Archives du Cantal
Cote
Date
Description physique
Liasse, 13 pièces, papier, 7 pièces, parchemin.
Présentation du contenu

Acte par lequel François de Dienne et Patonne de Châteauneuf renoncent au contrat de mariage qu'ils viennent de passer, le même jour, en présence de François, Claude et Paul de Châteauneuf, frères de Patonne, et uniquement pour leur faire plaisir, alors qu'ils avaient conclu entre eux deux un contrat antérieur, qu'ils entendent approuver et ratifier (1490).

Compte, rendu par François de Dienne, écuyer, au service de la maison d'Armagnac, à mesdemoiselles d'Armagnac, dames de Martigné, des dépenses faites par lui dans un voyage à Martigné, pour y accompagner ces demoiselles. Parties de Nogent-sur-Seine, le 13 janvier 1495, ils arrivent au terme du voyage, le 31 du même mois, après avoir passé à « Port-Regnart, Lorès-le-Bocage, Ferrières, La My-Voie, Gyen, Brinon, Salebry, Menetour-sur-Cher, Lommetaulx, Pruniers, La Mothe de Feully, Saint-Sauvier, Hérisson, Montmerault, Saint-Poursaing, La Palice, La Paquauldière, Saint-Saforin, Tarare, Lyon, Vienne, Saint-Valier, Valence, Lorio, Pierrelate, N.-D. des Plans, Orange, Le Tour, près Cavaillon, Oregon, Berre, l'isle de Martigue ». Le compte de la dépense, qui se monte à 57 livres 9 sols 6 deniers tournois, plus 30 livres tournois, que François de Dienne retient « pour partie des gaiges qui lui sont duez, de III années de servir », est approuvé et signé par Marguerite et Charlotte d'Armagnac (1495-1496). (Publié par G. Saige et le comte de Dienne dans les documents historiques sur la vicomté de Carlat, Monaco, 1900, Tome I, pp. 545 et s.).

Lettres royaux portant rescision d'une constitution de rente de 200 écus d'or, rachetable à 2000 écus, faite en 1489 par Marguerite d'Armagnac, fille de feu Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, à François de Dienne et à Patonne de Châteauneuf, qui faisaient partie de la maison (1497).

Opposition faite par François de Dienne à l'entérinement de ces lettres : pièces de procédure, enquête, dépositions de divers personnages relatives à cette opposition (1496-1498).

Faits articulés par François de Dienne pour prouver que cette constitution de rente est valable, ayant été faite en récompense des services rendus à la famille d'Armagnac pour lui et sa femme, Patonne de Châteauneuf (1496).

Enquête faite à Aurillac par Guillaume de la Salle, « docteur en decretz, licencié en loix, lieutenant général de noble et puissant seigneur messire Jousselin du Boys, chevalier, seigneur de Chabannet et d'Angier, conseiller et chambellan du Roy notre sire et son bailly des montaignes d'Auvergne », et maître Etienne Maubert, notaire, à la requête de François de Dienne. Nombreuses dépositions de témoins de toutes les classes de la société, qui viennent tous attester que Patonne de Châteauneuf, appartenant à une noble famille du Berry, avait été emmenée, dès l'âge de 10 ans, au service de Louise d'Anjou, femme de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours ; qu'elle resta près d'elle, au château de Carlat, où tous ceux qui y fréquentaient l'ont vue « belle, saige et honneste » ; qu'elle y a connu François de Dienne, dont le frère de Guyot fut page, puis gentilhomme à gages du duc de Nemours ; qu'elle a pris une large part à l'éducation de Marguerite d'Armagnac, fille de Louise d'Anjou, qui naquit, à Carlat, quelques temps avant que « Mgr de Nemours, son père, s'en allast à Montleheri, au Bien Public » ; qu'après la mort de Louise d'Anjou, elle est demeurée, ainsi que son mari, François de Dienne, au service de ses filles et, en particulier, de Marguerite, en qualité de maîtresse-demoiselle ; enfin qu'elle est morte près d'elle, à Nogent-sur-Seine, vers 1494, ayant passé toute sa vie dans la famille d'Armagnac. Cette curieuse enquête donne de nombreux détails sur le château de Carlat et la cour de Jacques d'Armagnac ainsi que sur les membres de sa famille : Louise d'Anjou, sa femme ; Jean, duc de Nemours ; Louis, comte de Guise ; Marguerite, Catherine et Charlotte, leurs enfants. (Elle a été publiée in extenso par Gustave Saige et le comte de Dienne dans les documents historiques relatifs à la vicomté de Carlat, Tome I, pp. 554 et s.) (15-19 mai 1498).

Condamnation de Marguerite d'Armagnac au paiement de la rente de 200 écus d'or qu'elle avait constituée à Patonne (5 septembre 1498).

Notes privées, probablement d'une dame d'honneur de Marguerite d'Armagnac, sur différents membres de cette famille, notamment les ducs de Nemours, d'Armagnac et de Bourbon. « Touchant Bretanye (Bretagne), Mgr de l'Espine dit que le duc ne lui a pas [fait] fere si bone chère que il avoet accoustumé, quar il est fort malcontent de Mgr de Bourbon à cause du tour que Mgr le Prince et les seigneurs de Bretagne luy ont fet, mes à la fin il luy fist bone chère, mais il ne se recommanda point à Mme de Bourbon… etc. » (1495 ?).

Mots-clés lieu
  • Dienne (Cantal, France)
  • Neussargues (Neussargues-en-Pinatelle, Cantal, France)
  • Carlat (Cantal, France)
  • Monaco
  • Aurillac (Cantal, France)
  • Moissac (Neussargues-en-Pinatelle, Cantal, France)
Mots-clés matière
  • Mariage
  • Contrat de mariage
  • Rente
  • Voyage
  • Procédure
  • Château
Mots-clés personne
  • Dienne, François de
  • Châteauneuf, Patonne de
  • Châteauneuf, François de
  • Châteauneuf, Claude de
  • Châteauneuf, Paul de
  • Armagnac, Marguerite d'
  • Armagnac, Charlotte d'
  • Armagnac, Jacques d'
  • Salle, Guillaume de la
  • Boys, Jousselin du
  • Maubert, Etienne
  • Dienne, Guyot de
  • Anjou, Louise d'
  • Armagnac, Jean d'
  • Armagnac, Louis d'
  • Armagnac, Catherine d'
  • Bourbon, de
  • Armagnac, Bernard d'
  • Châteauneuf, Guillaume de
Partager sur