Contrat de mariage entre Gabriel de Roquemaurel, fils de Pierre de Roquemaurel, seigneur dudit lieu et d'Albiac, et de Marguerite Dejean, dite de Saint-Projet d'une part, et Marguerite d'Espinassol, fille de Pierre d'Espinassol, licencié ès-lois, avocat au présidial d'Aurillac, et d'Agnès de Cayrac, de ladite ville. Le futur apporte 4.000 livres, « qui seront emploiez à sa volonté et plaisir pour le support dudit mariatge, et sera tenu de habiller ladite spouze de habillemens selon sa volonté... et, en cas de prémourance, ledit de Roquemaurel donnera à ladite d'Espinassol la somme de 1.200 livres et, au contraire, ladite d'Espinassol donnera audit de Roquemaurel la somme de 600 livres tournois ». Le père de la mariée donne à sa fille la moitié de tous ses biens (1572).

Extrait du registre des actes de naissance de la paroisse de Cajars : acte de naissance de Jeanne de Roquemaurel, fille de Pierre-Louis de Roquemaurel et de Claude de Faurie. Parrain et marraine : Jean-Joseph de Roquemaurel et Marie-Jeanne de Calmon de Faurie (1722).

Bail à ferme par Jean de Roquemaurel, chevalier, seigneur d'Espinassol et autres lieux, à Pierre Fonrouge et Etienne Delort, son gendre, du domaine d'Espinassol en son entier, à l'exception des château, écurie, jardin et la moitié du champ de Laparra, plus le foin du pré de Lalo, à l'exception des premières et dernières herbes, à charge de payer l'entière dîme au prieur d'Ytrac, « ainsi qu'il pourra s'accommoder avec eux, ledit seigneur bailleur ne voulant s'en charger ». Le bail courra six années consécutives, commençant à partir du 25 mars prochain (1758), paier le prix de 1.000 livres en argent tous les ans, payables en deux termes égaux, le premier à la Saint-Urbain, le second à la Saint-Géraud, cent trente quintaux de fromage, payables à la descente de la montagne, « lesquels fromages seront bons et de recepte », trente setiers de blé seigle, quarante setiers de blé noir et trente setiers d'avoine, lesquels grains seront délivrés, portés et mesurés dans les greniers dudit château, à la Toussaint de chaque année, plus deux cochons, « pour la valeur desquels sera payé audit seigneur, en cas qu'il ne luy conviennent pas, la somme de 36 livres pour chacun d'eux », plus deux veaux de lait « au choix dudit sieur bailleur de tous ceux qui seront dans les estables, l'un à Pasques, et l'autre à la montée des vaches, ou, pour iceux, la somme de 10 livres pour chacun d'eux, au cas qu'ils ne conviennent pas audit seigneur », de plus, deux quintaux de beurre, un quintal de fromage façon roquefort, six paires de chapons, cent oeufs, six livres de beurres frais, deux cent bottes de paille, trente bonnes charretées de bois de chauffage, sept voyages de vin, lesdits preneurs planteront chaque années de leur bail, en présence dudit bailleur, cent arbres tout autour des possessions ou à l'endroit que leur indiquera ledit bailleur, lequel ne sera tenu de leur fournir que le bois nécessaire à la cuisson du pain. Ils iront chercher leur bois de chauffage dans les bois d'Ytrac, en avertissant la veille du jour où ils voudront aller le couper, afin que ledit seigneur le fasse couper devant lui. Plus, ils nourriront quarante moutons dans les communs, et voitureront -la première année seulement- la quantité de dix charretées de pierre de taille et cent bonnes charretées de tuiles. Enfin ils relèveront avec soin tous les piliers des granges, au nombre de quarante, et feront passer deux fois par an les couvreurs sur les toits (1758).

Bail à ferme par Jean de Roquemaurel à Antoine Poux, du domaine d'Espinassol, « tel qu'il a été joui par les précédents fermiers, pour le temps de neuf années, commençant au 25 mars (1783), moyennant la somme de 6.000 Livres » (1782).

Contrat de mariage par devant Delsuc, notaire royal à Aurillac, « dans le grand parloir de l'abbaye royale de Saint-Jean du Buis », entre Jean-Claude de Roquemaurel, chevalier, comte de la Novaille, officier des dragons au régiment de Chartres, fils de Jean de Roquemaurel, seigneur dudit lieu, Espinassol et autres places, et de Jeanne de Roquemaurel, d'une part, et Jeanne-Marie de Peyrac, fille de Guy-Joseph de Peyrac, chevalier, baron de Jugeal, et de défunte Gabrielle-Françoise de Mathieu, d'autre part, ladite Jeanne-Marie de Peyrac, veuve de Benjamin-François-Antoine, comte de Sarret et de Nozières, officier au régiment de Bourgogne cavalerie. La mariée apporte tous les biens, meubles et immeubles de ses parents, à charge de payer à son frère une pension de 4.000 livres, reconnues sur les domaines de Malrieu et de Freydevialle. Le futur apporte également tous les biens meubles et immeubles des ses parents, à charge de leur payer une rente de 5.200 Livres ; moyennant quoi il recevra une somme de 70.000 livres payables par annuités de 10.000 livres. En cas de prédécès, le futur reconnaît à sa femme une rente viagère de 1.200 livres, plus un logement avec les meubles convenables à son état. Fait en présence des susdits et de Narbonne Pelet, abesse, Combaret de Bellegarde, baronne d'Aurillac, Barral, marquise de Fontanges, le marquis de Conros, ci-devant major du régiment de Broglie cavalerie (1782).

Quatre autres exemplaires du même acte.

Contrat de mariage de Joseph, marquis de Cardaillac, chevalier, sieur de Latrayne, Meyragues et autres places, lieutenant de roi en la province de Quercy, fils de feu François-Emmanuel, marquis de Cardaillac, chevalier, sieur de Meyragues, Vegines et autres places, et de Jeanne de Montalembert, d'une part, et Marie-Charlotte de Roquemaurel, fille de Jean-Baptiste, comte de Roquemaurel, chevalier, sieur d'Espinassol, La Noaille et autres places, et de Jeanne de Roquemaurel, d'autre part. Le futur apporte la moitié des biens de sa mère, et la mariée 70.000 livres, qui feront retour à ses parents si elle venait à prédécèder sans enfants. En cas de prédécès, le futur reconnaît à sa femme une rente viagère de 1.200 livres, plus un logement pour elle et ses domestiques au château de Latrayne (1783).

Bail à ferme par Jean de Roquemaurel, sieur d'Espinassol, à Jacques Prunet, fermier du domaine de Valdésert, du domaine d'Espinassol, jusqu'au décès dudit bailleur, moyennant un loyer annuel de 5.900 livres (1787).