Contrat de mariage entre Etienne-André Daudin, écuyer, seigneur de Breisse, fils de feu Jean-Joseph Daudin, écuyer, et de dame Jeanne de Roux, habitants de la ville d'Aurillac, d'une part, et demoiselle Marianne-Marguerite de Sarret, fille de François de Sarret, chevalier, seigneur de Fabrègues, de dame Toinette de Beauclair, demeurant au château de Fabrègues, paroisse dudit Aurillac. Entre autres clauses, dame Hélène Dabernard, veuve d'Etienne Daudin, écuyer, grand-mère du futur, lui donne tous et chacuns ses biens, à la réserve de 2,000 livres pour en disposer à son gré, d'une pension annuelle et viagère de 300 livres avec un appartement meublé dans la maison sise sur la place de ladite ville, et du bois nécessaire à son chauffage. Les parents de la future lui constituent en dot la somme de 15,000 livres et le futur lui celle de 1,200 livres pour bagues et joyaux qui lui demeureront en propres (1734).

Constitution de rente annuelle et perpétuelle en cens sec de la somme de cent livres au capital de 2,000 livres, faite par ledit Etienne-André Daudin au profit de Raymond Capelle, écuyer, seigneur de Méalet, demeurant à Aurillac, moyennant pareille somme de 2,000 livres payée comptant par ce dernier (1739).

Description et inventaire des biens meubles, effets, titres et papiers, dépendant de l'hérédité de feu Etienne Daudin, faits à la requête d'Etienne Daudin, écuyer, lieutenant au régiment de Vexin infanterie, fils pubère et émancipé et donataire contractuel dudit défunt, demeurant au château de Breisse, paroisse de Jussac. Entre autres objets, se trouvent : dans la petite chambre attenante au cabinet d'assemblée, un lit à l'impériale garni de rideaux de rase verte avec « pantes »et soubassements de la même étoffe, bordés d'un galon citron, d'une couverte, « surciel », pantillons et bonne grace » de taffetas de couleur jonquille, etc., plus trois petites pièces de tapisserie en laine, plus une armoire à 4 « ouvrans » et deux tiroirs « a la vieille mode » avec 4 serrures et clefs dans laquelle il y a parmi divers habits une veste dont les devants sont de damas à fleurs d'argent et les derrière et manches d'un taffetas vert doublé de taffetas blanc ; dans le cabinet d'assemblée, une glace d'environ 20 pouces de large sur 4 pieds de haut avec cadre doré, un tableau représentant saint Sébastien avec son cadre doré, deux pièces de tapisserie en laine à paysage ; dans le placard de la cuisine, six grands et six petits couverts avec 4 cuillers à ragoût, le tout d'argent, pesant six marcs, estimés par Gabriel Bruel, orfèvre à Aurillac, à raison de 48 livres le marc, soit en tout 288 livres ; dans la chambre attenant au salon de compagnie, deux bras de cheminée à porter la bougie en cuivre doré, une lunette d'approche, une paire de petites boucles d'argent avec leurs ardillons et chappes de fer, un pied de roi et un « comparar » avec une « lorniette » d'opéra ; 4 estampes avec leurs cadres de bois couleur rouge, et quelques livres dépareillés pour la plupart ; etc. (1769).

Contrat de mariage entre Pierre Dessales, écuyer, fils de feu Georges Dessales, écuyer, et de dame Marguerite de Labro, demeurant en son château de Toyret, paroisse de La Capelle-en-Vézie, d'une part, et demoiselle Marie-Françoise Daudin Bresse, fille de feu Etienne Daudin Bresse, chevalier, seigneur de Bresse et autres lieux, et de dame Marie-Marguerite de Sarret de Fabrègues, d'autre part (1778).

Donation, par Raymond-Maurice de Molen de Mons, prêtre, licencié en droit, archidiacre de l'église cathédrale de Saint-Flour et grand vicaire de Mgr l'évêque, abbé commendataire de l'abbaye de Beaulieu, à François-Etienne Daudin de Bresse, son neveu breton, lieutenant au régiment de Vexin, de son domaine situé au lieu de la Brousse, paroisse de Coren, sous la réserve de l'usufruit pendant la vie du donateur et à la charge de payer à Mlle Antoinette Daudin de Valdezer, sœur du donataire, demeurant en l'abbaye de Saint-Jean-du-Buis à Aurillac, la somme de cent livres de pension annuelle et viagère (1779).

Contrat de mariage entre Pierre Valette, avocat en Parlement, co-seigneur d'Albin et seigneur de Labro, habitant de la ville d'Albin en Rouergue, d'une part, et demoiselle Marie-Hélène Daudin d'Arfeuille, fille de feu André Daudin, chevalier, seigneur de Breisse, Perier, Treps et Plaux, et de dame Marianne-Marguerite de Sarret de Fabrègues (1780).