Parmi les dépenses de 1724 : 18 livres 11 sols, le 29 janvier, pour 135 livres de marrons à raison de deux sols neuf deniers la livre ; le 3 février, jour de la foire de Saint-Blaise, 24 livres 15 sols pour 15 aunes de toile à 33 sols l'aune ; le 15 février, 20 livres 14 sols pour aller chercher les provisions de carême à Clermont ; le 23 février, huit livres pour 4 dindons à 40 sols pièce ; le 3 mars, neuf sols à un garçon pour Iui avoir fait tirer les carpes qui étaient mortes dans le réservoir ; le 9 mars, six sols six deniers pour des clous de glace au cheval de Larivière en allant chercher du beurre et des œufs à Cussac ; Ie 1er avril, 12 livres 15 sols pour 25 livres et demie de beurre à 10 sols la livre, plus 30 sols pour deux canards et une « sarzelle » ; le 22 avril, 50 sols pour deux « lebres » (lièvres), 25 sols pour deux levreaux, 42 sols pour six paires de grives et 18 sols pour une perdrix ; le 2 mai, 30 sols pour « faire tourner » les chapeaux des laquais, plus trois livres à l'homme qui a pris les carpes pendant le carême ; le 3 mai, 25 livres au cordonnier qui travaille dans la maison de Sa Grandeur (Mgr d'Estaing, évêque de Saint-Flour), « en tant moins » de son compte ; le 22 mai, 15 sols pour trois bottes d'asperges ; le 29 mai, cinq livres au « lanternier » pour un arrosoir ; le 8 juin, 30 sols pour une douzaine d'artichauts à deux sols six deniers pièce ; Ie 9 juillet, huit sols trois deniers au tambour qu'on fit battre pour affermer Ies « dixmes » ; le 14 juillet, 38 sols pour vingt truites ; etc.

Mémoire de la dépense depuis l'arrivée de Monseigneur qui est « ce jourd'huy » vendredi 22 septembre 1724. Entre autres : 27 sols pour 4 journées et demie employées à faire carder les matelas du lit de Monseigneur à raison de six sous par jour ; 16 sols huit deniers à un homme qui avait porté une charge de raisin ; trois livres six sols pour cinq paires et demie de poulets à 12 sols la paire ; etc.

Mémoire de la dépense depuis le départ de Monseigneur pour Lavort, le 7 octobre 1724. Entre autres : deux livres pour deux saladiers de « faydiance » qui étaient dus depuis longtemps ; 11 livres 15 sols pour trois chars de bois pour la chambre de Monseigneur, cette dépense est répétée plusieurs fois.

Mémoire de la dépense depuis l'arrivée de Monseigneur de Lavort, le 8 décembre 1724.

Recette de l'année 1724 : reçu de la Libertesse, fermière de Monseigneur, les sommes de 120 livres, 30 livres et cent livres en diverses fois.

Recette de l'année 1725 : vendu, le 14 juillet, 11 setiers de blé seigle des greniers de l'évêché, à raison de sept livres le setier, soit 77 livres.

Emploi de l'année 1725.

Mémoire de la dépense depuis que Monseigneur est parti pour Paris, qui est « ce jourd'huy » 3 mai 1725 : le 28 août, pour faire tirer le nerf d'un cheval, 30 sols ; le 3 septembre, 16 livres un sol à M. Bordonnaud, marchand à Clermont, pour une aune de batiste pour faire des collets à Monseigneur et une garniture de boutons pour l'habit du père Larière ; le 3 novembre, 35 livres sur le compte de Passenaud, sellier, pour du travail fait aux selles des chevaux de Monseigneur de Saint-FIour ou pour les écuries de Lavort ; etc.

Mémoire de la dépense depuis l'arrivée de Mme d'Estaing, du 17 novembre.

Mémoire : de la recette de l'année 1726 ; de la dépense et emploi de la même année : le 6 janvier, une douzaine et demie de biscuits à 15 sols six deniers, deux chopines de vin muscat à 18 sous, une carte de vin rouge pour les domestiques à 12 sols, le tout par ordre de Mme d'Estaing à cause de l'extraordinaire du jour de « Roy » ; le mercredi 6 janvier, une livre de cierges, 18 sols, pour dire la messe à la chapelle pour Mme d'Estaing ; le 24 janvier, une main de grand papier pour la cuisine, 4 sols ; le dimanche 10 mars, jour que Mme d'Estaing entra à la Visitation, 1 livre trois sols de merluche, 4 sols six deniers de riz, 4 sols six deniers d'« arans » blancs, trois sols de lait, sept sols d'huile d'« olif », neuf sols pour deux fromages, neuf sols de fèves, trois sols six deniers de pois.

Mémoire de la dépense depuis le 12 mars 1726, jour que les domestiques ci-après nommés ont été pensionnés par Mme d'Estaing, auxquels on donne deux cartons de blé par mois et deux sols argent par jour et le vin à l'ordinaire. Entre autres domestiques : le père Lacarrière, la Jeanne, la Petaloune, Boy l'estropié.

Mémoire de Ia dépense depuis l'arrivée de Mme la comtesse de Sereys avec son équipage, le 15 mai 1726.

A partir du 29 juin 1726, le reste de l'année manque, les feuillets ayant été coupés.