maison de Mᵉ Rancilhac de Chazelles, conseiller du roi, et son lieutenant particulier à Murat, en présence du susdit, de Mᵉ Amable de Brugier, chevalier, seigneur de Rochebrune, conseiller du roi, lieutenant général civil et criminel au bailliage de Saint-Flour, et de Mᵉ Jean de Chadefaux, bourgeois de Murat (1727).Vente par Henri Pagès des Huttes, procureur du roi à Vic, à Pierre de Rancilhac de Chazelles, d'un domaine sis au Roc, aux appartenances de Chastel et de Murat, mouvant, partie du comte d'Anterroche, partie du chapitre collégial de Murat, partie du prieuré de Saint-Etienne et le surplus de la vicomté de Murat, pour le prix de 3 000 livres, qui ont été payées comptant par ledit acheteur. Fait à Vic, en présence de Jean Jouve, praticien de Vic, et d'Antoine Granier, marchand, habitant à Murat (1738).Contrat de mariage entre François Pagès des Huttes, procureur du roi à Vic, et de défunte Marie-Jeanne de Cambefort, et Marguerite-Antoinette de Verdier de Mandilhac, fille de Jérôme de Verdier, sieur de Verlon, trésorier de France en la généralité de Montauban, et d'Antoinette de Pélamourgue de Verdier. Le marié apporte la moitié des biens présents et à venir de son père, et le quart de ce qui appartenait à sa mère, plus la promesse de l'hoirie universelle des biens paternels et maternels. La dot de la mariée consiste en quatorze mille livres, dont son père a présentement payé six mille, que le marié reconnaît sur ses biens ; le reste payable en quatre termes égaux dont le premier écherra à la Saint-Michel prochaine. Le survivant des deux époux gagnera sur le bien du prédécédé : savoir, la future épouse la somme de mille livres, et ledit futur époux celle de cinq cents livres. En outre, la mariée reçoit de son mari cinq cents livres pour bagues et joyaux. Fait au Mur de Barrès en Rouergue, en présence de Denis de Comblat prêtre, docteur en théologie, habitant à Raulhac, et de Mᵉ Amans Vigier, prêtre, docteur en théologie, doyen du chapitre de Saint-Thomas en la présente ville (1746). - 1717-1746 - 1 E 894 Testament de Marguerite Pagès des Huttes, fille de feu François Pagès des Huttes, de son vivant procureur du roi à Vic. Elle donne soixante livres pour la réparation de la chapelle de Notre-Dame du Calvaire, à Vic ; vingt livres aux pauvres honteux et malades du lieu ou de la paroisse ; soixante livres aux filles dévotes de Saint-Agnès de Thiézac ; elle lègue à Marguerite Pagès des Huttes, fille de Henri Pagès, son frère, ancien procureur du roi à Vic, trois cent livres pour être par elle remises à sa fille aînée, filleule de la donatrice, quand elle le jugera à propos ; à Marguerite Pagès, sa seconde nièce, six cent livres ; à Henri Pagès des Huttes, prieur de Thiérache, son neveu, quatre cent livres, et à tous autres prétendants, cinq sols. Elle constitue son héritier général et universel Henri Pagès des Huttes son frère, ancien procureur du roi à Vic, à charge de transmettre après sa mort l'hoirie à son fils, prieur de Thiérache, pour être par celui-ci rendue à l'un des enfants de l'héritier de la maison (1750).Vente par Jacquette Guillemette Degrain de Saint-Marceau, veuve en premières noces de messire Antoine-Louis d'Estang, écuyer, seigneur dudit lieu, et en secondes noces de Jean-François Pagès de Fonbonne, habitant au château d'Estang, paroisse de Marmanhac, à Jean François Pagès, sieur des Huttes, procureur du roi à Vic, des fief, domaine et boriage des Clauzels, sis audit village, paroisse de Jussac, « y compris tous cens, rentes, droits et devoirs seigneuriaux utiles et casuels, droits et lods, justice moyenne et basse, ledit fief relevant en fois et hommage du roi, sauf les meubles meublans non attachés à fer ni à clous qui se trouvent dans les salon et salle à manger, consistans en lits, chaises, tables, etc. ». Quant aux autres meubles, une moitié sera acquise à l'acheteur, et l'autre restera à la dame Degrain, à l'exception d'un couvert de table, cuiller et fourchette d'argent. Le prix de la vente est de 36 000 livres, qui se trouve diminué d'une somme de 8 200 livres restant due à Henri Pagès, père de l'acheteur par feu Jean-François Pagès de Fonbonne. Quant aux 27 800 livres restant, François Pagès des Huttes s'engage à payer à M. Pierre Bastid, expert féodiste de Marmanhac la somme de 6 000 livres, à M. Basile Delsol, procureur du roi à Aurillac, celle de 4 000 livres ; aux religieuses du couvent de Sainte-Claire d'Aurillac, 2 400 livres ; à Jean Lespinas, marchand d'Aurillac, 1 600 livres ; aux curé et prêtres de l'église paroissialle Notre-Dame d'Aurillac, 1 200 livres : à l'abbesse et au couvent de Saint-Jean du Buis, 4 000 livres ; à la confrérie de Notre-Dame des Neiges, 220 livres ; au sieur Pages de Fonbonne, bourgeois d'Aurillac, 2 000 livres, et à M. Pierre Bastid, curé de Jussac, 1 000 livres, toutes sommes que devait ladite dame degrain, celle-ci restant débitrice des intérêts et arrérages dus jusqu'au 23 mars prochain. Et pour les 5 880 livres qui restent pour parfaire le total de 36 000 livres, l'acheteur s'oblige à les payer à la dame Degrain en trois termes : 1380 livres le 25 mars suivant, 2 000 livres un an après et les autres 2 000 livres le 25 mars suivant. Fait à Aurillac en présence des susdits et de d'Estang de Fonbonne (1753).Quittance par les Directeurs de l'Hôtel-Dieu d'Aurillac à Jacques-Joseph Dieudonné de la Chesnaye, capitaine de grenadiers au régiment de la Fare, portant constitution de rente par Jean-François Pagès des Huttes, procureur du roi à Vic, au profit dudit Hôtel-Dieu, de la somme de 100 livres (1754).Autre exemplaire de ladite quittance.Reconnaissance par Jean-François Pagès de la Hutte, ancien procureur du roi à Vic et ancien capitoul de Toulouse, demeurant à Vic, en faveur de Marianne de Cinqarbres de Cabrol, veuve de Pierre Laborie, docteur en médecine, demeurant à Aurillac, d'une dette de 1 400 livres. Ledit Pagès s'engage à payer une rente annuelle de 70 livres jusqu'au paiement de ladite somme (1761).Assignation à comparoir par devant le juge d'appeaux de Vic, donnée à Jean-François Pagès des Huttes, et Jérôme Pagès des Huttes des Clauzels, son fils, par Jean Andrieu, huissier, au nom de Henri Pagès des Huttes, prieur de Thiérache, pour s'entendre condamner à venir à division et partage de la succession mobilière et immobilière de feu Henri Pagès des Huttes, ancien procureur du roi à Vic (1784). - 1750-1784 - 1 E 895