Constitution d'une rente annuelle et perpétuelle de 70 livres, consentie par Jean de Calonne, écuyer, chevalier d'Avesnes, ancien capitaine de cavalerie dans le régiment de Noailles, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, et Philippe de Calonne, son fils, chevalier, seigneur du Monteil et autres places, capitaine en pied dans ledit régiment de Noailles cavalerie, habitants de la ville d'Aurillac et demeurant ordinairement au château du Monteil, paroisse de Saint-Martin de Valois, au profit de Me Jean Parra, notaire royal à Saint-Cernin ; ladite rente représentant les intérêts de la somme de 1400 livres prêtée par ce dernier au sieur de Calonne fils "pour faire et acheter partie de l'équipage qu'il est obligé de faire pour continuer son service" (1742).

Autre par Philippe de Calonne en faveur du même, de la somme de 50 livres au capital de 1000 livres, reçu à titre de prêt (1748).

Inventaire, avec apposition de scellés, des meubles, effets, bestiaux et autres choses dépendant de la succession de feu Philippe-François-Joseph de Calonne d'Avesne, comte de Calonne, chevalier de Saint-Louis, seigneur de Rageau et autres lieux. Entre autres objets, se trouvent : dans le buffet, 12 bouteilles d'Angleterre, trois douzaines d'assiettes "pourcellene", 4 salières, trois cuillers "potageres", trois à ragoût, une grande fourchette à découper, 14 cuillers, 12 fourchettes dont une petite, une écuelle avec son couvert et deux cuillers à sucre, le tout d'argent et aux armes du défunt ; dans une chambre, deux lits à l'impériale garnis d'une étoffe commune couleur citron avec un petit galon vert, les pantes et rideaux piqués du même galon, les chevetières et ciels de lit et première couverture de chacun garnis d'une indienne piquée, trois tableaux représentant le défunt, sa femme et le marquis du Cambon ; dans une alcôve, 4 lits de « can » ou à tombeau à l'usage des enfants ; dans une autre chambre, un lit à l'ange garni de ses pentes et rideaux de couleur citron avec une petit galon bleu, de deux matelas de laine, "coette et cuissin" de plume, garde-paille, deux couvertures piquées, l'une en toile et l'autre en taffetas rayé Bergame demi-usé ; dans la chapelle l'autel garni de deux nappes, du "Lavabo", du "Te igitur" et "Evangile", et couvert d'un mauvais tapis, deux petits "cuissins" pour tenir le missel, un crucifix, deux chandeliers de laiton, un grand tableau à l'image de la Vierge, un petit de chaque côté et six cadres de diverses représentations ; dans une chambre, sept pièces de tapisserie d'Aubusson et une petite pièce en carré au dessus de la cheminée, deux rideaux à la fenêtre d'étoffe de laine couleur aurore pâle, une table en pied de biche, etc. ; levée des scellés à la requête de Louis Lespinats, marchand et ancien agent d'affaires, nommé tuteur des enfants mineurs et impubères de feu Philippe-Joseph de Calonne d'Avesne, comte de Calonne, seigneur du Monteil, Lamaurio et autres places, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et lieutenant de Nosseigneurs les maréchaux de France (1769).

Vente du fief et domaine du Monteil, consentie par dame Marie-Julienne Rodde de Vernières, veuve dudit seigneur de Calonne, et Mathieu de Calonne, comte de Calonne, son fils majeur, officier de cavalerie, à Me Géraud Mabit, notaire royal et procureur au bailliage et siège présidial d'Aurillac ; ledit domaine, situé au village de Cros, paroisse de Saint-Martin de Valois, comprend château, maison de métayer, grange, jardins, prés, terres, bois, "beuges, repastils", et tout ce qui en dépend, la qualité de 28 têtes d'herbages, nobles et allodiales, à prendre dans le nombre de celles qui composent la montagne de Bertrande, situé sur la paroisse de Saint-Projet, et dont le buron, vedelat, et loge à cochons demeureront en commun jusqu'à ce qu'il plaise à l'une des parties d'en construire séparément. La vente est faite moyennant la somme de 40,400 livres, y compris 1,400 livres pour le pot de vin, 6,000 livres pour lemobilier mort et vif, et 6,000 livres pour les 28 têtes d'herbage (1779).

Contrat de mariage entre haut et puissant seigneur Mathieu de Calonne, officier de cavalerie au régiment de Noailles, demeurant au château de Rageau, paroisse de Saint-Cernin, et demoiselle Margerite-Ursule Mabit, fille de Me Géraud Mabit, notaire et procureur ès cour de la ville d'Aurillac, seigneur du Monteil, Larribe et autres lieux, et de feue Marguerite Molinier (1779).