Contrat de mariage. François de Roffinhac constitue à sa fille une dot de 15.000 livres, à condition que l'aîné des fils à naitre de ce mariage héritera de la moitié des biens ou, à défaut de fils, l'aînée des filles. Le futur époux promet un douaire de 500 livres de rente sur la terre du Chaylar (1563).

Testament d'Anne de Roffinhac. Elle lègue à son fils François de Dienne, la moitié de ses biens, à charge de payer ses dettes et d'acquitter ses legs, elle divise l'autre moitié entre ses filles : Gabrielle, Madeleine et Françoise (1578).

Inventaire des meubles du château de Dienne dressé après le décès de Jean de Dienne, atteint d'un coup d'arquebuse devant le Mur-de-Barrez et mort au château de Meissillac, cinq jours après, en 1580. « Cejourd'huy, jeudy, quatriesme jour du mois d'aoust, l'an mil cinq cens quatre vingtz, au chasteau de La Salle-lès-Vic, par-devant nous Jean de Rivo, licencié ez droictz, plus ancien advocat et expéditeur en la cour prèsidiale et d'appeaux du pays et vicomté de Carladez, pour le Roy nostre sire et la Reyne Izabel, doarière de France, en absence de Monsieur le Juge, s'est compareu en sa personne Françoys de La Gravieyra, du lieu de Dienne, qui nous a présenté, de la part de dame Magdeleine de Reufinhac, alias de Couzages, dame de Fontanilhes, une lettre missive par laquelle la dite dame nous advertit du déceds de feu messire Jean de Dienne, chevalier de l'ordre du Roy, baron et seigneur du dit lieu, del Cheylar, Moyssac, Nussargues et Valon, et nous sommes pour le deub de nostre charge nous transporter audit lieu de Dienne pour procéder à l'inventaire et description des biens dudit feu seigneur de Dienne pour conservation d'iceux, par ce que ses enfants sont en pupillarité et bas eaige. Suivant laquelle lettre, le lendemain vendredi, cinquiesme jour des dits mois et an, nous expéditeur susdits, en absence dudit sieur juge, assisté de Me Pierre Sobrier, licencié ez droitz, substitud du Procureur du Roy, aussi absent, et de Me Jean de Caldaguès, escrivant au lieu de Greffier de la dite Cour, du dit La Gravieyra, nous sommes transportés audit chasteau de Dienne, distant quatre lieues ou environ, où sommes arrivés environ une heure après midi. Dans lequel chasteau nous avons trouvé haut et puissant seigneur messire Jean de Senectaire, chevalier de l'ordre du Roy, gentilhomme de sa chambre, seigneur de Fontanilhes, noble Anthoine de Dienne, seigneur du Pont, Annet d'Essac, seigneur dudit lieu, Jean Cotel, conterolleur des tailhes et aydes au haut pays d'Auvergne, ladite dame de Reufinhac, alias de Coussages, dame de Fontanilhes, damoiselle Jacquilme de Dienne, dame d'Escorailles, Michel Chovinel, Anthoine Pebrel, dict La Pomme, de Riom-des-Montaignes, Jean de Dienne, dict La Bastide, messire Anthoine Barton, prieur de Saint-Ipolite, et plusieurs autres. Et illec lesdictes damoiselles Jacqueline de Dienne et dame Magdeleine de Coussages, en la présence des dessusdicts et dudict Sobrier, substitud du Procureur du Roy, nous ont dict et ramonstré qué ledict feu Messire Jean de Dienne, seigneur et baron dudict lieu, estant en la compagnie de M. le marquis de Canilhac, gouverneur et lieutenant général pour le Roy au haut pays d'Auvergne et de plusieurs autres seigneurs, fut blessé d'un coup d'arquebuse au travers du corps par les rebelles et séditieus qui détiennent et occupent la ville de Mur-de-Barrès, il a douze jours ou environ, duquel covp il décéda au chasteau de Messilac, le cinquième jours après et depuis a esté ensevely en l'esglize parrochelle de Dienne au sepulchre de ses prédécesseurs, lequel a délaissé survivants quatre enfans légitimes et naturels et de feue dame Anne de Reufinhac, sa femme, un masle et les autres trois femelles (François, Gabrielle, Madeleine et Françoise), tous quatre pupilles et mineurs, c'est à scavoir : le masle de quatorze ans, et les femelles de douze, et nous ont requis procéder à la description et inventaire des biens desdicts pupilles pour la conservation d'iceux et faire exécutter le testament dudict défunct qu'ilz nous ont exhibé, receu par Gandilhon et La Gravieyre notaires, mesmes quant aux funérailles et legats pies… Et pour procéder audict inventaire nous estant à la grand'salle basse dudict chasteau de Dienne, qui a son entrée par la grand vite (vis) dudict chasteau, ledict Michel Chovinel a remis entre noz mains trois petites clefs attachées ensemble qu'il a dict que ledict defunct seigneur de Dienne luy avoit bailhées audict chasteau de Messiliac, peu auparavant son déceds, l'advertissant que la grande d'icelles estoit la clef d'une layette estant dans le cabinet de sa chambre, dans laquelle estoient les autres principalles clefz de sa maison. Et lors nou avons commencé à inventorier et descrire les meubles de ladicte salle basse qu'est près de la cuisine, en laquelle salle y a une fenestre crosieyre du costé de levant, garnie de portes et berrières hautes et basses et du costé d'occident autres deux fenestres crosieyres garnies de portes et berrières, une cheminée ; dans laquelle salle basse n'avons trouvé qu'un buffet de menuserie de bois de chesne avec deux armoires à layette fermantes à clefz, lesquelz Catherine Martin, chambrière dudict défunct, nous a ouvertes ; dans l'un desquelz nous avons treuvé un calice d'argent surdoré aux bouts avec sa platine, et deux petites burettes, le tout d'argent surdoré et les bords marqués des armes dudict seigneur défunct, lequel calice, platine et buretes nous avons bailhé audict Coutel conterolleur pur peser, lequel par serment nous a rapporté pouvoir peser un marc deux onces d'argent. Plus nous avons trouvé dans un desdictes armoires un pain de sucre pesant deux livres ou environ et dans l'autre avons trouvé quatre chemises à l'usaige dudict feu seigneur et dix frèzes sive gauderons… Plus avons treuvé à ladicte salle deux landiers de fonte pesans deux quintaux et demy, ausquels sont inculpées les armoiries dudict feu seigneur. Plus une table carrée de chesne avec deux tiroirs et ses torteaux de chesne faicts au tour et marquetés de blanc. Un banc-dossier vieux, de chesne ; une scabelle longue de sapin ; un autre banc-dossier vieux. Plus une cheze vieille, de bois de chesne et de fresne, et une scabelle petite, rompue.

Et d'illec sommes entrés en la chambre joignant à ladicte salle, que l'on appelle la chambre de Mr, ayant son entrée par ladicte salle basse ; à laquelle chambre y a une fenestre demy-crosière, garnie de portes et vitres et grilhes de fer par dehors et une cheminée en laquelle avoit deux landiers de fer pesans soixante livres, ou environ. Plus une table de chesne avec ses torteaux, un grand banc de chesne. Plus un petit buffet de chesne sans armoires. Plus une cheze de menuserie. Un chelict de menuserie garni de trois rideaux et une courtine de sarge rouge, et trois pantes de lict et le doussier de laine faict et lesquelles de laine blanche et rouge, et le ciel d'un linceul peinct. Deux taboureaux de fau (hêtre). Plus dix arquebuses grandes ou petites, desquelles en y a six à rouet et quatre à mesche. Plus deux fourniments de corne, et deux de Milan, deux bandolières. Plus un chelict de couchette de bois de chesne de menuserie. Plus une pistolle marquettée de blanc et un foureau d'arquebuse.

De ladicte chambre sommes entrés à une garde-robe ayant son entrée par ladicte chambre, autrement appellée la chambre des enfans, ayant une petite fenestre garnie de porte et vitre, grilhée de fer, et une cheminée, deux chelicts de bois de chesne faicts à paneaux, garnis de vieilles pantes de canabas, couverts de laine de diverses couleurs ; deux coectes, l'une de cotin et l'autre de thoille de pays, garnies de plume et de deux couvertes noires de laine de pays. Plus un coffre vieux, de sapin, dans lequel y peut avoir environ un quintal de chandelles. Plus une cheze de chesne à laquelle y a un petit armoire dessoubz dans lequel n'avons rien treuvé.

De ladicte chambre des enfans sommes entrés en une autre garde-robbe, ayant son entrée par ladicte chambre et joignant à icelle, en laquelle a esté treuvé du fillet de chambre (chanvre) blanchi, 273 livres. Plus fillet d'estoupes sans blanchir, 82 livres. Chamvre sans filler, 64 livres. Laine blanche dans des poches, 10 livres. Laine sans laver, 225 livres. Chanvre sans pincher ne malher, 348 livres… et tout le susdict poids de laine, chamvre et fillet est poids de Montpellier. Plus… une couverte de laine rouge, un petit matelas de lict de camp et une couverte des coffres de mullet aux armes dudict seigneur, de drap blanc, jaune et violet, un tapis de table de tapisserie de Murat, moitié fille et moitié laine, deux rideaux de cadis blanc et jaune fort usés, une contrepointe de cadis rouge fort usée, un alambic de cuivre avec sa chape de plomb. Un vieux coffre sans couverte, dans lequel y a deux chandeliers de loton, rompus et un eschauffe-lict et deux culières de fer avec quatre taboureaux, trois peignes de fer rompus à peigner chamvre, un landier de fer pesant douze livres.

Et après sommes entrés à un cabinet appellé le cabinet de Madame, ayant son entrée par ladicte chambre de Monsieur, auquel cabinet y a une petite fenestre grilhée de fer et une chaufe-panse, dans lequel cabinet nous avons treuvé une table de chesne avec ses torteaux et sur ladite table : une valise verde, bandée de blanc et rouge ; un carreau de tapisserie ; un bas de saion de capat de Biar vieux, doublé de verd ; cinq tapis vieux, de Turquie, pour servir à table, tirant chacun deux aulnes et un quart ; plus, trois tapis de buffet verds, rompus de sarge de Tours ; plus deux tapis de tapisserie de table faitcs à Foulianhes, en l'un desquelz sont les armes dudict défunct, l'un vieux et l'autre assez bon, tirant le bon deux aulnes et demy et l'autre une aulne et demy ; plus une robbe de nuict de camelot verd, doublé de peaux de motons blanches ; plus un capuchon de capat de Biar, garni de velours verd ; plus un manteau de sarge incarnat, doublé de Londres et bandé d'un passeman de soye rouge ; plus un tapis de table verd d'estame de Languedoc, tirant trois aulnes et demy ; plus autre tapis verd de table, vieux, tirant deux aulnes et demy ; plus deux carreaux, l'un de tapisserie et l'autre de canabas faict à l'esguilhe, de diverses couleurs ; plus un tapis de table de sarge noire, tirant quatre aulnes et demy ; plus une couverte de lict noire, neufve ; plus un carreau de tapisserie sans rien dedans ; plus une housse de velours usée ; plus la garniture d'une cheze et d'un carreau fait à l'esguilhe, de canabas ; plus quatre pantes de lict grandes ou petites de thoile, usées, peinctes ; deux pantes de lict de cadis verd, jaune et orange avec leurs franges, de petite valeur ; plus un pavillon de lict de camp, blanc, vert et jaune, de droguet ; plus deux couvertes à laine, neufves, de lict, l'une blanche et l'autre brune. Plus avons treuvé audict cabinet, sur une claye attachée à quatre cordes une nappe vieille, fills de chamvre ; un traquet doré avec le cordon et flots de soye et fills d'or ; autre traquet ayant la garde noire, la poignée, la chape et le bout d'argent ; une dague ayant la garde noire et le foureau de velours noir usé ; une paire de chausses de velours noir mouscheté à la polonoise, doublées de thoille blanche ; un pourpoinct de thoille blanche découpé, doublé de tafetas blanc ; un petit ristre noir de sarge de Fleurance (Florence), chamaré de passeman de soye de deux en deux et doublé de reverche noire ; plus deux chappeaux de tafetas à usaige de femmes ; unes chausses de velours noir, garnies de satin noir mouscheté, doublées de thoille blanche ; une escarcelle de velours noir ; un paire de chausses de velours cramoisinmouscheté, doublées de thoille blanche ; plus un paire de chausses de bufle à la gigote, bordées et doublées de velours verd ; un pourpoinct de satin noir découpé, garni de tabellé, doublé de thoille blanche ; un flasque de corne ; plus un bas de robbe de femmes de guaze d'or, doublée de satin rouge incarnat ; autre bas de robbe à femmes de velours noir ramé ; plus un autre bas de robbe de tafetas mouscheté ; autre bas de robbe à femmes de damas noir passamanté de passaman d'or ; plus autre bas de robbe à femmes de velours cramoisin rouge, duquel bas le passaman a esté osté ; plus un manteau de femmes de satin noir ayant trois bords de velours, doublé de reverche noire ; plus un petit manteau de femmes de damas noir doublé de peaus noires et les bords et monstres de foyne (fouine) ; plus un baptisoir de velours cramoisin à fons d'or, doublé de peaus d'aigneau blanches ; plus le corps et manches de ladicte robbe de guaze ; plus le corps du bas de la robbe de damas avec ses borrelets, passamanté d'or, sans manches ; plus le corps et manches du bas de ladicte robbe de velours cramoisin, passamanté de passaman d'or ; plus le corps du bas de la robbe de velours ramé avec ses borrelets et ayant manches de satin jaune découppées ; plus le corps du bas de la robbe de tafetas noir mouscheté avec ses borrelets et manches ; plus une robbe à usaige de femmes de tafetas noir avec deux corps de mesme, l'un desdicts corps ayant les borrelets de mesme et les manches de velours verd découpées ; plus un cotilhon avec son corps de damas jaune bandé de velours verd avec dentelles d'or ; plus trois aulnes et demy de damas noir ; unes manches de satin noir passamantées de passaman d'or et doublées de thoille d'or ; unes manches de velours noires desquelles le passaman en a esté levé ; une paire de manches de damas noir, découpées, passamantées de passaman d'or et d'argent ; des brassières sans manche, de satin carmoisin rouge, découppées, passamantées de passaman d'argent, doublées de thoille d'argent ; trois pantes de lict de velours cramoisin brun passamanté de passaman d'or et d'argent, les franges de flors et la crespine d'or, deux desdictes pantes doublées de tafetas rouge et l'autre de thoile ; plus un dossier de lict de velours cramoisin, et brun de mesme, avec les armes dudict défunct, doublé de thoile noire ; un ciel de lict de tafetas rouge cramoisin ; trois rideaux de tafetas rouge cramoisin avec une petite contenance ; trois pantes de lict de satin jaune de Bourges avec borderie de velours noir, sans franges ; deux pantes de satin noir avec borderie de satin blanc dessus, sans franges ; une cazaque de gendarme d'escarlate rouge avec borderie de velours violet et blanc, de la compagnie de Monsieur le Compte de Ventodou (Ventadour) ; plus un manteau de femmes de camelot de liste tané passemanté de passemant noir et doublé de reverche violette usée ; plus un jarguot de sarge noire, doublé de tafetas verd ; un pacquet de bandes de velours noir pour faire chausses ; unes brassières de femme de tafetas jaune, contrepoincté de soye rouge ; un devant de robbe de tafetas noir mouscheté ; un paire de calçons de femmes de tafetas rouge incarné (sic), passemanté de passeman d'argent ; deux pacquets de doubleure de chausses verde et rouge ; un devant de manteau de femmes de sarge noire, usé ; un cotelas en forme de malchus, garde noire avec son foureau de cuir ; une espée à dos avec sa garde grise, fourreau de cuir ; autre espée courte à dos, ayant sa garde noire, poignée d'argent, fourreau de cuir ; un baston de brezil avec une espée dedans et la poignée d'yvoire ; un chaufe-lict ; une grande trompe de corne à chasser, avec le bout de cuivre ; autres deux grandes trompes de cuivre retortilhées ; un estuy de bonnets, autre estuy de chappeaux, dans lesquels n'a rien ; deux paires d'estrivières, deux sangles, un portefaiz et une cropière ; une corde sive traict de lyunes ; une celle de cheval, vieille. Plus un vieux bahut dans lequel s'est treuvé une petite malle de cuir ; une petite boete d'acier dans laquelle ne s'est rien treuvé ; une cheze de bois chesne ; une autre table ronde avec tapis verd dessus avec un armoire dessoubz dans lequel n'a esté rien treuvé ; deux chandeliers ; un bassin à laver ; un vaze, deux salières d'estain, le tout de mesme façon ; une petite monstre de cuivre doré avec sa clef rompue ; unes grandes heures dorées sur la tranche ; un livre intitulé : Instructions sur le faict de la guerre, extraictes de Polibe et autres autheurs, couvert de parchemin ; un cachet d'argent, manche de buis ; un trébuchet de Limoges, couvert de cuir rouge surdoré, avec ses balences et poids ; un roüet de pistollet ; une ferrière garnie ; un marteau et un chausse-pied de fer. Plus une malle de bois, couverte de cuir, dans laquelle a esté treuvé un chappeau gris doublé de velours verd, avec son cordon d'argent, et un bonnet de velours noir. Plus les clefz d'un lict de camp de fer.

Le samedi… avons faict ouvrir une vachole (bachole) estant dans ladicte garde-robbe en laquelle a esté treuvé ce qui s'ensuict : Premièrement deux guirlandes garnies d'or et d'argent faux ; un baptisoir de crespe rayé de soye cramoisine et d'or ; un coulet de crespe découppé avec du fillet d'or ; un chaperon de velours noir vieux, garni d'atifs ; une coiffe de satin blanc et cornette de thoille ouvrée ; douze coulets de fillet blanc faicts au razeau, le tout estant dans une cassette de bois ; une toilete de vieux velour blanc, rompue, avec trois chemises de femmes, unes chausses, une masque et deux doubleures de manches de toque d'argent ; une pièce de damas bleu vieux, tirant trois cartiers, coseu au milieu ; une petite robbe de filhe de fustaine blanc à grain d'orge, avec un bas de robbe de mesme ; plus un pavilhon de breceau (berceau) avec sa garniture de trois rideaux de fustaine blanc à grain d'orge ; une chemise de femmes ; dix frezes de femmes, usées. Plus avons treuvé une autre bacholle ouverte vide. Plus un grand coffre vieux, fermant à clef, dans lequel n'avons rien treuvé. Avons aussi treuvé un autre coffre de bois fermant à clef dans lequel avons treuvé : trois pantes de lict de razel ouvrées avec son dossier ; vingt-sept linceulx de thoille de lin ou de chamvre, tant bons que mauvais, plus un linceul de linoble d'accochée ; plus vingt-une nappes de lin ou chamvre, entre lesquelles en y a quatre belles, fort grandes ; trente-trois serviettes fort fines, usées ; seize douzaines et cinq serviettes de chamvre ; cinq tabliers de chamvre. Plus, à une autre garde-robbe de bois, qui souloit servir d'estuves estant dans ladicte chambre, ont esté treuvés les meubles ensuivantz : une paire de patins de femmes de velours cramoisin ; dix paires d'escarpins, tant blancs que noirs et une paire de mulles ; et dans une petite boete ont esté treuvés huict eschevaux de soye de diverses couleurs et cinq douzaines de boutons de soye ; un paire de jarretières de soye verde et autres deux paires de soye jaune et noire ; plus deux aulnes de passeman blanc de soye ; quatre paires de bas de soye, un paire verd, l'autre rouge, l'autre noir et l'autre orangé ; demy-douzaine de bagues d'or, entre lesquelles en y a une ayant un doublet, du poids toutes six d'environ trois escus ; une autre petite caisse de bois de fau, faicte en forme ovalle, en laquelle avoit quatre garnitures de chemises ouvrées ; trois mouschoirs ouvrés ; quatre chappeaux de feutre noir, les trois garnis de velours et l'autre de tafetas avec quatre petits penuchons ; une ceincture de cuir orangé, autre deux ceinctures de velours noir à fers dorés ; demy-douzaine de culiers d'argent, faictes à pied de biche du poids de sept testons ou environ, dans un petit estuy, un drageoir d'argent avec sa petite culier, pesant demy-marc, un bout d'espée d'argent, pesant trois testons ; deux carreaux de tafetas rouge ; une tabalhole ouvrée de razel ; un livre intitulé l'Histoire de Zonnare, livre premier, sans aucun couvert ; un cordon de chappeau de crespe noir ; quatre clefz pendues à un crochet ; trois bources, l'une de cuir, une de satin et et l'autre de laine ; une boete de reliques pour une femme estant en douleur d'enfans, concistant en paternostres, sachet ; demy-masse de fillet noir ; deux petites franges de laine blanche et incarne, du poids de demy-livre ; vingt-deux nappes de Loraine neufves, grandes ou petites, avec un tablier ; trois linveulx de thoile blanche ; deux clefz, l'une grande et l'autre petite ; plus quatre molons de passemant vieux, d'or ou d'argent, poisant environ dix onces. Plus a esté treuvé une petite layette en laquelle avait un esciptoire au bout, dans laquelle a esté treuvé : deux petites bagues d'or du poids de demy-escu ; un sac de thoile blanche dans lequel avons treuvé en monnoye dix livres quatre solz. (Suit l'énumération de tous les papiers, comptes, reçus, obligations, inventaires des châteaux du Cheylar et de Valon, etc.). Et après, nous ont menés et conduicts à une autre chambre appelée la chambre grande, qui est la première à l'entrée de la galerie de pierre, dans laquelle y a une cheminée, une fenestre, demy-crosière garnie de porte et vitre, grilhée de fer. Une petite table carrée de chesne, avec son tracteau et un tapis verd usé ; deux landiers de fer pesant trente-cinq livres ; un buffet vieux, de chesne faict à paneaux, auquel a deux armoires sans serrure, ne rien ; une cheze de chesne aux armes dudit seigneur ; un grand lict de chesne faict à menuserie, garni de coitte, cuissin, une couverte blanche usée, trois pantes et un dossier de satin et ouvraige de laine, le tout faict en broderie avec ses franges de fillet de laine verde et trois rideaux de cadis verd, le tout usé. Plus une cochete de menuserie de chesne, faicte en draperie, garnie de coitte, cuissin et une couverte de tapisserie faicte à foliaiges (feuillages). Plus une autre grande cheze vieille de chesne avec un armoire au-dessoulz, dans lequel n'a esté rien treuvé ; plus une petite cheze garnie de laine usée.

A la garde-robe de ladicte chambre, dans laquelle y a une chaufepanse, a esté treuvé un grand lict de chesne à menuserie, garni de coite, cuissin, et deux couvertes de laine blanche, l'une bonne et l'autre usée, et d'un tour de lict de tapisserie ; plus une cochete de bois chesne de menuserie sans rien dedans.

Après, suivant ladicte galerie de pierre, avons esté conduicts à la Chapelle, qui est joignant à ladicte galerie, qui est voltée, ladicte volte faicte à arcs, dans laquelle a un autel couvert d'une nappe et d'une couverte de cuir et une chazuble de thoille faicte à fleurs, une estolle et maniple, une pierre de marbre, un calice et une platine, d'estaing, deux chandeliers de loton, deux buretes d'estaing et plusieurs images, avec deux missals, deux bancs oratoires couverts de tapisserie de Turquie, une escabelle couverte d'une vieille tapisserie usée, et, soulz ledict autel a un armoire fermant à clef dans lequel ne s'est treuvé que cinq ou six chandeliers de bois. Plus un grand coffre de chesne, fermant à clef, dans lequel s'est treuvé les ornements ensuivantz. Plus à un autre petit coffre de sapin long a esté treuvé une chape de thoile noire unie, les parements de velours noir et broderie de satin blanc à ossements de morts ; plus un drap de velours noir avec la croix de thoille d'argent, pour mettre sur le sépulchre ; un parement d'autel de haut et bas en deux pièces, de velours noir avec la croix de thoile d'argent ; plus une chazuble à dire messe, de velours noir avec les parements tels que dessus, doublée de thoile noire ; deux cortibeaux de velours noir avec les parements telz que dessus, doublés de thoille ; deux estolles et trois maniples de velours noir.

Et de ladicte chapelle, suivant ladicte galerie, avons esté conduicts à une chambre appellée la chambre des Chevaliers, en laquelle avoit une cheminée, une petite fenestre haute, un grand banc vieux. Un lict de chesne faict à draperie garni de coite, cuissin, une couverte à laine blanche, un tapis usé faict à verdure, un tour de lict de canabas couvert de laine faict à ouvraige des fers, avec ses franges de laine, fors que du costé de la role, avec les armes de céans, avec son dossier de tapisserie et trois rideaux de thoile peincte. Une cheze de bois garnie de cuir, vieille. Une cochete de chesne faicte à draperie, garnie de coite, cuissin et une couverte de tapisserie fort usée. Un vieux buffet de chesne avec des armoires sans clefz dans lesquelz ne s'est rien treuvé. Un vieux coffre de bahut.

Et après sommes entrés en une petite estaige voltée, estant au bout de ladicte galerie, appellée lou sivadier, dans laquelle avons treuvé une arche de bois vuide.

Après, avons esté conduicts en une grande estaige, appellée la Galerie haulte, à laquelle a fenestres de trois costés, garnies de portes et vitres. En laquelle galerie avons treuvé un petit pétard de fonte, monté sur deux petites roues ; deux mosquets de fonte, l'un grand, l'autre petit, montés sur des cavalots ; un grand pétard de fer monté sur deux roües ; un buffet de sapin et un bresseau ; plus un grand coffre de bois vieux, dans lequel ne s'est treuvé que quelques vieux papiers de court et autres ne servant de rien ; desvieux filets de chasse de lièvre tous deschirés ; plus une petite cloche pesant vingt livres, ou environ.

Et de ladicte galerie sommes entrés à une chambre appellée de Sainct-Jean et dans icelle avons treuvé deux petits landiers de fer pesans environ neuf livres. Un lict de menuserie de chesne, garni de coite et cuissin, deux couvertes à laine blanche, vieilles, un tour de lict de sarge blanche peincte en vert, avec ses franges de blanc et verd, et trois rideaux de cadis verd ; une chèze vieille de chesne ; une cochete de sapin, vieille et rompue, garnie de coite et cuissin et trois couvertes, les deux blanches et l'autre brune, les deux fort usées ; un vieux coffre de bahut sans rien dedans.

Après, avons esté conduicts à un cabinet un peu plus haut, au costé de ladicte galerie et au-dessus ladicte chambre appellée la chambre de Sainct-Jean, appellé le Cabinet des armes, auquel a esté treuvé un grand mosquet de fer à mesche ; un miroir de cristal ; un sac de cuir, dans lequel s'est treuvé environ quinze livres de poudre ; plus une rondelle de bois ; un baston de maistre d'hostel, de brezil garni d'argent ; plus un autre baston de maistre d'hostel, de jonc marin ; une masse de fer ; une arbaleste à gelet ; deux petits pistolets d'arbaleste ; cinq arquebuses vieilles à mesche et une à roüet ; un paire de bottes de vache ; une grande arbaleste à gelet ; deux petites arbalestes à larmatest ; une grande arbaleste à pied de chèvre ; un grand espieu avec son fourreau de cuir ; quatre petits dardz ; une lance pour courir la bague ; deux alabardes ; un arc de bois d'if ; une forchete de fer ; quarante-quatre morions de diverses sortes ; deux chappeaux de fer, couverts de velours noir ; six vieux habilhements de teste du temps passé ; six autres arbalestes à pied de chèvre ; cinq corcesques, les deux avec fourreaux de cuir ; une hache à façon d'Angleterre sive rancon ; une fourche de fer pour deffendre à une bresche ; deux espées pour les sangliers ; un serbattant ; cinq arquebuses à mesche ; un chaufien ; une escallie ; trois espieus ; une hache de ristre, pour porter à cheval ; trois fourreaux de cuir d'arquebuse ; un piex pour prendre les loups ; un tarayre pour la fontaine ; deux animes garnis de brassals et cuissals ; trois arquebuses vieilles, de fer ; une petite arquebuse de fonte ; un paire de morions et de cuissals ; un estuy pour tenir des flesches ; deux corps de corcelets blancs ; une grande liasse de fillet d'artaut (archal) pour prendre loups et renards ; plus un arnois complet de feu Monsieur ; trois espées, deux dorées et une noire, deux foureaux de velours et l'autre de cuir ; un paire d'estriers, un mors de cheval, et esperons dorés, lesdicts esperons garnis de velours verd ; une dague dorée, foureau de velours noir ; deux forniments dorés, couverts de velours verd, garnis d'oupes de soye, les unes couvertes de crespine d'or ; deux celles armées et deux autres corps de celles vieilles ; deux jacques ; un paire de botines ; un paire de chausses et pourpoinct de satin orangé, découppés, doublés de tafetas de mesme couleur ; un autre paire de chausses et pourpoinct de tafetas orangé, découppés, doublés de mesme ; pourpoinct et chausses de satin blanc découppés, doublés de tafetas verd ; pourpoinct et chausses de velours noir ; une chape de tafetas noir à gros grain, doublée de satin blan découppé avec du tafetas verd au-dedans et deux douzaines de boutons de cristal garnis d'or ; un bénitier de loton ; un ristre à rebras de tafetas noir à gros grain, doublé de satin verd découppé ; une chappe de freze doublée de velours noir, ayant au capuchon trois douzaines de boutons d'or ; une chape de drap noir, doublée de velours noir à double bande ; un bout d'espée d'argent pesant trente solz.

Après avons esté conduicts en une autre chambre appellée la Chambre du bout de la galerie, en laquelle y a fenestres de trois endroicts et costés et une cheminée et deux landiers de fer pesant soixante livres ou environ ; un petit buffet de sapin ; une table de chesne avec son tourteau et un tapis dessus faict à verdure, vieux ; un lict de menuserie de chesne, garni de coitte et cuissin, une couverte de laine blanche, un tour de lict de canabas, ouvré de laine blanche et noire, fort vieux, avec ses franges de fillet de laine noire ; un autre grand lict, ayant les piliers de chesne et les paneaux de sapin, avec son tour de lict et dossier de drap blanc en broderie jaune et rouge, garni de coitte, cuissin et une couverte à laine blanche, avec trois rideaux de fustaine et thoile peincte ; deux chèzes de chesne à menuserie, une escabelle et un taboret.

Après, sommes entrés à la garde-robbe de ladicte chambre, du costé de la cheminée, dans laquelle n'avons treuvé qu'un vieux coffre, et un petit cabinet, estant au derrière de ladicte garde-robbe, dans lequel n'a esté rien treuvé de valeur.

Nous avons esté conduicts à la salle haulte dudict chasteau, appelée vulgairement la Salle des neuf Preux, qui est une salle peincte, en laquelle a une cheminée et trois fenestres crosières, en laquelle ont esté treuvés deux grands landiers ayans le pied montant de loton, pesans le fer ou loton six-vingt livres ; une pele à frire de fer avec le bout de loton ; un escran de sapin ; un taboureau de fau ; sept chèzes de chesne à draperie ou menuserie ; une table longue de chesne, avec ses tracteaux et un tapis verd dessus, usé ; cinq bancz de sapin, un banc à dossier, avec une table derrière ; quatre escabelles de fau à menuserie ; un grand buffet à menuserie de chesne avec deux armoires fermants à clef et deux tiroirs dessoulz, dans lesquels n'a esté rien treuvé ; un grand chandellier de loton à trois chandelles, pendu au milieu de la salle, pesant demy-quintal ou environ.

Et après avons esté conduicts en une autre grand'chambre joignant à ladicte salle haulte, appelée vulgairement la Chambre de Saint-Ubert, en laquelle chambre a une cheminée et une fenestre crosière, garnie de portes et vitres. Et à ladicte cheminée a deux grands landiers ayant les pieds montans de loton, pesans deux quintaux ou plus, estant ladicte chambre tapissée de sept pièces de tapisserie en champ jaune et rouge, où il y a des lettres E et F, ladicte tapisserie fort vieille est déchirée ; plus une table carrée de noyer avec ses tracteaux de chesne faicts au tour ; un lict grand, de menuserie, ayant les pieds tournés et tailhés, garni de coite, cuissin, couverte rouge, et d'une courtepoincte de camelot orange, d'un tour de lict de canabas, ouvré à l'esguilhe de diverses couleurs, avec ses franges rouges et crespines verde, et petite frange dessus un surciel de camelot violet peinct aux armes de la susdicte maison et trois rideaux de tafetas violet et tané ; plus une cochete de chesne à menuserie, ayant coite, cuissin et une pièce de tapisserie à champ noir ; une chèze couverte d'ouvraige de laine ; autre petite chèze couverte aussi d'ouvraige de laine ; autre chèze de chesne qui tourne ; six taboureaux, les quatre garnis dessus, l'un de velours jaune figuré, les autres deux de satin de Bourges rayé et l'autre d'ouvraige de laine faict à l'esguille ; un buffet de chesne faict à menuserie, auquel a deux armoires et deux tiroirs dans lesquelz n'a esté rien treuvé.

Après, sommes entrés à la garde-robbe de la dicte chambre, dans laquelle a une chaufepanse et un lict de sapin, garni de coite, cuissin et une couverte blanche ; plus un banc vieux ; une chèze percée.

Et après, avons esté conduicts au grenier estant sur la dicte chambre appellée de Saint-Ubert, auquel avons treuvé deux grands coffres de bois, vieux, dans lesquels n'avoit rien ; la cage de fer d'un petit horologe, garnie de roües, tout rouillé ; deux celles de litière garnies ; une mesure d'un carton, avec sa razoyre.

Et d'illec sommes entrés à un galetas ayant son entrée sur le susdict grenier, auquel n'avons treuvé qu'une autre cage de fer d'orologe avec quelques roües et une giroüete, le tout fort vieux et de peu de valeur.

Après, sommes entrés à un autre grand grenier, estant sur la dicte salle haulte, dans lequel n'avons rien treuvé que la ruche de cinq barriques à vin et deux poinçons et deux grandes arches de bois de sapin.

Après, avons esté conduicts à autre chambre appellée la chambre basse, estant au fondz de la basse-court, en laquelle a un chaufepanse et une fenestre demy-crosière devers l'orient, garnie de porte et vitres et grilhes par dehors, de fer, dans laquelle chambre a esté treuvé : une table carrée avec ses tracteaux ; un lict de sapin, garni de coite, cuissin, une couverte à laine noire, avec ses rideaux et pantes et contenance de cadis noir sans franges ; une cochete fort vieille, partie de chesne et partie de sapin, garnie d'une coite et cuissin fort vieux et d'une couverte à laine noire ; une cheze de chesne faicte à draperie ; un vieux buffet de chesne avec deux armoires sans serrure.

Et de là sommes entrés à un cabinet volté joignant à ladicte chambre basse et ayant l'entrée par icelle, dans lequel avons treuvé : deux arnois de cheval, rouge ; six images de thoile en plate peincture ; trois trompes de chasse, de corne, l'une à quatre bordz d'argent ; un estuy de cuir d'esguière d'argent, sans rien dedans ; deux gibecières de velours noir, l'une avec sa ceincture de mesme ; un lettrier d'esglize, vieux, en parchemin ; une bible en françois en petit volume, de l'impression de Papois de Pierre Reynauld ; un grand livre vieux, en papier, escript de la main, intitulé La Somme des Collations, en langaige vulgaire du pays ; autres sept petits livres vieux, en papier les aucungs, et les autres en parchemin escript à la main ; un autre grand lettrier d'esglize de parchemin ; un estuy de fauconier garni ; une pistole avec son roüet ; deux grands patrinostres de bois ; le terrier de la terre et seigneurie de Valon en deux grands volumes reliés en noir… ; plus un sac de cuir auquel y a plusieurs papiers de comptes rendus, lettres missives et autres, qui ne servent de rien ; quatre cages garnies de fillet d'archault ; trois tracteaux ; un petit lettrier de bois ; un sac de thoile rompu plein de lettres missives et autres papiers ne servant de rien ; la Cosmographie de Mustère, reliée en veau rouge de grand volume ; un vieux missal et trois petits vieux livres en françois ; une petite caisse vieille de bois dans laquelle n'as esté rien treuvé que quelques petits fers pour prendre les oiseaux ; un vieux coffre de bois et dans iceluy un petit estuy de cuir bazane, dans lequel y a une petite coupe de pierre de diverses couleurs, garnie d'or, avec son couvert de mesme aussi garni d'or, avec quatre perles dessus, dans laquelle coupe y a une petite chesne d'argent au bout de laquelle sont enchâssées en argent deux petites pierres ; plus a esté treuvé audict coffre un sac de thoille auquel a un double ducat à deux testes, un Henry et demy, huict double ducats et demy, huict-vingtz-huict escus soleil, six-vingtz-douze escus pistolets, deux cens cinquante-huict carres de testons et trois testons, montans toutes les susdictes espèces en somme totalle dix-sept cens treize livres, dix solz, six deniers tournois, comptées et nombrées par ledict Costel, conterolleur. Et pour autant que le jour de l'enterrement dudict feu seigneur, que fut dimanche dernier passé, il ne fut faicte aucune aumosne suivant l'intention dudict testateur et que ledict sieur du Pont, assistant à son enterrement, fit publier l'aumosne générale au dimanche ensuivant, qui sera demain, nous, pour faire observer la volonté dudict testateur ez choses pies, avons ordonné estre prins des susdicts deniers la somme de deux cens escus et pour l'estre distribuée demain aux pauvres. (Suit l'énumération des papiers de toutes sorte, quittances, contrats, accords, terriers, etc., trouvés dans le même cabinet voûté). Plus a esté treuvé une layette noire, fermant à clef, dans laquelle a esté treuvé deux bordures d'or esmalhées de noir et de blanc, l'une de vingt-deux canons et l'autre de vingt-quatre, pesans toutes deux vingt escus ; plus un carcan d'or malhé de blanc et noir, tirant vingt-une chiffre, pesant seize escus ; plus trois chesnes d'enfileures d'olives l'une noire et l'autre bleue et l'autre blanche et noire, avec leur gerbe d'or, de petite valeur, lesquelles gerbes sont du poids de cinq escus ; plus un dizain d'olives de verre verd, avec leurs gerbes d'or et un floc de soye verde, avec soye verde, avec la crespine d'or, le tout valant un escu ; plus un colet de razel à petites malhes de soye crue ; deux douzaines de boutons d'argent à longue queue, pesant une once ; deux cœuffes d'accouchée de razel, ouvrées d'or ; quinze boutons de camayeul du Puy, petits, garnis d'or, valeur trois escus ; trois carreures d'or de Bolongne, avec des petits flocs de soye rouge, valeur dix solz la pièce ; un aute carreure de passement d'or et d'argent, usé, du prix que dessus ; trois pièces de riban de clinquan faux, jaune, verd et noir, contenant vingt aulnes ; des liens incarnats de clinquan faux, tirant sept aulnes ; deux chesnes de jays noir, valant quarante solz ; un estuy de cizeaux à femmes, garni de cizeaux et couteaux dorés et d'un poinçon avec son cordon de soye ; une ceincture d'argent, faicte en forme de juzeran, du poids de six onces, avec une bource de velours verd à fonds de satin ; un ordre de St-Michel d'or et esmalhé, pesant deux escus ; un agnus d'argent, rond, pesant un teston ; un cristal cerclé d'argent ; un bas de chausse de soye cramoisine, barré d'or ; un quartier de crespe de soye, blanc et rouge ; deux aureliers de razel, garnis d'or et d'argent, reste un qui n'est garni qu'à moitié ; un autre aurelier, garni de blanc ; un aulne de tafetas cramoisin incarnat ; quatre escoyflons, l'un d'or, l'autre d'or et de poil, les autres deux d'or et d'argent clinquan ; un escoyflon de jayete, rompu ; vingt-un botons de cristal, garnis d'or ; deux aurelier de thoille de linompte, ouvrés d'or et de soye à petites roses ; une aulne de guaze ; une coife de thoille, d'homme, ouvrée de soye cramoisine ; deux escoyflons de jayete ; une pièce de satin blanc ; une rose de Hierico (Jéricho) (Suit l'énumération de divers papiers, reconnaissances, baux à ferme, etc.).

Et le dimanche septiesme jour desdicts mois et an, heure de huict heures de matin, il a esté bailhé des dessusdicts deniers ausdicts sieurs du Pont et Costel, conterolleur, ladicte somme de deux cens escus, de laquelle somme, en nostre présence, et dudict Procureur du Roy, et plusieurs autres parens y assistans, ilz ont distribué la somme de cinq cens vingt-trois livres, cinq solz trois deniers tournois, par ce qu'ilz se sont treuvés à l'aumosne cinq mille deux cens trente-deux paouvres, à chacun desquelz a esté distribué deux solz tournois, suivant ledict testament, et ont rendu, incontinent après ladicte aumosne faicte, vingt-cinq escus, trente-quatre solz, neuf deniers tournois, qui ont esté remis audict coffre.

Et le lundi… avons esté conduicts à une cave, estant au-dessoubz la chambre appellée de Monsieur, à laquelle avons treuvé trois grandes cubes de pierre dans lesquelles n'avoit rien ; un gros tonneau de vin, contenant une pipe ou environ ; six pains de burre ; vingt-quatre fromaiges pesants deux quintaux ; un melard de terre à tenir huille, contenant un quintal et demy ; trois petites botes de cuir, une bouteilhe de cuir et six de verre, couvertes d'ozier ou de pailhe ; une table vieille, pour saller les lards.

Et après sommes entrés à une autre cave, plus bas, qu'est au-dessoubz la grand'tour carrée en laquelle n'avons treuvé que trois barriques de vin et quatre ruches de barriques de vins vuides, et entre les portes desdictes caves y a autres deux cubes de pierre petites et une comporte, mesure de Valon, et aux deux armoires de ladicte cave n'a esté rien treuvé ; plus dans ladicte grand'cave une grande pele de fer (à) queue, pesant huict livres ou environ, et une autre petite sans manche, pesant deux livres ; un petit chandelier de loton, pesant une livre.

Et après sommes entrés à une chambre basse, appellée des serviteurs, joignant ausdictes caves, laquelle a l'entrée par la basse-court, en laquelle chambre a une cheminée ; deux licts garnis, l'un de coitte et cuissin fort usés et de deux couvertes de laine, l'une blanche et l'autre noire, et l'autre lict est garni de coite, cuissin de thoille, une couverte et une pièce de tapisserie, vieilles et deschirées ; un buffet vieux ; une grande arche de bois à tenir farine, rompue ; un vieux bahut.

Et après sommes entrés à une garde-robbe de ladicte chambre, en laquelle y a une petite chaufepanse et un lict garni de coite, cuissin, une couverte à laine rouge, le tout fort deschiré et vieux, une couverte noire et un tour de lict de cadis rouge et jaune, vieux et deschiré ; un banc-dossier vieux et un bahut.

Après sommes entrés à une autre estaige basse appellée la Salle basse, ayant son entrée par ladicte basse-court, en laquelle y a une cheminée et une grande chèze vieille ; cinq ruches de barriques ; une autre grande chèze ; un vieux buffet de chesne, rompu.

Et à une chambre petite, ayant son entrée par la susdicte salle basse, a esté treuvé deux licts de menuserie, à l'un desquelz n'avoit rien, et à l'autre y avoit coite et cuissin et une couverte de laine blanche et les pantes dudict lict de tapisserie de filitin (Felletin) à personnaiges et verdure, avec ses franges de laine verde et rouge, et à ladicte chambre une chaufepanse ; une chèze avec un armoire dessoubz près d'un desdicts licts.

Et aussi sommes entrés à une autre cave voultée, ayant son entrée par ladicte salle basse, dans laquelle n'avons rien treuvé.

A ladicte basse-court a esté trouvé un grand banc-dossier.

Après avons esté conduicts à une autre estaige basse, ayant son entrée par ladicte basse-court, laquelle estaige est voltée et y a deux fours avec leurs portes de fer, l'un à cuire pain et l'autre à pastisserie, dans laquelle estaige n'avons treuvé qu'une ruche de barrique ; deux maicts pour pestrir ; un vieux coffre sans serrure ; quinze grands pains bis sive tourtes ; une chèze ; un sac auquel y a environ deux cartons de son.

Nous sommes transportés à la somelierie, qui a son entrée auprès de la cheminée de la grand'salle basse. Ont esté treuvés deux grands bassins à laver les mains, d'estain, l'un rond et l'autre en forme ovale ; une salière d'argent, pesant deux marcs ; une autre salière d'estain, douze pots d'estain grands ou petits, deux esguières d'estain, une coupe d'estain rompue, une tasse d'estain, une vinegière d'estain, pesant le tout cinquante livres ; le poids d'une petite romaine, tirant cinquante-cinq livres ; un coutteau tailhe-pain ; quatre coutteaux avec leur gaine rompue ; un escusson de fer pour marquer le bestailh ; un autre petit escusson de fer pour marquer la vaisselle d'estain ; six coubles de chiens.

Et après sommes entrés à la cuisine, qu'est près de la grand'salle, en laquelle a une grande cheminée et une fenestre respondant sur la basse-court, à laquelle cheminée a deux landiers de fer pesans demy-quintal ; deux hastiers de fer, pesans autre demy-quintal ; cinq broches de fer grandes ou petites ; trois poiles à frire ; quatre conches d'herain grandes ou petites ; trois chauderons de cuivre grands ou petits ; un grand pot de fer approchant d'une marmite ; deux autres grands pots de fer ; autres trois petits pots de fer ; deux grilhes de fer, l'une grande et l'autre petite ; deux tartières de cuivre pour faire tartes ; deux rachauds sive eschaufelettes, de loton ; deux lèchefrites de fer, une grande et l'autre moyenne ; deux culiers de fer ; autre culier de fer pour escumer le pot, ayant la queue rompue ; un mortier de metail, pesant douze livres, avec son pilon de fer ; quatre couvercles à couvrir pots ; deux cormalières de fer ; une poissonnière de cuivre ; une estemine sive passoir, de loton ; une petite broche de fer pour petits oyseaux ; un valet de fer ; deux trois-pieds sive andelet, de fer ; un petit poilon de cuivre pour les enfans ; un grand bassin d'herain pour servir devant le buffet ; une grand'pale de fer sive rispe pour la cuisine ; une grande table de cuisine avec ses tracteaux.

De ladicte cuisine sommes entrés à une autre estaige voltée, appellée la Salle des serviteurs, joignant à la dicte cuisine et ayant son entrée par icelle et une fenestre grilhée de fer et garnie de portes, respondant sur ladicte basse-court ; une table longue avec trois tracteaux et un long banc de bois, vieux ; un autre banc de la longueur de ladicte table ; un buffet avec deux armoires, l'un fermant à clef et l'autre non.

Et d'illec sommes entrés à une autre petite estaige, appellée le Cabinet de pain, aussi voltée, ayant une fenestre garnie de grilhes, dans laquelle avons treuvé un charnier de bois à trois estaiges ; une petite table carrée avec ses tracteaux ; deux serrures de porte, une grande avec sa clef et l'autre sans clef ; une grue pour prisonniers et ungs fer pour prisonniers ; un poids de quintalière de fer, pesant douze livres ou environ, avec le poids de demy-quintal et d'un carton de fer.

Et incontinant après Anthoinette de Nozières, chambrière dudict chasteau, a rendu et monstré l'estain que s'ensuict : un grand plat ; cinq douzaines et deux plats profonds et autres ; cinq douzaines d'assiettes et deux escuelles à aureilles ; deux olières d'estain, le tout pesant quintal et demy ; huict chandeliers de loton grands ou petits ; un pot à pisser, d'herain.

Nous sommes descendus à une tour ronde, appellée de la terrasse, qu'est au coing de la grande basse-court, à laquelle a une chaufe-panse, trois fenestres bastardes, garnies de portes et vitres ; une petite table carrée de chesne, avec son tracteau ; un banc-dossier faict à paneaux ; une escabelle et un petit buffet de service.

Et d'illec, sommes entrés en deux estables joignans et voltés, qui sont dans ladicte grand'basse-court, dans lesquelz n'avons treuvé que deux chevaux, l'un appellé Le Malhier, de poil bay moraille, eaigé de sept ou huict ans, estimé à vingt-cinq escus, et l'autre est un petit bidet, poil bay clair sur l'alezan, hors d'eaige, estimé à cent solz, lesdits deux chevaux garnis de celles et brides.

Après sommes entrés à un grand grenier estant sur lesdicts estables, auquel y a une fenestre grilhée de fer demy-crosière et autres petites fenestres de tous costés avec une croix de fer, auquel grenier n'avons treuvé qu'une petite table carrée avec ses tracteaux et un petit banc pour le receveur.

Et ce faict, nous sommes transportés à autres deux estables, estans hors ladicte basse-court, près dudict chasteau, sur lesquelz est la granche, appellés lesdicts estables vulgairement l'Estable des estrangers et la Granche du foin, le tout joignant ensemble, dans lesquelz estables avons treuvé trente-huict motons, dix noirs et les autres blancs, estimés à quarante solz pièce, l'un portant l'autre, et un paire de bœufz arans avec leur joug garni, l'un poil castan et l'autre faulve, estimés à quarante-cinq livres ; plus un autre paire de bœufz qu'avons envoié quérir à la montaigne de La Pradelle, l'un poil rouge et l'autre castan, estimés à vingt escus soleil.

Et ce faict, nous sommes transportés à un autre petit estable, appellé le polalher, auquel avons treuvé trois pourceaux grands, deux males et l'autre femelle estimés tous trois à vingt livres.

Et plus n'avons peu procéder au faict dudict inventaire. »

Dans le même cahier on trouve le procès-verbal de la nomination comme tuteurs des enfants, en exécution du testament de leur père, daté du 17 mars 1579, de « messire Jean de Senectere, seigneur de Fontanilhes, chevalier de l'ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, beau-frère dudict feu seigneur de Dienne et messire François d'Aubusson, seigneur de la Folhade, cousin germain dudict feu seigneur ». Le seigneur de Fontanilhes prête immédiatement serment et les clefs du château lui sont remises. Quant à François d'Aubusson, qui n'assiste pas à la réunion, il devra prêter le même serment entre les mains du sénéchal « de Poitiers, de la Haulte-Marche et Limousin » ou de son délégué. Puis, Jean de Senectere exibe une lettre missive « que messire Jean de Dienne, son beau-frère, lui envoia du chasteau de Messiliac peu auparavant son déceds pour son dernier adieu », requérant « luy estre permis d'exécuter et accomplir le contenu en icelle comme servant de codicille ou disposition de dernière volonté dudict défunct ». Lecture est donnée au conseil de famille de cette lettre missive. Jean de Dienne, bâtard, dit La Bastide, et Michel Chaumel attestent qu'elle est signée de la propre main du feu seigneur de Dienne « comme ilz ont dict savoir pour la luy avoir veue signer, et ledict Chaumel a dict aussi que ledict feu seigneur avoit ordonné ladicte lettre et qu'il l'avait inscrite soulz lui… ont dict davantaige que Me Jean Carantelle, chirurgien de Montsalvy, estoit présent quand ledict seigneur ordonna et signa ladicte lettre, laquelle fut incontinent veue et levé au chasteau de Messiliac par les seigneurs comte de Rastinhac, seigneur de Messiliac, le baron d'Espinchal, de Sieugac et de Saint-Antoine, frères…

S'ensuict la teneur de ladicte lettre missive : « Mr mon frère, le malheur de moy a esté tel que je suis esté blessé d'une arquebusade au Mur-de-Barrès, dont il faut que d'icy en hors je vous die à Dieu. Le regret que j'ay à ma mort, c'est pour l'amour de mes pauvres enfans, lesquelz je vous donne et vous supplie très humblement qu'il vous plaise d'en faire comme vostres. Je ne les laisse pas si paouvres qu'ilz n'ayent dix mille livres de rente. Je vous ay faict tuteur de mes enfans ; je vous supplie très humblement pourveoir à leurs maisons. Vous trouverez dans Dienne, dans un coffre, au cabinet bas, que y a cinq cens quatre-vingtz escus ; les arrantiers de Valon m'en doivent cinq cens cinquante-cinq, que sont tombés depuis la St-Jean, et en doilvent autant à ceste dernière saison, que sont au bout de leur assance ; le conterolleur Cotel en doibt autant à la Saint-Gérauld, qui est aussi au bout de son assance ; Me Gérauld devra d'arréraiges environ mille livres de l'année passée ou de ceste icy. Bien est vray que j'avoi faict mettre le bled à neuf livres et demy, je vous prie de le faire remettre à huict. Il y a le prévost de Barbe à qui je doibs mille livres de Saint-Ypolite. Je vous prierai si vous cognoisses que mon ame en soit chargée de l'avoir achepté le lui vouloir faire rendre. J'ay mis dans mon testament comme je veux que mes honneurs soient faictes ; je vous prie les vouloir faire et faire bien prier Dieu pour mon ame, laquelle je vous recommande. Je vous donne mon cheval d'Espanhe et ay donné à La Bastide le courtau blanc et Bonne Grâce et au capitaine Chaumel le Basset. Au demeurant, Mr mon frère, j'ay là-dedans une garsse, qui s'appelle Catherine, laquelle j'ay prinse asses mal à propos ; pour la descharge de mon âme, je luy donne cent escus, lesquelz je vous prie de luy faire deslivrer soubdain et vous prie que si personne luy vouloit faire desplaisir estant retirée à sa maison, ne le permettre et pour l'amour de moy luy tenir la main. Vous trouverez force fillet et force chanvre dans le chasteau ; la garce le vous montrera ensemble mes habits et de feue ma femme, et en y a de fort beaux des miens ; pour les autres vous sçaves bien ce qu'il y a. Je vous donne un autre coup mes enfants. Je donne à Me Gérauld quarante escus et un paire de bœufz qu'il me doibt. Je donne à Fougassou quinze escus et sa vie dans ma maison. Je vous vay dire à Dieu, Mr mon frère, je ne vous verrons jamais plus qu'avec Dieu. Ce sera fin que me recommanderai humblement à votre bonne grâce, priant Dieu, Mr mon frère, que vous donne en santé longue et heureuse vie. Escript de Messiliac, ce 29me juillet mil cinq cens huictante. Votre humble frère à vous faire service. Dienne.

Et en marge est escript : Mr mon frère, je vous recommande ma mère et si elle a affaire de mon bien, je vous prie luy balher ce qui luy sera nécessaire et vous prie de donner quinze escus à mon valet de chambre.

Et au-dessus de ladicte lettre est escript. A Monsr mon frère, Monsr de Fontanilhes, chevalier de l'ordre du Roy, à Nubies. »

Le seigneur de Fontanilhes demande ensuite qu'on lui fixe les sommes quidevront être affectées à l'entretien de chaque mineur et qu'on appose deux serrures à chacun des trois coffres du cabinet voûté, qui sont pleins de papiers qu'on n'a pu inventorier par le menu et ce « tant à l'occasion de l'injure du temps que des troubles qui ont heu cours en ce pays, que aussi pour ce qu'il a nécessairement à faire en sa maison ».

Enfin, Antoinette Gandilhon, de la « Graveyra », vient déclarer qu'elle a procréé des œuvres du feu seigneur de Dienne deux enfants : Jean, âgé de 3 ans, et François, âgé de 9 mois et elle réclame pour eux une pension alimentaire. Sobrier, substitut du procureur du Roy, après avoir pris l'avi du conseil de famille assemblé, reconnaît le bien fondé de ces demandes et y fait droit. Pour les enfants légitimes, François, qui est depuis 4 ou 5 ans étudiant en l'Université de Paris, y sera maintenu encore un an aux mêmes conditions ; Gabrielle et Madeleine, qui sont à l'abbaye « de Lavoyne, au bas pays d'Auvergne », y resteront une année de plus ; Madeleine continuera à habiter Dienne avec sa tante, Mme de Fontanilhes. Quant aux enfants de la Gandilhon, il leur est attribué 3 écus soleil « jusques à ce qu'à la quarantaine dudict défunct il soit autrement pourveu par l'advis des parens et amis desdicts mineurs, qui seront lors assemblés. ».