Consulter tout l’inventaire en PDF Sous-série 1 E : titres féodaux et papiers de famille - XIIIe-1909 - 1 E 1-1262 Tome 1 (1 E 1 à 1 E 1074) Fonds de famille et seigneuries Famille Montboissier de Beaufort-Canillac Mariages et affaires de succession Mots-clés matière Mariage Succession et héritage Testament de François de Dienne « s'en voulant aller à la guerre au service du Roy ». Legs particuliers aux paroisses de Dienne, Moissac, Chalinargues, La Chapelle-de-Murat, Bredons, Chavagnac, Ségur, Cheylade, aux « frères de Saint-Jal » ; aux pauvres qui viendront à son enterrement et dont « six douzaines » devront être munis de torches pour accompagner le corps ; aux serviteurs, à ses divers parents. Légataire universelle : Gabrielle de Dienne, sa sœur, à charge de transmettre l'hérédité à son second fils, qui sera tenu de porter le nom et les armes de la famille de Dienne et ainsi de suite « tant qu'il y aura postérité de malles » (1586).Mariage de Gabrielle, fille aînée de Jean de Dienne, avec Jean-Claude de Beaufort, seigneur de La Mothe-Canilhac.Comptes de tutelle rendus aux enfants de Jean de Dienne par dame Madeleine de Roffinhac au nom de son mari, feu Jean de Seneterre, seigneur de Fontenille (1585).Monitoire relatif à la consistance des biens de la famille de Dienne.Lettres royaux autorisant Gabrielle de Dienne à accepter la succession de son frère François sous bénéfice d'inventaire (1593).Mémoire relatif aux droits de Gabrielle de Dienne et de ses enfants sur la succession de son père, Jean de Dienne, et de son frère, François. Jean, dans son testament, avait établi François son légataire universel, et, au cas où celui-ci viendrait à mourir sans enfants, il lui avait substitué sa fille aînée, Gabrielle, à charge par elle de désigner pour héritier un de ses enfants mâles, qui devait porter le nom et les armes de la famille de Dienne. François étant mort sans postérité en 1591, Gabrielle vient à la succession de son frère, en qualité d'héritière bénéficiaire, et recueille les biens de son père Jean, comme substituée à son frère. En 1618, Gabrielle mariant son fils aîné, Gilbert de Beaufort-Canillac, le désigne comme héritier substitué, conformément au testament de Jean de Dienne. Gilbert meurt, en 1622, laissant veuve sa femme, Claude d'Allègre, et trois enfants mâles. Gabrielle de Dienne meurt à son tour, en 1642, après s'être substitué son fils Philippe de Beaufort-Canillac dans la succession de Jean et de François de Dienne.Inventaire des meubles du château de Dienne, dressé en 1617, sur l'ordre de Gabrielle de Dienne, « dame et vicomtesse de La Mothe-Canillac et de la baronie de Dienne, veuve de messire Jean-Claude de Beaufort-Canillac, en son vivant chevalier de l'ordre du Roy, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, gentilhomme ordinaire de la Chambre, conseiller au Conseil d'Etat et privé, lieutenant-général pour le roi au bas pays d'Auvergne, seigneur de la viscomté de La Mothe-Canilhac ». Autre inventaire des meubles du même château, dressé en 1622, à la requête de dame Gabrielle de Foix, veuve en premières noces de François de Dienne, dont il constituera désormais le douaire au lieu du château du Chaylar, d'après un jugement par défaut rendu par le juge du Carladez, logé, pour la circonstance, aux « faulxbourgs de Murat, au logis où pend pour enseigne l'image L'Anonciation », contre dame Gabrielle de Dienne, habitant la ville de Brioude. Outre la description intérieure du château, déjà connue par les inventaires précédents, celui-ci donne l'état extérieur. « Hors du chasteau y a un fossé, les premières muralhes duquel, sur la main gauche en entrant, sont abatues de la longueur de 20 pas ; A l'entrée dudit chasteau avons trouvé ung petit pont de huict ou dix poultres, lequel ne se peut lever ; La première porte à l'entrée dudit pont est bien ferrée, mais sans aulcune serrure dehors ny dedans ; A l'entrée de cette porte est la première enceincte, à main droicte de laquelle est une petite tour ronde rellevée hors de terre de deux toizes ou entour, sans aulcune couverture ; la muralhe de la mesme enceincte à main gauche est ruynée d'entour 12 ou 15 pas de long. Dans la mesme enceincte et ung peu plus bas, à main droicte, avons trouvé une escurie à tenir chevaulx, voultée et ayant place pour huict chevaulx… Et hors d'icelle, par la mesme enceincte, sommes entrés dans ung jardin, dans lequel n'y a aulcun arbre, et au bout d'icelluy une tour fermant à clefz…, la mesme tour servant de prison ; Dudit jardin sommes entrés à la segonde enceincte, dans laquelle on entre par un portal, les portes estant enlevées, les meurtrières duquel portal sont aussy abattues et, à cousté d'icelluy, à main droicte, est ung marchecolis, aux deux extrémités duquel y a une petite tour couverte de thuille de pierre ; De là, sommes montés par dix ou douze degrés de pierre à la maistresse porte dudit chasteau, laquelle ferme d'une clef et viz à viz d'icelle porte y est une autre sans serrure. » Cette porte donne dans la « basse-court », où sont plusieurs bâtiments de service et « joignant le fourt, une fontayne coullant par ung tuiau » ; « De là, sommes entrés dans le corps de logis par un grand tour de vis de pierre, par lequel, dessendans 3 ou 4 degretz, sommes entrés dans deux caves, etc. »Monitoire adressé à divers curés du diocèse, par Pierre Brisson, official de Saint-Flour, à la requête de dame Gabrielle de Dienne, veuve de Jean-Claude de Beaufort, pour connaître la vérité sur les points suivants : si après son mariage François fit transporter du château de Dienne tous les meubles, tapisseries, vaisselle d'argent, qui s'y trouvaient, au château de Mardogne, d'où ils auraient depuis été portés à Rochegonde et enfin à Serays ; Si les terres appartenant à François de Dienne, à savoir Mardogne, Rochegonde, Lastic, Montsuc et Cadrousse, au comté d'Avignon, rapportaient bien, les deux premières 4.000 livres chacune, et les trois dernières 1.500 livres chacune ; Si François vendit bien réellement « au frère de Fontanges » la terre de Valon, le 17 décembre 1589, moyennant 11.500 écus ; Si, lors de son mariage, il n'acheta pas trois « tantures de tapisserye », l'une « du sieur conterolleur Coutel, de Sainct-Flour, moyennant unze cens livres et les autres deux, chescune de trois cens cinquante livres » ; S'il n'apports pas, en se mariant, quantité de vaisselle d'argent, à savoir : deux bassins à laver, deux douzaines d'assiettes, deux aiguières, deux salières, quatre coupes, et six cuillers, « qu'il avoict heu du sr commandeur de Celles, autrement de Guillaumenches » ; S'il n'avait pas « douze chevaulx de selle tout harnachez, entre lesquelz estoict ung courtault rouan achapté du sieur de Morèze et ung autre appellé Le Prince, chascun desquelz estoict de la valeur de huict cens escuz et les autres dix de chascun cent escuz et plus ; plus quatre mullets de valeur de quatre cens escuz ; plus ses armes et son équipaige, de la valeur de quatre mil escuz ; Si, après son décès, sa veuve fit inventorier les bagues, joyaux, diamants et habits de valeur à son usage, qui lui avaient été donnés par le défunt ; Si François ne fit pas faire par le sr Peuch, son secrétaire, deux voyages à Avignon, en 1590 et 1591, pour la poursuite du procès engagé contre le sieur de Bournoncles et sa femme, au sujet des biens situés à Cadrousse ; sans parler du voyage fait en 1592 par le même Peuch, après le décès de François ; Si ce dernier ne fit pas en personne, dans l'année 1591, un voyage à Tours, pour la poursuite des procès intentés au sujet de la succession de messire Louis de Lastic, oncle de sa femme ; voyage qui dura quatre mois, auquel il fut accompagné par quatorze gentilshommes et leurs serviteurs, avec vingt-cinq chevaux et plusieurs laquais et gens de pied, au retour duquel il fut tué, le 1er novembre 1591 ; S'il n'envoya pas un gentilhomme exprès à Jérusalem auprès du sieur de Lastic, oncle de sa femme, « pour la conservation de ses biens envers ladicte dame sa niepce » et si, « pour la récompanse dudit voiaige, qui fust de plus d'ung an, oultre les grands frais et despance », il n'aurait pas donné son château de Neussargues à ce gentilhomme, nommé du Theil, qui aurait été tué avec François en revenant de Tours.Ce monitoire est dirigé contre Gabrielle de Foix, veuve en premières noces de François de Dienne, mariée six mois après le décès de ce dernier au seigneur d'Apchier et accusée par Gabrielle de Dienne d'avoir retenu une large part de l'héritage de François (1620).Transaction terminant le différend, passée à Paris, par-devant Claude Perlin et Absalon Guernoz, notaires au Châtelet, entre Gabrielle de Foix, comtesse-douairière d'Apchier, « demeurant ordinairement à Mardogne, estant de présent lotgée à St-Germain-des-Prés-lais-Paris, sur le fossé, d'entre les portes de Bussy et de Neelles, en la maison où est pour enseigne l'imaige Sainct-Louys », d'une part, et le représentant de Gabrielle de Dienne, mre Géraud Fabry, avocat au siège présidial et d'appeaux de Vic-en-Carladez, « estant de présent logé rue Galande, en la maison où est pour enseigne Les Trois Canettes, paroisse de Sainct-Severin », d'autre part (1624).Pièces diverses jointes au dossier de cette affaire. - 1583-1642 - 1 E 753 Procès par-devant la cour d'appeaux du Carladez, à Vic, puis devant le Parlement, entre Jean-Gaspard de Beaufort-Canillac, marquis de Montboissier, fils de Philippe de Beaufort-Canillac, vicomte de Dienne, défendeur, contre messire François d'Anjony de Foix, chevalier, baron de Mardogne, capitaine de dragons au régiment de Fontboissard, demandeur.François d'Anjony de Foix, se disant héritier de Gabrielle de Foix, femme de François de Dienne, en qualité de fils de Jacques d'Anjony de Foix et de petit-fils de Michel d'Anjony, revendique la propriété de la terre de Dienne, hypothéquée au remboursement de la dot et au paiement de l'augment de dot de Gabrielle de Foix, dame d'Apchier, conformément à l'acte intervenu entre Gabrielle de Dienne et Gabrielle de Foix, en 1624, et en vertu de l'arrêt du Parlement, en 1643, ordonnant la réintégration de la dame d'Apchier dans la possession de la terre de Dienne. Gaspard de Beaufort-Canillac, marquis de Montboissier, soutient, de son côté, que l'hypothèque consentie en 1624 n'est pas valable, Gabrielle de Dienne ne possédant la terre de ce nom qu'à charge de substitution au profit de l'un de ses enfants. Quant à l'arrêt de 1643, Gaspard invoque contre lui la prescription, faute d'exécution.Requêtes, enquêtes, dits, contredits, réponses, salvations et autres pièces produites dans ce procès. - 1695-1703 - 1 E 754 Pièces de procédure relatives au procès coté 1 E 754. - 1695-1714 - 1 E 755