Echange entre Joachim d'Estaing, évêque de Clermont, représenté par Charles Estaing, chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, résidant au lieu de Cheylade, d'une part, et noble Gabriel d'Escourolle, écuyer, sieur du lieu du même nom, d'autre part ; le premier baille au second les biens et héritages qu'il a acquis depuis un an de noble Jean de Douhet, sieur de la Garde, et qui consistent à un tènement de Veresme, composé de prés et champs, et le second délaisse au premier une grange étable, prés et champs, le tout tenant ensemble appelé del Chambon, contenant en champ 12 cartonnées et en pré 22 journaux et confrontant avec la rivière et le commun de Cheylade, et deux autres prés appelés de la Saigne et del Tries, contenant respectivement neuf journaux et 4 œuvres. Ledit échange fait moyennant la somme de 2610 livres de plus-value payée au sieur d'Escourolle par le dit seigneur évêque (1626).

Vente, par le noble Jean de Braquilhanges, sieur de la Pachevie, à Jacques d'Estaing, seigneur et vicomte de Plauzac, baron du Salhians entre ses autres seigneuries, du pré de Bos sis au lieu de Cheylade, contenant huit œuvres, pour le prix de 1200 livres tournois. L'acte a été passé au lieu de Soubrevèze à la rue publique, devant la maison de Jean Rode, en présence de noble Louis de Laborde, seigneur dudit lieu et de Mirambel (1629).

Autre, faite au même par honorable Jacques de la Brouhe, sieur de Pradines, d'un pré de même nom, sis aux appartenances de Cheylade et contenant six journaux, moyennant la somme de « traize vingtz cinq » livre (1630).

Autre, par Hugues La Brouhe, sieur dou Barde, habitant du village de la Bughe, à Charles d'Estaing, chevalier de Malte, seigneur de Cheylade, du pré del Contal et des champs de las Conches et de la Moleyre, situés aux appartenances du village de Peyremassou, pour le prix de 400 livres tournois (1631).

Compromis entre le même seigneur de Cheylade et Pètre-Jean de Labrouhe, sieur de Condamynes, au sujet des affar, tènement et héritages appelés de Pradines, appartenant à ce dernier et qu'il s'engage à céder audit seigneur en échange de biens de même valeur, à dire d'experts choisis par les parties et qui sont noble Jean de Rochemontez, écuyer, seigneur du Caire, et Jean de Chavarroche, juge de Coudes ; en cas de désaccord entre les experts, ils nomment pour juge « supernumerere » le seigneur de Montbrun et Montclar (1634).

Démission en faveur du même seigneur de Cheylade, par Jacques Vallarcher et Louis Loubeyre, habitant du village des Mouleyres, de tout le droit qu'ils avaient sur huit têtes d'herbage en la montagne de Fontrouge soubro par indivis avec les autres co-tenanciers (1638).

Vente, faite au même par Pettre-Jean de Labroa, sieur de Condamynes, d'un pré appelé Prat le Nohel, situé aux appartenances de Cheylade, contenant trois journaux et confrontant avec la rue publique qui va de Cheylade au pont de Pradines et avec les ruisseau et pré des Pradoux, moyennant la somme de 420 livres, sur laquelle l'acquéreur a retenu celle de 350 livres, à lui due par autre Pettre-Jean de Labroha, sieur de la Chassagne, pour vente d'un cheval, habit et argent pour équipage de guerre et compagnie des ordonnances au service de Sa Majesté en la compagnie de la Reine, sous la conduite dudit seigneur d'Estaing, capitaine et lieutenant de la dite compagnie (1639).

Autre, par Jean Fargheol, notaire royal du lieu de Cheylade, comme mari de damoiselle Jeanne d'Escorolles, fille de feu Jean et de feue Isabeau de Fayet, à Jean d'Estaing, comte de Ravel, seigneur et marquis de Saillant, Rattier, Cheylade et autres places, de tous les droits, actions et prétentions, tant paternelles que maternelles, fraternelles et « sorrorines » qu'il peut avoir en la dite qualité sur les biens provenant de la succession desdits d'Escarolles et Fayet, où qu'ils soient situés, et expressément sur ceux qui se trouvent dans le lieu et justice de Cheylade, consistant en pairies, terres, montagnes, bois, moulins, maisons, granges et étables ; et ce, moyennant la somme de 3000 livres tournois (1666).

Autre, par Louis-Charles dé Bellamy Renou, intéressé dans les droits d'échanges de la province d'Auvergne, à Clermont, à Philippe d'Estaing, chevalier, seigneur comte de Saillans, lieutenant général des armées du Roi, commandant pour sa Majesté dans Namur, représenté par François Pasturel, prêtre, chanoine du chapitre cathédral de Clermont, des droits de lods dus au Roi à cause des mutations qui se feront à l'avenir par échange et contr'échange dans l'étendue de la paroisse de Cheylade, moyennant la somme de 120 livres (1709).