Vente, par Bertrand d'Hulmières, chevalier, seigneur de Bassinhac, Cros de Montamat, Le Pouget et autres places, seigneur baron d'Escorailles, Ally, Chaussenac, etc., habitant au château d'Escorailles, paroisse d'Ally, à Denis de Comblat, prêtre de la communauté de Saint-Pierre de Raulhac, demeurant ordinairement au château de Bassinhac, de l'« entier » cens et rente foncière à prendre sur le domaine et village del Pouget, sise en ladite paroisse de Raulhac, ensemble de tout droit de directe et justice, de lods et ventes, de rétention par prélation et tous autres, ainsi que de la dixme appelée de « Lascartieyres » à percevoir sur certains héritages situés dans les dépendances des villages du Pouget, Paliex, Palherols, La Cout, La Bonnetye et autres, avec le droit de chauffage sur le bois de (le nom est en blanc) faisant partie du bois et forêt de La Goulesque ; et ce, moyennant la somme de 1,000 livres payée comptant (1759).

Testament de Jean de Comblat, prêtre, fils de feu Durand de Comblat et Agnès Laborie, étant sur le point de partir pour la Saintonge. Entre autres dispositions, il veut qu'après son décès on lui fasse dire un annuel, de messes et que l'argent et effets qui se trouveront lui appartenir soient vendus pour être distribués aux pauvres ou autres œuvres pies, comme étant biens écclésiastiques. Quant à ses biens paternels et maternels, il les partage entre sa mère et ses frères et sœurs et institue pour héritier universel celui des enfants d'Antoine de Comblat, notaire, son frère, que celui-ci choisira (1756).

Testament de Denis de Comblat, ci-dessus qualifié. Entre autres clauses, il veut être enseveli dans la chapelle du Rosaire, au tombeau des prêtres de la communauté de Saint-Pierre de Raulhac auxquels il lègue la somme de 25 livres annuellement pendant l'espace de vingt ans pour être employée en messes basses, et celle de 200 livres, moitié pour les messes avec diacre et sous-diacre, moitié pour messes chantées seulement, lesdites messes autant que possible de la Vierge et de Requiem. Il donne aux pauvres de ladite paroisse la somme de 30 livres pour être distribuée aux plus pauvres le jour de son enterrement et la quantité de dix setiers de seigle pour être distribuée en pain, moitié le jour de la neuvaine, et l'autre moitié à l'anniversaire. Il lègue à Claire de Comblat, sa sœur, épouse de Me Bersanges, notaire, la somme de 200 livres, et à Antoinette de Comblat, sa nièce et filleule, celle de 150 livres. En outre ; il donne aux pauvres une pièce de toile de 40 aunes laquelle sera distribuée à vingt pauvres dont quatorze de la paroisse de Raulhac et à six de celle de Cros. Il institue ses héritiers « universaux » Antoine de Comblat, conseiller du Roi et son procureur au siège d'appaux du Carladès à Vic, et J. -B. de Comblat, prêtre, curé de Lunières et Saintonge (1770).

Mariage de Me Bertrand de Vareilles de Comblat, avocat en parlement, fils d'Antoine de Comblat, ci-dessus qualifié, et de dame Marianne de Bonnafos, habitants de la ville de Vic avec demoiselle Marie-Madeleine-Rose Bourieu de Boisse, fille de défunts Jean-Louis Bourieu, seigneur de Boysse et autres lieux, et de dame Marie de Fortet, du château et paroisse de Boysse, ladite demoiselle étant pensionnaire à l'abbaye royale et couvent de Saint-Jean du Buys près la ville d'Aurillac attendu sa minorité. Le contrat a été passé au grand parloir de ladite abbaye en présence de vénérable et illustre dame Narbonne Pelet, abbesse, de dame Lacarrière de Saint-Bernard, prieure, et autres dames et religieuses, du consentement, autorisé et assistance d'Antoine Crozet d'Hauterives, secrétaire du Roi et son procureur honoraire au présidial d'Aurillac, oncle paternel et curateur de ladite demoiselle, de Jean-Antoine Falvelly, secrétaire du Roi habituel de la ville de Maurs, son oncle paternel, de Jean-Antoine Falvelly, écuyer, avocat en parlement, habitant à Aurillac, son cousin-germain, d'Amable de Gain, chanoine du chapitre de Saint-Géraud son oncle paternel à la « coutume de Bretagne », de Pierre-Guillaume-Géraud Crozet de la Plaze, écuyer, garde du corps du Roi, compagnie Ecossaise, son cousin issu de germain, et autres parents (1783).