- Cote
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- Date
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- Liasse, 8 pièces, papier.
- Présentation du contenu
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Concession, faite par Jean-Baptiste Lacaze, marchand aubergiste à Aurillac, à François Granet, marchand de la même ville, du droit et faculté d'abaisser, élever ou élargir à son gré la fenêtre de la chambre d'une maison, sise rue du Buis, donnant, du côté du levant, sur la cour dudit Lacaze et prenant aussi jour, du côté du balcon, devers la rivière de Jordanne ; ladite maison acquise par ledit Granet pour l'emploi de la légitime de Catherine Lacaze, sa femme. Le concessionnaire ne sera tenu de placer aucun grillage à la susdite fenêtre et il pourra s'opposer à toute nouvelle construction ou élévation qui bornerait la vue du balcon de la maison donnant sur la rivière. S'il devenait acquéreur de la chambre qui est au-dessous de la sienne, ledit Lacaze lui accorde la faculté d'y pratiquer une fenêtre au niveau de la chambre ci-dessus, à condition de la faire griller avec des barres de fer (1768).
Vente, par Gabriel Chaumon, prêtre agrégé à la communauté de l'église paroissiale de Notre-Dame d'Aurillac, à Pierre-Hippolyte Lacaze aîné, négociant de la même ville, d'une maison ou hôtellerie, située rue du Buis et où pend pour enseigne l'Aigle d'or, composée de cuisine, salon, cour, écurie, caves, chambres, granges à foin et greniers, ainsi que de tous les meubles qu'elle renferme, consistant en 11 lits garnis de leurs paillasses, matelas, traversins, « couvertes » et rideaux de rase jaune et bleue, 36 assiettes d'étain pesant 40 livres, deux chaudrons de cuivre rouge pesant 70 livres, une fontaine de cuivre pour la cuisine, deux grandes armoires, un vaisselier, 4 grandes tables, 36 chaises de bois, 12 paires de vieux draps de lit et 32 vieilles serviettes, deux paires de chenets de fer et autres petits effets ; ladite vente faite moyennant la somme de 8.000 livres, savoir 1.000 livres pour les meubles, 1.000 livres pour les « decouverts » et le surplus pour les bâtiments (1783).
Quittance, par ledit vendeur à Géraud Piganiol, prêtre et principal du collège royal d'Aurillac, de la somme de 4.300 livres à compte sur le prix de ladite vente (1789).
Autre, par ledit Lacaze audit Piganiol, son beau-père, de la somme de 5.000 livres en sus de ce qu'il a reconnu à dame Marie-Françoise Piganiol, son épouse, avec promesse de lui en payer l'intérêt au taux de l'ordonnance, sa vie durant (1791).
Testament dudit Lacaze, par lequel, entre autres clauses, il lègue à titre d'institution particulière à Gabriel-Marie, son fils cadet, et à sa fille Agnès la somme de 10.000 livres à chacun, et à Agnès Trabuc, sa mère, 300 livres de pension annuelle et viagère, au cas seulement où elle ne pourrait pas vivre dans la maison de son héritier ; il accorde à son beau-père et à sa femme un logement dans sa maison et à leur choix pendant leur vie ; il nomme son héritier général Géraud-Hippolyte, son fils aîné, au cas qu'il ne démérite pas par des défauts notables, et, dans ce cas, il lui lègue 10.000 livres pour tous droits et lui substitue son fils cadet ; et il institue ses exécuteurs testamentaires ledit Piganiol, son beau-père, et le sieur Gabriel Chaumon, prêtre, auxquels il lègue tout son mobilier (1792).
- Mots-clés lieu
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- Aurillac (Cantal, France) -- Rue du Buis
- Jordanne, la (Cantal, France ; cours d'eau)
- Aurillac (Cantal, France) -- Eglise Notre-Dame
- Mots-clés matière
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- Maison
- Urbanisme
- Vente
- Hôtel
- Quittance
- Testament
- Mots-clés personne
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- Lacaze, Jean-Baptiste
- Granet, François
- Lacaze, Catherine
- Chaumon, Gabriel
- Lacaze, Pierre-Hippolyte
- Piganiol, Marie-Françoise
- Lacaze, Gabriel-Marie
- Lacaze, Agnès
- Trabuc, Agnès
- Lacaze, Géraud-Hippolyte