Consulter tout l’inventaire en PDF Sous-série 1 E : titres féodaux et papiers de famille - XIIIe-1909 - 1 E 1-1262 Tome 1 (1 E 1 à 1 E 1074) Fonds de famille et seigneuries Famille de Molin de la Vernède Mots-clés personne Molin de la Vernède (famille de) Brevet d'une partie du terrier de Saint-Mary, reconnu en faveur de noble Léonard de Noyes, écuyer, seigneur baron de Saint-Mary, Saint-Poncy et en partie de Laubayssis, devant Galopin, notaire, le 6 juillet 1620. Reconnaissances en uniformité et pagésie : par divers habitants des paroisses de Saint-Mary-le-Plain et de Bonnac, y dénommés, tant pour eux que pour les héritiers de feu noble Louis de Geneste, sieur de la Chaumette, du mas et tènement de Jeammaniargues, sis en la dite paroisse de Saint-Mary, confrontant avec le chemin qui va de Saint-Flour à Massiac en passant par le lieu de Luser, aux cens annuels de six livres 16 sous dix deniers obole, deux setiers deux quartes de seigle, deux setiers d'avoine, le tout mesure « cessal » du grenier du dit seigneur, plus deux setiers 4 quartes et demie, mesure droite du dit lieu, deux gelines et deux bouades ; par divers habitants de Saint-Mary-le-Plain, parmi lesquels Étienne Sauret, curé, d'une maison, haute et basse, avec cour devant, située au dit lieu, père de l'église et du cimetière, d'autre maison, grange, étable, cour, sol, jardin, sis au même lieu, joignant au chemin qui va au four commun, de bise, et à celui partant de l'église vers Saint-Poncy, du midi et de nuit, etc., au cens de dix sols. Autres lieux y dénommés : Las Triolleyre, Choulles, Luser. - 1620 - 1 E 658 Extrait des reconnaissances consenties par les habitants de Mons, Rivet et Liosargues en faveur de Molin de la Vernède, seigneur de Mons et autres lieux, en 1748, pardevant Moureire, notaire. Entre autres tenanciers : Charles de Tassy, seigneur de la Chassaigne et Coltines, Antoine et Pierre Delcros, de Saint-Flour, Géraud Pagès, notaire de Nauvialle. - 1748 - 1 E 659 Reconnaissances en faveur du baron de Saint-Mary et Alleret, seigneur de Luzer, Chalaniac, Linyrolles, et de l'ancien village de la Roche, à présent en ruine et possédé par les habitants du dit Lynirolles, suivant l'acquisition faite par le dit seigneur de Joseph de Flagac, en date du 6 octobre 1755, devant Gazard, notaire royal à Saint-Mary-le-Plain, y compris ce qui provient de la baronnie de Saint-Mary ainsi que ce qu'il possède dans les villages de Lynirolles et Arches par échange, fait avec Mme de Brion, de certaines rentes qu'il avait dans les dépendances du lieu de La Chapelle-Laurent. - 1755 - 1 E 660 Minute du terrier d'Alleret et dépendances. - 1782-1783 - 1 E 661 « Cayer » de vérification des terriers d'Alleret, Avenaux et dépendances. Entre autre tenanciers : Pierre Philibert dit Tinaud, Pierre Maurand Marsarou, Louis Philibert dit Lebègue, Pierre Bec Parisien, Jacques Mallet dit Bougirou, Louis Chalvet dit Bricanie, Pierre Ragade Blanchou, Pierre Chazerain dit Bagalene, Jean Bec Gardebois, Pierre Chambon dit « Paliassounaire ». - XVIIIe siècle - 1 E 662 Constitution d'une rente et pension viagère de 75 livres par Amable-André de Molin, écuyer, seigneur de Saint-Poncy, demeurant au château de Saint-Poncy, en faveur de sœur Marie-Agnès de Saintherant, de Sainte-Eulalie, sa belle-sœur, religieuse professe dans la communauté des Ursulines de Montferrand ; la dite rente acceptée par dame Marie de Saint-Dominique Montaigut, supérieure, sœur Françoise du Cœur de Marie Barbier, assistante, sœur Françoise de Sainte-Thérèse de Ludesse, zélatrice, sœur Marie de la Conception Malessagne, dépositaire sœur Marie de Saint-Cyprien de Ludesse et sœur Catherine de Saint-Jérôme de l'Inquérade, discrètes et conseillères (1771).Donation entre vifs (en double), faite par dame Marie-Agnès Sainthéran, veuve de Amable-André de Molin de la Vernède, chevalier, seigneur de Saint-Poncy, Alleret, Saint-Mary et autres places, demeurant à Saint-Flour, à Pierre Molin, chevalier, seigneur de Saint-Poncy, son seul et unique fils, demeurant au château de Bonnac, de la possession et jouissance et généralement de tout droit qu'elle pourrait avoir sur la moitié des biens donnés par elle et son mari, en vertu de leur contrat de mariage, à l'un des enfants mâles qui naîtrait d'eux. La dite dame lui donne en outre, en considération de l'amitié qu'elle a pour lui : 1° la moitié du domaine et montagne du Frau, garnie de 20 vaches pleines, ainsi que d'une somme de 240 livres due par le fermier pour le reste du cheptel ; 2° la moitié du domaine et montagne du Chambon et une de 2000 livres due par le fermier pour son cheptel ; 3° la moitié du domaine et montagne de Cibial et des Cergials, garnis de 30 vaches, deux velles de deux ans, deux paires de bœufs « arants » estimés 300 livres, et une somme de cent livres fixée pour « vassives » ; la dite moitié des trois domaines et montagnes étant unie à l'autre moitié donnée par le dit contrat de mariage ; 4° une maison et jardin, sis à Saint-Flour, rue de la Frause, confrontant du levant avec la maison du sieur Valentin, contrôleur des actes, du midi avec les murs de la ville et du couchant avec la maison du sieur Bérault de Loudiers, conseiller au bailliage, la dite maison meublée de trois lits garnis, de 12 fauteuils d'Aubusson, d'une chaise longue en soie, d'un lustre, de 12 couverts d'argent et 4 « culières » à ragoût, d'une « coeullière » à sucre, de 12 douzaines de serviettes, de 12 nappes, de 12 paires de draps, de trois glaces ou trumeaux, d'un feu à la cuisine et des feux dans les appartements, de trois barriques, de cent bouteilles, de cent verres de table, de 4 flambeaux d'argent « aché », de 12 douzaines d'assiettes de « fayence », et d'une poèle de fonte. La donatrice se réserve : la jouissance de la dite maison et de ses meubles sa vie durant, avec faculté de l'habiter ou de l'affermer, d'y faire des embellissements ou non, de la parachever ou laisser dans son état actuel ; une pension viagère de 3000 livres pendant les 4 premières années et qui sera ensuite de 2400 livres, qu'elle regarde comme suffisante pour lui faire passer la finale de ses jours heureusement ; et une somme de 3000 livres dont elle pourra disposer par testament. Le donataire paiera toutes les dettes passives qui grèvent les susdits biens et les rentes constituées à diverses personnes, entre autres aux dames de la Charité de Saint-Flour. Cette donation a été passée dans le parloir de la supérieure des dames de la Visitation de la dite ville, en présence de dame Marie-Gabrielle-Joséphine de Molin de Saint-Poncy, fille et sœur des parties, d'Annet comte de Lastic, chevalier, seigneur de la Vergnette, de Jean-Joseph de la Fage, ancien officier de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Pierre-Augustin de Brugier, chevalier du Tibiron, chevalier de Rochebrune, capitaine au corps royal d'artillerie (1780).Testament de dame Marie-Gabrielle-Joséphine de Molin de Saint-Poncy, novice du monastère des dames religieuses de la Visitation Sainte-Marie de Saint-Flour, laquelle, désirant assurer la paix dans le sein de sa famille et ne voir naître aucune discution parmi ses proches au sujet de la fortune que la Providence lui a transmise par le décès de son père, pleine de religion et de désintéressement pour le bien de ce bas monde, a légué : à Mme Sainthéran, sa mère, une somme de 2000 livres, la suppliant de considérer que c'est elle qui a mis des bornes à son inclination et d'être bien persuadée de son respect et de sa vénération la plus soumise ; à chacune des trois demoiselles de Latga, ses cousines, une rente annuelle de 50 livres pour fournir à leur entretien tout le temps qu'elles recevront leur éducation dans une communauté cloîtrée ou dans une abbaye, et si elles se marient, la somme de 1000 livres payable un an après leur établissement. Elle veut qu'il soit pris sur ses biens une somme de 3000 livres pour son contrat d'« ingrez » (entrée) et sa dot moniale et se réserve une pension annuelle et viagère de cent livres qui commencera dans la huitaine après sa profession. Elle institue son héritier général dans la personne de Pierre de Molin, son frère, ci -dessus qualifié (1780). Acte par lequel le dit Pierre de Molin « penetré et saisi des sentiments de la plus vive reconnaissance qu'il ne peut exprimer et qu'ont grâvé dans son cœur les bienfaits dont vient de le combler ladite dame Marie-Gabrielle-Joséphine, sa sœur, novice dudit monastère, en l'instituant pour son héritier général et universel, vient aujourdhuy la prier, avec les instances de l'amitié la plus sincère et de l'attachement le plus vrai, de considerer que son état, sa situation et les infirmités dont elle pourra être menacée dans les suittes exigent de luy répresenter avec tout le respect d'un frère qui l'aime tendrement que, si elle a mis des bornes à la fixation modique de la pension qu'elle s'est réservée, il se croiroit devenir coupable de déferer à un désinteressement qui n'a point d'exemple, s'il ne s'empressoit point de réparer de son propre mouvement ce qu'il luy eût été libre de faire elle-même, qu'il sent bien qu'il va blesser la délicatesse d'une ame la plus pûre, la plus modeste et la plus désintéressée qu'il se puisse, qui n'est occupée que de Dieu et de son salut, que ces motifs qui seroient peut être faits pour intimider tout autre que luy, luy font esperer de trouver grace auprès d'une sœur, en la suppliant d'accepter, sous le titre de l'amitié qui les unira éternellement, un accroissement de pension d'une somme de cent livres », a prié les notaires royaux Dupré et Vidal de vouloir bien « accepter, au nom de la dite dame, l'engagement le plus sacré et l'obligation la plus solemnelle qu'il contracte vis à vis d'elle » de lui payer annuellement, aux mêmes termes que la pension qu'elle s'est réservée, une seconde somme de cent livres d'accroissement, ce qu'ils ont agréé (1781).Traité passé entre dame Céleste-Claire Gaultier de la Boulaye, douairière de Pierre-Joachim Blanc du Bos, écuyer, seigneur du Bos, Besse, Le Fayer, et autres lieux, demeurant au château du Bos, paroisse de Saint-Pierre-de-Blesle, d'une part, et Pierre de Molin de la Vernède, chevalier, marquis de Saint-Poncy, seigneur d'Alleret, Lignerolles, Luzer, le Fayet et autres lieux, capitaine de dragons, d'autre part, comme donataire de Charles-Antoine Blanc du Bos, ancien curé de Coné, habitant de la ville de Blesle, et subrogé au lieu et place de demoiselle Adélaïde-Félicité Blanc du Bos, héritière bénéficiaire ainsi que le dit abbé du dit feu Pierre Joachim, au sujet des reprises que la dite dame avait à exercer sur la succession de son mari et qui sont fixées à la somme de 9666 livres 19 sols trois deniers, outre celle de 1500 livres pour son douaire (1789). - 1747-1789 - 1 E 663