Consulter tout l’inventaire en PDF Sous-série 1 E : titres féodaux et papiers de famille - XIIIe-1909 - 1 E 1-1262 Tome 1 (1 E 1 à 1 E 1074) Fonds de famille et seigneuries Famille Delrieu Mots-clés personne Delrieu (famille) Contrat entre sire Antoine Delrieu dit Roussel, marchand, demeurant au village de Buzers, paroisse de Saint-Martin-sous-Vigouroux, et révérende dame Françoise de Relhac, abbesse du monastère de Sainte-Claire d'Aurillac, au sujet de l'entrée en religion de Jeanne Delrieu, sa fille, à laquelle il donne la somme de 750 livres dont 700 livres pour tout droit de légitime et 50 livres pour sa nourriture et entretien pendant une année ; moyennant cette somme payée en doubles et simples pistoles d'or d'Espagne et de « poix », pièces de 16 sous et autre monnaie, par un trou de la grille du parloir, ladite abbesse a promis de donner l'habit de novice à ladite Delrieu, et au cas où celle-ci décèderait pendant le noviciat ou ne ferait pas profession, la susdite donation serait nulle. En outre, ledit Delrieu donne à sa fille, pour le voile et l'ameublement, 22 livres en argent, six linceuls, le voile, ainsi que des nappes et serviettes, qui resteront au monastère dans le cas précité (1627). Testament de Jean Delrieu, prêtre du village de Buzers, par lequel, entre autres clauses, il veut : que les jours de sa sépulture, neuvaine, quarantaine et bout de l'an, tous les prêtres de la paroisse de Saint-Martin soient convoqués et reçoivent chacun et chaque fois la somme de deux sols ; qu'il lui soit fait un « chantier » (office chanté) le lendemain desdits jours, avec distribution de pareille somme. Il lègue : aux curé et prêtres de ladite paroisse 60 livres tournois pour célébrer, chaque jour qui suivra la neuvaine, cinq messes dont 4 basses et l'autre haute avec diacre et sous-diacre et un Libera me, à raison de 4 sols par messe ; à Guillaume Delrieu, son frère, dix livres payables lorsqu'il « ce pourvoira au sainctz ordres de prestrisse » et cinq sols dans le cas contraire (1647). Reconnaissance par Guillaume Delrieu Roussel, du village de Buzers, à François de la Volpillière, écuyer, seigneur dudit lieu, Saint-Martin et autres places, du champ des Fraisses ou de las Lattes, contenant trois séterées, et du pré del Crouzet, contenant la « solle » de dix charretées de foin, au cens annuel de deux sols 4 deniers, deux cartons trois carterons de seigle et un quart de « raz » d'avoine, mesure de Pierrefort, et au double cens dudit argent ès cinq cas suivants : pour le mariage des filles et sœurs dudit seigneur ou pour leur entrée en religion, pour retirer ledit seigneur de prison « estant detenu » prisonnier en fait de guerre, et pour le voyage d'outre-mer et pèlerinage de la Terre-Sainte « en Jerusalem » (1665). Contrat de mariage entre Jean Delrieu, fils de Guillaume Delrieu, marchand, et de Jeanne Pradal, d'une part, et Anne Pagès, fille de François Pagès, marchand, et de Louise Boyer, habitants du village de Nauvialle, paroisse de Valuéjols. La future se constitue en dot 1,800 livres du chef de son père et cent livres du chef de sa mère, sur laquelle somme celle de mille livres lui sera payée le mardi de Pâques prochain et le surplus d'an en an le jour de la Toussaint à raison de cent livres par an ; les parents du futur lui font donation entre vifs de tous leurs biens, à condition qu'ils demeureront dans sa maison leur vie durant et seront entretenus tant de « vivre de bouche que vestementz de corps », et se réservent la somme de 1,300 livres en cas d'incompatibilité (1670). Deux testaments de Guillaume Delrieu, prêtre : par le premier (1687) ; appréhendant de mourir d'un catharre et de ne pouvoir parler, il lègue cent messes aux prêtres de la paroisse de Saint-Martin et cent messes aux Révérends Pères de Saint-Geal, à dire à l'autel privilégié ou du Rosaire, plus à son « aimable » neveu Guillaume Delrieu, étudiant au collège de Saint-Flour, si Dieu l'appelle au sacerdoce, sa chambre garnie de « chères landiers, lict, matela, coitte et cuissin de plume aveq deus catalomes » ; par le second (1689), il donne la quantité de trois setiers de seigle aux pauvres de la paroisse, et surtout aux filleuls et filleules s'il y en a de pauvres, et fait différents legs en faveur de ses neveux et nièces. - 1601-1697 - 1 E 317 Vente par François de la Volpilière, chevalier, seigneur dudit lieu, demeurant en son château, paroisse de Saint-Martin-sous-Vigouroux, à Antoine Delrieu, avocat en parlement, habitant du lieu de Vic, d'une terre appelée de la Mouleinque, contenant sept séterées cinq cartonnées, et de la terre del Poumié, contenant six cartonnées, moyennant la somme de 625 livres dont 114 livres dues par le vendeur à l'acquéreur (1739). Ordonnance du lieutenant particulier du bailliage royal et siège présidial du Carladès à Vic au sujet de la réception de Me Antoine Delrieu, avocat, aux états et offices de président, juge prévôt ordinaire royal civil et criminel et commissaire examinateur en la prévôté du Carladès, et de l'enregistrement des lettres de provision (1749). Certificat d'examen pour l'obtention du grade de bachelier ès droits en l'Université de Toulouse, délivré à Géraud-François Delrieu, de Vic (1755). Transaction entre Jean-Baptiste Gosset, prêtre, chanoine et écolâtre de l'église cathédrale de Noyon et vicaire général de Mgr l'Evêque comte de Noyon, comme exécuteur testamentaire des dispositions de feu Jean Froquières, prêtre, chanoine théologal de ladite église, d'une part, et de Pierre Froquières, prêtre, curé de la paroisse de Saint-Denis-de-Bornel, diocèse de Beauvais, tant en son nom que comme procureur de d'Antoine Delrieu, avocat et ancien juge prévôt du Carladès, et de dame Françoise Froquières, ses beau-frère et sœur, Jacques-Philippe de Mestivier, écuyer, seigneur de Vals, tant pour lui que pour dame Jeanne Froquières, son épouse, MM. les vénérables doyen, chanoines et chapitre de ladite église, MM. les directeurs et administrateurs de l'hôpital général des pauvres enfermés de la ville de Noyon, la communauté des Nouvelles-Catholiques de la Sainte-Famille de la même ville, et Pierre Labordère, sieur de Montfort, écuyer, capitaine de cavalerie, garde du corps du Roi compagnie de Charost, lieutenant commandant en la ville et gouvernement de Noyon, et dame Elizabeth-Charlotte de Poixblanc, son épouse, tous héritiers dudit défunt, d'autre part (1758). Quittance, par Antoine Sobrier de Laubret, écuyer, conseiller du Roi en sa Cour des aides de Clermont-Ferrand, à Antoine Delrieu, avocat en parlement, de la somme de 1,400 livres restant due de la vente de l'office de conseiller du Roi, lieutenant particulier au bailliage et siège d'appeaux du Carladès de Vic (1762). Fermes de la « dixme » inféodée de la paroisse de Vic (1767-1775). Prix-fait de la somme de 525 livres par Géraud-François Delrieu, conseiller du Roi, lieutenant particulier au bailliage de Vic, avec Joseph Delcamp, maître maçon du lieu de Raulhac, qui s'oblige de faire un buron voûté dans la montagne dudit Delrieu au village de Vernet, de six toises de longueur hors d'œuvre sur deux toises de largeur, pied de ville, dans œuvre, de la hauteur du cintre qui lui sera délivré (1776). Vente, par Marguerite Favard, veuve de François-Joseph Maugue-Massis, écuyer, seigneur de la ville et vicomté d'Ennezat, à Géraud-François Delrieu, président, lieutenant particulier au bailliage royal de Vic en « Carladois » et maire de cette ville, de l'office de conseiller du Roi en la Cour des aides de Clermont-Ferrand que possédait son mari, moyennant la somme de 18,000 livres en principal et celle de 600 livres pour pot de vin (1779). Etat des deux domaines de Buzers, suivant l'arpentage qui en a été fait en 1780. - 1702-1790 - 1 E 318 Quittances de rentes dues à la commanderie de Celles à cause des domaines de Buzers (1706-1771). Etat des rentes dues par M. Delrieu sur lesdits domaines aux châtellenies de Vigouroux, de Turlande et du Manyal, à la commanderie de Celles et à la baronnie de Pierrefort (sans date). Compte du fermier du domaine de Vernet, de 1767 à 1775, avec mention du bail consenti en 1763 par demoiselle Louise Laporte, veuve Berauld, à Jean Saint-Pol, du village d'Olmet, pour huit années, moyennant 40 quintaux de fromage, poids d'Aurillac, un quintal et demi de beurre, plus six livres de beurre à la Saint-Jean, 29 setiers de seigle, un veau de lait gras à Pâques, un cochon gras aux Rois, 30 livres de laine sans laver, 25 livres de chanvre peigné moitié mâle et moitié femelle, trois charretées de genêts, deux voyages pour aller chercher deux barriques de vin et les porter à Vic, etc. ; M. Delrieu a commencé à jouir dudit domaine en 1766. A la suite du compte, se trouve la recette de l'onguent de la Bachelerie, ainsi composée : pour une livre, une écuelle d'eau, une livre de beurre sans sel qu'on fait fondre dans l'eau, une livre « regine » (résine), une once de poix de Bourgogne, une once de gros d'abaix sive gomme de sapin, une pincée de vitriol romain, deux cuillerées de miel et deux d'olive ; remuer le tout jusqu'à ce qu'il soit fondu et cuit et ne mettre le miel et l'olive qu'après que le surplus est fondu. Quittances de la rente due à la seigneurie de Comblat sur la terre de la Ginestie (1751-1783). Quittances des vingtièmes et deux sols pour livre dûs à cause des domaines de Buzers et de Mejansac et autres biens, situés dans les paroisses de Saint-Martin et de la foraine de Pierrefort (1779-1788). Memoire de recettes et de dépenses, de 1777 à 1788. Parmi les dépenses : en 1781, payé à la « menete » pour cinq années de gages, à 18 livres par an, 90 livres ; gages du vacher et du pâtre, 87 livres ; en 1783, à une servante d'été, 15 livres ; en 1785, au « cabretaire » de Ladescols pour 30 journées employées à faucher et botter, 12 livres ; en 1787, 81 livres à Pierre Vazelles, grand bouvier, pour ses gages ; etc. - 1699-1788 - 1 E 319 Cahier contenant diverses quittances, de 1575 à 1647, entre autres : celle de la somme de dix livres, par Antoine Brosat, « musnier » au faubourg de Mur (de Barrès), à Raymond del Rieu aîné, de Buzers, en déduction du douaire d'Antoinette Delrieu, sa femme ; avec trois autres de la même somme pour le même objet (fol. 6 à 8 recto) ; celle de la somme de 4 écus sol d'or, à raison de 60 sols pièce, et de deux robes en drap de paysan garnies, par Guillaume Vinhe, del Bousquet, audit Raymond, en déduction de la dot de Catherine del Rieu, sa femme (fol. 9 recto). Autre, de 1645 à 1789, contenant des quittances de cens et rentes. - 1575-1789 - 1 E 320