- Cote
-
- Date
-
- Liasse, 1 pièce, papier.
- Présentation du contenu
-
Testament d'Antoine Guandilhon, dit « Valetou », laboureur, du village de Brugalènes, paroisse de Chastel-sur-Murat, lequel, « estan dans son lict detenu de certaine malladie et infirmité corporelle, neantmoins par la grace de Dieu en bonne disposition de sens, memoire, cognoissance et entendement ainsy qu'il a apparu, considerant qu'il fault finir par mort et qu'il n'y a rien plus incertain que l'heure d'icelle », a légué : 1° à Marguerite, sa fille, issue de son mariage avec feue Jeanne Vigier, et femme de Jean Secheyrou, la somme de cinq sous tournois outre ce qu'il lui a donné avec son fils Charles dans son contrat de mariage ; 2° à Catherine Secheyrou, sa petite-fille et filleule, pour l'amitié qu'il porte à sa mère, la somme de 15 livres tournois payable lorsqu'elle se mariera ou sera majeure ; 3° à sa fille Guiotte, issue dudit mariage, la somme de cent livres outre les meubles et la somme de 400 livres qu'il lui a donnés pour droit de légitime au contrat de mariage dudit Charles son frère, savoir 50 livres lorsqu'elle se mariera et les 50 autres livres à raison de cinq livres par an par forme de « chancere », à la condition de ne pouvoir en disposer si elle ne se marie pas ou n'a pas d'enfants ; 4° à Sébastien et Antoine, ses jeunes fils, la somme de dix livres tournois à chacun pour supplément de légitime, dont cinq livres à leur mariage ou majorité et le surplus un an après ; de plus ils seront nourris et entretenus dans sa maison, ainsi que ladite Guiote, aux frais de son héritier général ; 5° à Catherine Seronnye, sa femme, pour l'amitié qu'il lui porte, la somme de cent livres tournois, payable lorsqu'elle se retirera de la maison du testateur et se fera restituer sa dot, et ce, pour la récompenser des services qu'elle lui a rendus, à la condition qu'elle ne pourra disposer de cette somme qu'en faveur des enfants de leur lit ; 6° à Antoinette, sa fille, issue de son second mariage, un lit garni de deux « couvertes » de laine, 4 « linceulx », un « cuissin » de plume et un « chardenc », deux robes de la valeur totale de 30 livres, un coffre, une vache et 4 brebis garnies, et la somme de 400 livres, le tout payable à son mariage ou à sa majorité pour les meubles et la moitié de ladite somme et le reste à raison de vingt livres par an ; 7° au posthume ou posthumes qui « sont au ventre » de ladite Seronnye, s'ils sont mâles, la somme de 240 livres tournois à chacun, et s'ils sont femelles, les meubles et somme énoncés dans le legs fait ci-dessus à sa fille Antoinette aux mêmes conditions. En outre, le testateur charge son héritier général de payer à Antoinette Pautard, fille de feu Charles Pautard, premier mari de ladite Seronnye, la somme de 200 livres lors de son mariage, en exécution de la promesse faite à la suite du bon marché et prix auquel il acquit par décret les biens immeubles de Jean Pautard « Bourdaille ». Enfin il institue, pour son héritier général, son fils Charles, issu de son premier mariage.
- Mots-clés lieu
-
- Brujalènes (Murat, Cantal, France)
- Mots-clés matière
-
- Testament
- Mots-clés personne
-
- Gandilhon, Antoine
- Gandilhon, Marguerite
- Vigier, Jeanne
- Secheyrou, Jean
- Secheyrou, Charles
- Secheyrou, Catherine
- Secheyrou, Guiotte
- Secheyrou, Sébastien
- Secheyrou, Antoine
- Seronnye, Catherine
- Gandilhon, Antoinette
- Pautard, Antoinette
- Pautard, Charles
- Pautard, Jean