Consulter tout l’inventaire en PDF Sous-série 1 E : titres féodaux et papiers de famille - XIIIe-1909 - 1 E 1-1262 Tome 1 (1 E 1 à 1 E 1074) Fonds de famille et seigneuries Famille Dusserre Mots-clés personne Dusserre (famille) Obligation, par Jean Foures, demeurant au village de La Peyrusse, paroisse d'Arpajon, à Jean Dusserre, « faure » (forgeron) dudit lieu, de la somme de 13 livres tournois pour vente de blé seigle, payable à la prochaine fête de Saint-Roch (1641). Testament dudit Jean Dusserre, par lequel il lègue : à Jean, François, Guillaume et autre Jean, ses fils, la somme de 30 livres chacun dont la moitié leur sera payée lors de leur mariage ou quand ils auront 25 ans et le reste à raison de cinq livres par an ; à Benèche, sa fille, la somme de « six vingtz » livres tournois payable comme dessus ; à Delphine de Reveil, sa belle-sœur, et à Agnès Dusserre, sa sœur, le pouvoir de demeurer dans sa maison sans payer aucun « louaige » durant six ans, vivant entre elles commodément. Il institue Catherine de Reveil, sa femme, son héritière universelle (1650). Quittance, par Agnès Dusserre, veuve de Guillaume Caylus, à Jean Dusserre, « faure », son neveu, de la somme de 60 livres qui lui était due pour le legs à elle fait par Marguerite Vaissière, veuve de Jean Dusserre, sa mère (1656). Bail pour 4 ans, consenti par Vital Rouzières, prêtre de l'église paroissiale de N.-D. d'Aurillac, à Jean Dusserre, maître forgeron à Arpajon, d'une grange à vachal, sise audit lieu, couverte d'ardoise, avec les sol et jardin y joignant, et du pré de Lestrale, situé au même lieu et au-delà de la rivière de Cère, moyennant la somme annuelle de 55 livres (1663). Autre, fait au même par Pierre Coffinhal, marchand à Aurillac, d'un pré appelé Delpon, contenant trois œuvres, pour deux années à raison de 44 livres par an, payables à la Saint-Géraud, et à la charge par le preneur de ne couper ni ébrancher aucun arbre, mais de prendre des ronces et buissons pour la « fermure » (fermeture) dudit pré (1664). Extrait du testament de Christophe Fonrouge, natif de la paroisse d'Aurillac, résidant à Séville en la paroisse de Saint-Martin, par lequel, après avoir fait sa profession de foi au divin mystère de la très Sainte-Trinité et à celui de l'éternelle unité, Père, Fils et Saint-Esprit, trois personnes distinctes et un seul vrai Dieu, et en tout le reste que « nostre saincte mere Esglize » prêche et enseigne, en laquelle foi il a vécu et proteste vivre et mourir, il laisse ses biens par moitié à ses frères et sœur, résidant au royaume de France, et pour le reste nomme ses héritiers universels Jean Serre et Guillaume Serre, à la charge de faire dire pour son âme la quantité de messes « que monteront quatre pistolles de quatre piastres chacune ». Cet extrait a été traduit d'espagnol en français par Jean Delduc, marchand à Aurillac, traducteur ordinaire des contrats et autres instruments passés en langage espagnol (1667). Quittance, par M. Bancarel, syndic de la communauté des curé et prêtres d'Arpajon, à Jean Dusserre aîné, forgeron, de la somme de dix livres 13 sols, dont six livres pour la neuvaine de feu Jean Dusserre jeune, décédé en « Espainhe », et le surplus pour les distributions manuelles faites auxdits curé et prêtres les trois jours du convoi funèbre, sépulture, neuvaine et bout d'an (1668). Acte par lequel Jean Dusserre, maître forgeron à Arpajon, associe Guillaume Dusserre, aussi forgeron, son frère, et Jean Reveil, habitants du village de Carbonnat, au bail à ferme, à lui fait par les sieurs curé et prêtres d'Aurillac, du sol et « dixme » de Carbonnat pour en jouir conjointement avec Louis Vidalenc, habitant du village de Cavanhac, paroisse de « Gieu » (Giou), à la charge que chacun paiera le quart du travail, que lesdits Guillaume Dusserre et Jean Reveil relèveront ledit Jean de la moitié de sa ferme, qu'ils apporteront chacun son quart du « dixme » d'avoine en la ville d'Aurillac, et que ledit Reveil baillera audit Jean « un paire » de souliers neufs (1670). Obligation, par Jean Dusserre, maître maréchal à Arpajon, à Pierre Cabridens, marchand du village de Serinhac, paroisse de Lunan en Quercy, de la somme de 22 livres 14 sols pour reste de vente de moutons, payable à la Saint-Bathélemy (1678). - 1619-1684 - 1 E 353 Bail à loyer, par Jean Dusserre à Jean Crouzet, maître tisserand à Arpajon, d'une maison et dépendances, four, farinier, cave et jardin au-devant, le tout situé audit lieu, pour six années à raison de 15 livres par an ; ledit bail résiliable au bout des trois premières années, en s'avertissant mutuellement trois mois auparavant (1685). Reconnaissance en emphytéose et perpétuelle pagésie, par Jean Dusserre, maître forgeron, et Jeanne Mole, sa femme, comme « legateresse » de feu Bertrand Lamargie, son oncle, à Mre Henry de Saint-Martial de Puydeval, chevalier, seigneur marquis de Conros, baron d'Aurillac, seigneur des châtellenies de Montal, Labastide, Lissac, Puydeval, Taisses, co-seigneur de Noailles, étant au lieu du sieur de Vaurs à cause du rachat par lui fait par retrait féodal et puissance de fief de Raymond Laborie, marchand de la ville d'Aurillac, des cens et rentes acquises par ce dernier de feu Me Jourdain Leygonie, avocat d'Aurillac, et dépendant de la châtellenie de Vaurs ; ladite reconnaissance comprenant une maison composée d'une salle basse et petite cave à côté, chambre au-dessus et grenier, avec cheminées, et couverte de tuile « plat », d'un jardin au-devant contenant une séterée et d'une grange couverte de paille y joignant, au cens annuel, foncier et perpétuel d'une carte de froment, mesure d'Aurillac, d'un carton de cire, poids de ladite ville, de cinq œufs et de 18 deniers, plus cinq sols pour le droit de guet, le tout payable, savoir les grains à la Saint-Julien, l'argent à la Saint-André et les autres droits et devoirs en temps dû et accoutumé (1685). Vente, par Me Pierre de Vernhes, avocat au bailliage et siège présidial d'Aurillac, à Jean Dusserre, forgeron à Arpajon, d'une terre et buge, appelée autrefois de la Gouteille et de Nageac, à présent de La Boigue-Ponxude, située aux appartenances du village de La Vidallie, contenant cinq séterées et demie et confrontant entre autres avec le chemin royal d'Arpajon au village des Granges, au cens annuel de deux cartes de seigle envers le seigneur de Carbonnat ; ladite vente faite moyennant la somme de 52 livres dix sols dont sept livres dix sols dues à l'acquéreur par le vendeur pour travail ou besogne de son état (1672). Pièces de procédure entre les précédents au sujet de cette dette (1687). Testament de Jean Dusserre, maître maréchal, par lequel il lègue : à Antoine Dusserre, son fils, la somme de 140 livres, payable à raison de 50 livres lors de sa majorité ou mariage, 50 livres un an après et le surplus dans le même délai ; à Bertrand, Jeanne, Agnès, Hélène et Benèche, ses fils et filles, la somme de cent livres dont 40 livres à leur majorité ou mariage et le surplus dans deux ans à raison de 30 livres par an. Il institue Jeanne Lamarghe, sa femme, son héritière universelle, en la dispensant de rendre aucun compte de l'administration de son hérédité lorsqu'elle la remettra à celui de ses enfants que bon lui semblera, lui interdisant néanmoins toute « detraction de quarte, trebelianique et falsidie » (1688). Autre (incomplet) d'Antoine Dusserre, laboureur, qui veut être enseveli dans l'église d'Arpajon et au tombeau de leur maison et lègue : aux curé et prêtres de ladite église vingt livres à la charge de célébrer vingt messes hautes avec diacre et sous-diacre de suite après son décès et honneurs « funeraux » ; à Bertrand Dusserre, maître forgeron, la somme de 30 livres (1696). Mémoire de ce que Dusserre a fourni pour Antoine Sacreste, son beau-frère : « l'aquommodaigue de deux acher pour coupair » le bois, 12 sous ; la « fasson d'une poude » (faux), huit sous ; deux fers de cheval, huit sous ; un « biguos » (hoyau) tout de « naiuf » (neuf), huit sous ; l'« aquommodaigie d'un parrail de quadene » (chaîne), deux sous ; etc. (sans date). Bail à ferme, par Marguerite Dusserre, à Louis Dusserre, maître forgeron, de sa « botyque », pour le prix de 30 livres par an, six charretées de bois et 4 livres de beurre, avec tous les « hutis » nécessaires pour la « fourgure », savoir un gros marteau, trois marteaux de main et un plus petit, un « brochor » avec ses « triquoizes », trois butoirs, trois paires de « triquoizes » à feu, une clavière, une « litre », deux estampes, trois « caucadous », 4 « prechoire » et cinq limes (1724). - 1672-1724 - 1 E 354 Quittance, par les curé et prêtres de la communauté de l'église d'Arpajon, à Jean Delborn et Benèche Dusserre, sa femme, du droit de lods pour la vente faite à ces derniers par Jeanne Lamarghe, leur belle-mère et mère, d'une maison et jardin sis audit lieu (1692). Acte par lequel Jean Delbor, laboureur, reconnaît tenir, à titre de cheptel, demi-croît, profit et perte, de sire Pierre Parizot, bourgeois d'Aurillac, une vache âgée de huit à neuf ans avec sa « veille » de l'année, poil rouge, achetées le 26 juin à la foire de Montsalvy, et ce moyennant la somme de 55 livres 11 sols outre celle de 30 livres dus par ledit Delbor pour cause de prêt (1701). Quittance, par les curé et prêtres de la communauté de Saint-Vincent d'Arpajon, à Mathieu Conturies, maître maréchal dudit lieu, des honneurs funèbres de Benoîte Dusserre, veuve de Jean Delbort, ainsi que de la somme de dix écus par elle léguée à ladite communauté (1730). Autre, par les mêmes à Bernard Flays, de la somme de vingt livres à eux léguée par Marguerite Dusserre pour être employée en messes hautes de dix sols. Cette quittance est signée des sieurs Coffin et Toyre, seuls communalistes lors du décès de ladite Marguerite en 1742, et de M. de Cebié, curé (1761). - 1684-1768 - 1 E 355