Consulter tout l’inventaire en PDF Sous-série 1 E : titres féodaux et papiers de famille - XIIIe-1909 - 1 E 1-1262 Tome 1 (1 E 1 à 1 E 1074) Fonds de famille et seigneuries Famille Montboissier de Beaufort-Canillac Correspondance Lettres : de Baranne d'Estaing, femme de Louis de Dienne, à sa « très redoptée et honorée dame » (selon toutes probabilités Bonne de Berry, veuve de Bernard d'Armagnac, comtesse de Rodez et vicomtesse de Carlat). Cette lettre est écrite, moitié en français, moitié en patois, et a pour but de remercier Bonne de Berry d'avoir écrit à Baranne pour savoir de ses nouvelles. « Mossenhor e moy e totz nous enfens sumes en bon ponh, la merce Dion e de vos… Escrit à Diane, lo XXV jorn d'avril. La tota vostra subjecta Barrana Destanh, dama de Diana » (après 1412) ; du duc de Bourbon au roi Charles VII, pour lui faire savoir que le maréchal de Culant « allant en son hostel » est passé sur ses domaines et s'est, à sa demande, conduit, ainsi que ses gens, « le plus gratieusement qu'il a peu envers ces populations, qui ont supporté le temps passé et mesmement la dernière saison, pour le passaige et séjour des capitaines et gens de guerre alans à l'armée ou pays de Guyenne » de grandes oppressions et de lourdes dépenses. Il ne peut en dire autant de Pierre Aubert, qui, avec 700 ou 800 chevaux, est ensuite « venu bouter » au milieu de ce pays, « vers Gannat et Aiguesparse, où il a jà longuement séjourné destroussant et pillant gentilzhommes et leurs hostelz, marchans et autres gens de tous estas et traversant de lieu à autre, raençonnant villaiges et logiz, hommes, femmes et bestail, derrompant maisons et faisant tous aultres maulx et exploiz de guerre qu'on pourroit dire ». A toutes ses remontrances, Pierre Aubert lui a « fièrement mandé et fait savoir que son entention est de y vivre et séjourner tout à son aise, à qui qu'il en doye desplaire, ou en avoir une grosse somme d'argent ». Enfin, sont « descenduz » en cette contrée le bâtard de Montgoméry, Robin-Petit-Loup et d'autres capitaines et « gens de compaigne », au nombre de 2000 chevaux, qui ont achevé de tout détruire. Le duc avertit le Roi que ce lui est « dure chose à souffrir » et que s'il « mésadvient » à ces capitaines, il sache bien que « contraincte l'aura fait faire » et qu'il n'en prenne pas ombrage, car il tient à le servir « de cuer, de corps et de chevance ». (Issoire, février 1444, copie informe, ou plutôt sorte de brouillon préalable, avec force ratures et surcharges. Ecriture de l'époque). Au dos de la même pièce, lettres du roi Charles VII au sénéchal d'Auvergne, ordonnant de laisser Louis de Dienne jouir paisiblement des châteaux et châtellenies de Nouvialle et de Saint-Etienne-des-Chaumeils, qu'il avait achetés 1200 écus à Louis de Flourac, écuyer, et sur la possession desquels un procès, porté aux Grands Jours d'Auvergne, s'était élevé entre Louis de Dienne et le Procureur du roi. (6 février 14..). Même remarque que pour l'acte précédent) ; de Jean, évêque de Castres et abbé d'Aurillac, à M. de Dienne, pour lui recommander le chanoine de Crestes (Carlat, 28 août) ; de Marguerite d'Armagnac à M. de Dienne : « J'ay reçeu les lettres que m'avez escrites et sceu par M. de Lodières ce que aves faict. Vous aves très bien besoigné, mais il fault continuer et ne vous socies, car l'on vous gardera bien de tous dommaiges, mes que veulles croyre et pour ce gardes-la bien car si vous la bailhes, je m'en prendré à vous et me répareres le dommaige, etc. Escrit de la main de la toute vostre. Marguerite d'Armaignac. » (Sans date) ; copie de deux lettres écrites par M. de Dienne, l'une à M. de Bouchaud, l'autre à M. de Laqueuille, pour leur donner rendez-vous, afin de leur communiquer les ordres qu'il a reçus de M. d'Albanie. « Je vous assure que je heusse beaucopt mieulx aymé qu'il m'eust commandé d'aller d'ycy à Rome pour ce que je voys qu'il n'y a que pilhemens et ranssonnemens pour le pouvre peuple et que les ungz sont suppourtés et les autres non ; que me semble estre fort mal faict. » Dienne, le 12 octobre ; de Jean, duc de Bourbon, à Guyot de Dienne. « Mon cousin, j'escriptz à M. de Parentignac et à vous par ensemble unes lettres pour le faict de garnisons. Je vous prye les bien veoir, etc. » Langres, 23 septembre ; de Catherine de Bourbon à madame de Dienne. « Ma mignonne mamie, Je me recommande bien fort à vous. Dernièrement vous récris par un de vos serviteurs que m'envoisies les patenostres que je vous avais prêtés, ensemble le tableau, etc. » (Champs, 17 avril) ; de Bertrand de Ryt à François de Dienne, maître d'hôtel du duc de Nemours. « Je vous advertis que depuis votre partement, comme sçavez, le Roy a demouré en ceste ville l'espasse de dix ou douze jours, lequel a faict bonne chère à Monsieur et à Madame et si a ordonné à MMrs le Président et autres de la Cour… qu'ilz leur facent honur et briefve justice, etc. » Il ajoute qu'un maître d'hôtel du duc de Nemours « s'est trouvé en grand auctorité » depuis son départ, et a monté une cabale pour perdre dans l'esprit des maîtres cinq ou six gentilshommes, dont François de Dienne et le souscripteur, lesquels, dit-il, « ont pencion et gaiges de Mgr de Guise, etc. ». Paris, le jour de la St-Pierre ; de divers membres de la famille ou autres : de Neyrebrousse, Halips de Rochemontes, de Lastic, de Pestel, de Beaucler, d'Escorailles, de la Volpillière, François Chaumeil, Antoine de Cayssac, de Gayffier, de Senectaire, Jean d'Aubusson, Cordebœuf, de Chamborant, de Chabannes, de Beaufort-Canillac, etc ; lettres d'affaires ou de famille ; de M. de Montmorin-Saint-Hérem à Jean de Dienne, pour l'avertir que les consuls de Murat sont venus lui demander « des aydes », pour contribuer à la nourriture des soldats dudit Jean de Dienne, qu'il a fait droit à leur requête, mais qu'il le prie « tenir la main à ce qu'ilz contribuent par ensemble » et qu'ils soient le « moings foulés » qu'il pourra. Il le convoque ensuite à l'assemblée des quatre prévôtés de la Haute-Auvergne, qui doit se tenir à Saint-Flour le dimanche suivant afin de voter l'aide levée par le roi, « ce que l'on ne peut faire sans le consentement des troys estatz ». Saint-Flour, le 28 novembre 1569 ; copie des lettres envoyées à la Cour par Jean de Dienne pour demander au roi le commandement d'un régiment de gens de pied. (Au dos : 1570). - XVe-XVIIIe siècles - 1 E 765 Lettres adressées à Gabrielle de Dienne, vicomtesse de Lamothe-Canillac, par des membres de sa famille, des amis et surtout des avocats et des hommes de loi, au sujet de ses affaires, principalement de son procès avec Gabrielle de Foix, dame d'Apchier.Lettre de Mme de Morangis. « Je souffre du mal de Mr de Montvalat, que, quoy qu'il ne soit pas dangereux… les accès… luy continuent… On luy vouloit fere esaier les eaux de Viq pour cinq ou six jours, sy bien que, sy l'on me prête l'équipage que j'ay demandé, je m'y en va demain ». - XVIIe siècle - 1 E 766