Aurillac Archives anciennes (antérieures à 1790) Série GG : Cultes - Instruction publique - Assistance publique Collège d'Aurillac Mots-clés lieu Aurillac (Cantal, France) Permalien de la notice https://archives.cantal.fr:443/ark:16075/a011328086372oPmUPY.moteur=arko_default_5fe0d0b5a0d5e Enquête sur une rente prétendue sur le prè appelé Iffernet, à la réquisition des 4 prêtres desservant les 4 chapellenies fondées par Jean Lapierre, contre Jehanne Latreilhe, veuve de ferrand de Villeneuve (1544). "Donation faite par Jeanne Latreilhe, veuve de Ferrando de Villeneuve, de la moitié de ses biens pour la fondation d'un collège en la ville d'Aurillac. " (Copies). "... En la ville d'Aurillac... Personnellement establie Dame Jeane Latreilhe... De son bon gré, pure, franche et libre volonté, meue de charité et à œuvre piteuse, spécialement à ce que beaucoup de jeunes enfants lesquels Dieu a doué de bon esprit, par pauvreté de biens mondains et à faute d'estre entretenus à l'escolle et nourris aux lettres, demorent ignorans sans acquérir vertus, moeurs ne scavoir et confus en ignorance. A ceste cause et pour leur pauvrerie de biens mondains pour leur aliment et doctrine, ladite Latreilhe a doné et donne dès à présent par donation entre vifs faite pure, perpétuelle et irrévocable, la moitié de tous et chacuns ses biens meubles et immeubles, noms, debtes, droicts et actions quelconques présents et advenir, pour l'honneur de Dieu et en contemplation et faveur desdits pauvres enfans et de leur doctrine et aliments pour faire construire, édifier, fonder et doter jouxte et selon la concurrence et faculté desdits biens un collège d'escole et estude en ladite ville d'Aurillac, au lieu, qualité, charge, condition, forme et manière que par elle sera advisé de jour en jour... Et en événement qu'elle n'ayt pourveu en son vivant ou le jour die son trespas sur la forme, manière et qualité de ladite fondation et dudit collège, veult dès lors et desjà que le plain droict et authorité de y pourveoir soit dévoleu et appartiene à vénérables personnes messire Jean de Veyre, prieur de Ginoilhac, et Pierre de Combes, receveur pour le roy en son haut pays d'Auvergne, ses cousins, illec prèsens à ladicte donation et charge acceptans tant pour leur regard que pour lesdits pauvres escolliers... Et après son décès et desdits Veyre et Combes, a voleu et ordonné... Que la toutelle provision et disposition, tant des personnes que des biens concernant la conservation et entretènement de ladite fondation, appartienne à deux des seigneurs consuls prééminens et premiers en ordre de ladite ville... Et aux deux bailles de l'esglise Nostre-Dame d'icelle ville, qui lors et pour chascune année escherront et seront esleus... Respectivement appelés avec eulx et y ayant voix conjoinctement un des parents plus prochains et apparans de ladite Latreilhe, hommes tant seulement portant le nom de Veyre, et en défaut... Soyt appelé le plus prochain homme desdits parents... " (31 janvier 1548). Délibération municipale. On décide d'emprunter à Isabeau de Lavassor, veuve de Me Pierre de Combes, l'un des exécuteurs testamentaires de Jeanne La Treille, la somme de 900 l. que le seigneur de Scorailles devait au collège de cette ville. Cette somme qui sera employée aux affaires urgentes de la ville, sera rendue aux exécuteurs testamentaires sur les premiers deniers de la ville (2 avril 1563). Accord entre Nicolas de Talon, docteur en médecine, Bernard Dumas, sr de La Morétie, 1er et 2eme consuls l'année présente, Jean Veyre, sr du Claux, bourgeois, et Me Pierre Bladanet et Antoine Vialar, prêtres, bailes de la communauté des prêtres de l'église Notre-Dame, exécuteurs testamentaires de défunte Jeanne Latreille, d'une part et Jean Martin, sr de Sénalhac, habitant Mur-de-Barrez en Rouergue et François Caldaguès, licencié ès droits, procureur du roi au vicomte de Carlat, héritiers de la moitié des biens de ladite dame. Après procès en la sénéchaussée d'Auvergne et au bailliage d'Aurillac, les parties s'en sont remises à l'arbitrage de Me Pierre Passafons, Jean Parizot, Jean de Montjuou, et François Juéri. Après quoi fut fait partage des biens de ladite Latreille. Les exécuteurs testamentaires ont eu pour leur part le boriage et domaine de Besse, composé de maisons, basse-cour, granges, étables, curtils, jardins, terre, près, bois, pâturages, communs et autres héritages dépendant dudit domaine, avec ses appartenances et dépendances, comprenant l'affar del Meynial et de L'Olm, contenant 8 oeuvres de pré ou environ et 12 sétérées de terre, que ladite Latreille accensait à part dudit domaine de Besse, le prix de 13 1. 10 s. et 10 setiers de seigle, sans y comprendre les meubles, ni le bétail, appartenant aux héritiers ; plus la vente de 13 1. 11 s. 3 d. sur le village de Vendogre ; celle de 14 1. 14 s. 6 d. sur la paroisse de Boisset ; plus la rente acquise de M. de Beauclair, pour le prix de 501 1. ; plus celle de 6 1. 6 s. sur le four de la rue d'Aurenque, avec droit de sécher le blé et de cuire le pain ; plus l'oblige et dette du seigneur de Scorailles montant à 900 1. (1565). Requête de Jean de Veyre, en la cour du bailliage, pour être relevé de juillet l'administration des biens du collège, à cause de son âge. Me Hugues Cabanes, procureur d'office de collège remontre "qu'il y a plusieurs debtes passifs et actifs, lesquels icelui de Veyre ne aultres ne daignent comme administrateurs et ne tiennent compte de lever, mesmes plusieurs cens et rentes appartenant audict colliège, qui prescrivent par faulte de iceulx lever" - Les bailes de l'église Notre-Dame et Jean de Veyre chargent en l'absence des consuls, Me Pierre Espinassol, licencié, "de prendre la charge des papiers" du collège, et Me Pierre Bladanet, prêtre, de faire la recette des rentes (19-30 juillet 1568). Prébendes préceptoriales (1571). Recueil de ventes, parmi lesquelles celle de diverses rentes y mentionnées, venant de l'hérédité de Jeanne La Treille, faite par Antoine Jaulhac, marchand, à Jean Labroha, praticien de ladite ville (10 mai 1587). Amauri de Talon, Charles de Combes, Guy Domps, Antoine Fornols, Jacques Radulphi et Jean Blancher, consuls d'Aurillac donnent la charge, gouvernement et administration du collège à Me Philippe Hervo, lidencié-ès-droit, demeurant à Paris, pour cinq ans "pendant lequel temps a promis bien instituer la jeunesse tant de ladicte ville que dehors, en la crainte de Dieu, bonnes moeurs et autres lettres humaines, selon la capacité des escholiers et le plus conformément que faire se pourra aux exercices, ordre et méthode que les P. Jésuites ont accoustumé de faire observer en leurs collèges. Et par cet estat il sera tenu de faire trois classes de grammaire et une autre pour les abécédaires, faire venir des maîtres régens pour faire lesdites classes, de bonne vie, moeurs et religion catholique, apostolique et romaine, iceux stipendier et entretenir à ses frais et despens, renouveler les estudes et remettre le collège en bon estat, ordre et exercice dans le jour et feste de la saint Rémy prochain venant... Et pour le salaire et récompense dudit Hervo principal et supporter les charges dudit collège durant ledict temps, lesdicts srs consuls ont baillé, quitté, cédé et délaissé audit Hervo principal, tous et chacun les fruits, profits et revenus dudit collège pour ledit temps employer, qui sont et consistent en deux prébendes préceptoriales, l'une de l'église collégiale monsieur St-Géraud et l'autre de l'église Nostre Dame de ladicte ville, le domaine et boriage de Besse, le domaine del Maynial, les rentes de ladicte ville.... Finalement les dits srs consuls ont permis et permettent audict Hervo principal, de prendre chacune année sur chacun escholier forain un escu sol qu'est 5 sols par chaque mois... " (16 mai 1601). Acte par lequel les consuls congédient M" Pierre Lespiau, principal du collège, et nomment à sa place Me Antoine Roques, curé de Mauriac, pour trois ans, moyennant la somme de 700 1. à lui payable quartier par quartier par les consuls (1612). Transaction entre Géraud Destanne, Jean Deluguet et Pierre Contrastin, consuls d'Aurillac, administrateurs des biens et revenus du collège, d'une part, le P. Jean Borie, recteur du collège de Mauriac, d'autre, et Louis Ponthier, prêtre de l'église Notre-Dame dAurillac, Jean Gallois et Anne de Ponthier mariés, d'autre part, sur le procès mu entre Jean Gallois et sa femme et Louis Ponthier, au sujet de l'hérédité de Jean Ponthier. Il est convenu que les legs faits, par celui-ci au collège de Mauriac reviendront au collège d'Aurillac, à charge par celui-ci d'exécuter les charges qui grèvent ces legs (2 septembre 1613). Exemplaires (latin et français) du traité conclu à Toulouse entre les consuls d'Aurillac, assistés de François de Maynard, président au presidial d'Aurillac, et les P. Hiérosme Daudin, visiteur de la province de Toulouse et Nicolas Vilhier, provincial de ladite compagnie en ladite province. "Comme soit ainsi que dès longues années les habitans de ladite ville d'Aurilhac, principale du hault pays d'Auvergne ayant souhaité pour le bien de la religion catholique, apostolique et romaine, pour le service de S. M. utilité de la chose publique, instruction de la jeunesse tant aux bonnes lettres que bonnes mœurs et pour commodités des habitans d'icelle et généralement pour l'aide et consolation de toutes les personnes de ladite ville et pays et de tous les ordres d'icelui d'establir un collège des Pères de ladite compagnie de Jésus, afin d'empescher que l'ignorance et l'erreur qui sont les principes de toute sorte de maux ne se glissent par faulte d'instruction dans les âmes des habitans de ladite ville et pays, ains que par leur soing et vigilance tellement establies qu'à l'advenir on n'aye à craindre les maux que peust causer en une province l'incuriosité ou la négligence de l'eslèvement de la jeunesse à l'honneur et à la vertu... Pour ces causes, la dicte ville, mue... Tant par les deslibérations d'icelle que par le consentement que le corps de la Compagnie présidiale et des principaux membres qui la composent en aurait donné par ses délibérations du 7e du courant mois de février, advis et approbation tant de messire Henri de Noailles, lieutenant du roi en la province, que de révérend père abbé en Dieu messire Charles de Noailles, abbé de ladite ville, évêque de St-Flour..." La ville fournira la permission requise du roi pour l'établissement dudit collège, et lesdits P. accordent ledit collège de leur compagnie sous le nom de collège d'Aurillac avec cinq classes : Rhétorique, humanités, trois classes de grammaire, "sans aucunement se charger des abécédaires", pour "le bon gouvernement desquelles classes, ladite ville tiendra la main à ce que les escoliers et pédagogues qui seront en ladite ville vivent en bonne discipline et selon les lois dudit collège." - La ville paiera 3.000 1. de revenu annuel. - Les P. demeureront exempts de toute garde de nuit et de jour tant aux portes qu'aux murailles, de droit d'entrée de vin et de toutes impositions. - La ville fournira une maison composée de trois corps, le premier pour l'église avec ses appartenances, le second pour les classes avec leurs cours, le troisième et habitation commode pour lesdits Pères, avec l'arrière-cour et jardins séparés. Elle fournira l'ameublement dudit collège et église, comme il est accoutumé dans les collèges et ce pour une fois et sans en ce comprendre la bibliothèque dudit collège pour laquelle ladite ville contribuera moyennant 1.500 1. payables en trois paiements annuels. - Le collège pourra recevoir tous dons particuliers. Même en cas d'augmentation du revenu, les P. ne seront pas astreints à accroître le nombre des classes. Les P. s'engagent à fournir autant de professeurs qu'il pourra en être entretenu au collège dont le revenu est de 1.800 à 2.000 livres. (19 février 1619). Approbation du traité ci-dessus entre les consuls et les jésuites (27 février 1619). Copie du brevet du roi autorisant rétablissement d'un collège de Jésuites dans la ville d'Aurillac (6 septembre 1619). Les consuls remettent au P. Parra, supérieur du collège d'Aurillac le brevet du roi autorisant l'établissement du collège, plus tous les biens de celui-ci : domaine de Besse, d'un revenu de 150 1., affars del Maynial et de Redon, d'un revenu de 60 1., la dîme de 35 setiers de froment estimés 80 1. dépendant de l'hôpital de la Trinité, les deux prés de la Trinité sis aux portes de la ville, d'un revenu de 60 1., la rente de la somme de 200 1. due au collège par les srs Chanut et de Crueghe à cause de l'union faite au collège des chapellenies de Cueilhe, le revenu de 48 1. à prendre sur l'afferme des poids de la ville, 60 1. 10 s. à prendre sur les boutiques de Jean Daudin, Jean Vigier, Guillaume et Bernard Delzons, Pierre Nauthonier, Jean Gallois, Pierre Jaulhac, Géraud Montmulle, Jean Alès, Jean Boissadel, notaire, Jacques Cabanes, orfèvre, Louis Terrisse, Victor Blanc et Antoine Grenier, 60 1. à prendre sur les rentes provenant du rachat de celles de la Charité du St-Esprit, 30 1. sur Pierre Savy, 7 1. sur le four d'Aurenque, 200 1. "sur le tant moins d'une prébende due par l'église N.-D. Au collège", 100 setiers de seigle évalués 200 1. à prendre annuellement sur l'aumônier du chapitre St-Géraud. Les consuls s'engagent à payer annuellement 300 1. en quatre termes, plus les cens et rentes provenant tant de l'ancien patrimoine du collège que de l'hoirie Ponthier. - Les P. seront tenus d'ouvrir le collège et en icelui faire présentement trois classes et les exercices et fonctions de leurs charges proportionnellement à la capacité des écoliers (24 octobre 1619). Délibération municipale portant qu'on présentera requête au roi pour avoir permission d'imposer la somme de 12.000 1. sur la ville et prévôté d'Aurillac pour être convertie en rente constituée et le revenu qui en proviendra être employé à parfaire la somme de 3.000 1. de rente que la ville s'est obligée de payer annuellement pour l'entretien du collège (1er juin 1633). Lettre du P. Jean Filleau du Puy au P. Jean Maltrait, à Aurillac, relative à un procès entre la ville d'Aurillac et le collège. "... Me. Semble que cette affaire se doit terminer à l'amiable avec Messieurs d'Aurillac, acceptant ce qu'aujourd'hui ils nous offrent pour le présent et futur, puisque pour les arrérages passés, la pauvreté de la ville ne leur permet de faire davantage et nous contenter pleinement. Je préfère leur amitié et bienveillance à tous les biens et viendra le temps que MM. Les consuls et autres personnes qualifiées de la ville nous feront plus de bien... " (13 novembre 1636). Délibération municipale relative à l'accord avec les Jésuites (15 mars 1647). - (Cf. E DEP 1500/37). Points à consulter touchant les contrats de fondation et établissement du collège d'Aurillac (XVIIe siècle). Sentence de l'évêque de Rodez, abbé d'Aurillac, par laquelle il approuve et confirme le traité passé entre la ville et les P. Jésuites pour l'établissement du collège et l'union des chapellenies fondées par le sr Cabrol (27 septembre 1647). Brevet du roi autorisant les collèges de Clermont-Ferrand, Aurillac, St-Flour et Mauriac à recevoir des dons jusqu'à la somme de 4.000 livres en plus de leurs revenus ordinaires (20 juillet 1649). Approbation donnée par François Piccolomini, prévôt général de la Société de Jésus, à la fondation du collège et au traité passé avec la ville (17 juin 1650). Remontrance faite par le P. recteur du collège d'Aurillac, aux consuls d'Aurillac, pour faire faire la vérification des bâtiments qui tombaient en ruine (3 décembre 1654). Délibération municipale pour demander permission au roi d'imposer 20.000 1. sur les villes et prévôtés de Maurs et d'Aurillac pour la construction du collège (22 octobre 1655). - (Cf. E DEP 1500/38) Lettre du P. Savenier au P. Vignolle, recteur du collège d'Aurillac : "...Il nous faudra passer un nouveau contrat avec la ville, et si nous y pouvions engager Maurs, cela ne serait que mieux. Gardez-vous d'y souffrir aucune clause qui empêche qu'on ne nous fasse du bien, quand il arriverait que quelqu'un en aurait volonté... Tant plus nous allons, tant plus les dépenses sont grandes, et ce qui suffisait autrefois pour la fondation du collège ne suffit pas aujourd'hui, outre que vous ne devez pas espérer que les vides faits augmenteront au contraire. Gardez vous de vous obliger à poursuivre cette affaire et en faire les frais, mais seulement que nous y emploierons nos amis. Le R. P. Annat n'a pas besoin d'être employé d'abord, ni M. l'Abbé, mais seulement en cas que M. le Garde des Sceaux y fît quelque difficulté. Et lors nous emploierons des personnes fort puissantes... A ce coup on peut mettre les choses, en tel état que nous n'aurons plus bruit avec la ville ni pour l'aumône, ni pour les autres petits revenus. Il faudra nous envoyer tous les actes en forme probante comme de l'état des bâtiments du collège, de l'impossibilité où la ville se trouve de pourvoir à cette nécessité, n'ayant aucuns revenus. Mais vous avez par delà des gens assez intelligents qui sauront bien mettre toutes les dispositions nécessaires.... Le Parlement a occupé l'audience ces deux jours à ouir les avocats pour Arnaud et les Jansénistes et pour la Faculté de théologie de Sorbonne... L'arrêt n'est pas donné, mais nous espérons qu'il sera favorable à la Faculté, comme la justice le veut. Nos gouverneurs des frontières avaient alarmé la Cour par quelque mécontentement. Hier, on donna la nouvelle que tout était d'accord. Cromwell avait demandé que les Huguenots de France fussent remis en l'état où ils étaient au temps d'Henri IV. On lui a répondu qu'on ne traitait pas avec lui de cette matière, non plus que la France ne lui demandait pas à lui de remettre les catholiques comme ils étaient en Angleterre il y a cent ans." (28 novembre 1655). Lettre du P. Davignon au P. Vignolle : "Il sera mieux d'imposer une somme certaine pour employer aux réparations, levables en tant d'années... Il est important que la prévôté de Maurs consente à tout ce dessus, voire je dis nécessaire, car autrement quoi qu'on obtienne ici sur les délibératoires d'Aurillac seuls, c'est bâtir sur le sable, car le moindre habitant de Maurs qui se pourvoierait au Conseil, voire devant l'intendant de la province, arrêterait à tout moment toutes les impositions..." (28 novembre 1655). Copie de procès-verbal de la visite du collège d'Aurillac par Jean Delort, lieutenant-général, et les consuls d'Aurillac, à la requête des Jésuites. Ceux-ci remontrent que "depuis l'année 1619 que lesdits Pères sont establis en cette ville, ils ont été contraints de loger dans des maisons particulières que le corps commun de ladite ville leur a acquises et baillées par provision et d'autant que lesdites maisons ne sont aucunement propres pour leur usage et qu'elles menacent d'une prochaine ruine, de même que le jeu de paume dans lequel ils ont été contraints de faire leurs classes..." Les consuls constatent "que l'église n'est pas encore achevée, qu'il y manque une chapelle du côté gauche en entrant, qu'il n'y a point aussi de sacristie, ni de clocher, ni de rétable au grand hôtel que de bois et de toile peinte... Que le logement dudit collège est celui de l'ancien bâtiment pour les régents séculiers qui y habitaient avant, et qu'il est trop étroit... Qu'il n'y a que trois appartements, dont le plancher est pourri et gâté... Que les étages sont aussi en mauvais état et que les pères et régents n'y peuvent loger qu'avec très grande incommodité... Que la classe qui est à main gauche en entrant peut seule servir passablement... Qu'il est nécessaire de prendre le bâtiment ancien en pied..." La dépense est évaluée à 29.800 livres (14 janvier 1656). - Suit l'attestation donnée par M. de Fortia, intendant, "après avoir procédé à la vue et visite dudit collège, que ledit procès-verbal contient vérité, et comme il s'est passé dix ans, les bâtiments sont encore en plus mauvais état." (9 octobre 1665). Lettre du P. Davignon au P. Jean Agut, Recteur du collège d'Aurillac. Il donnera tous ses soins pour obtenir l'arrêt permettant d'obtenir "les 20.000 1. d'une part et les 2.000 de l'autre." (21 mai 1656). Copie de la requête présentée au roi par les consuls d'Aurillac pour avoir permission d'imposer 20.000 1. pour la bâtisse du collège (1656). Transaction entre les consuls d'Aurillac et le P. Vignole, vice-recteur du collège. - Moyennant le paiement de la somme de 20.000 1. le collège "quittera et déchargera la ville de tout ce que les P. peuvent prétendre contre elle, en vertu des contrats d'établissement dudit collège, faits jusques huy pour raison du bâtiment dudit collège, église, sacristie, classes, etc, comme aussi des ameublements, livres et ornements qu'ils pourraient prétendre..." (25 octobre 1656). Copie de lettre et projet de requête pour être présentée au roi par le collège pour que S. M. permette à la ville d'imposer 20.000 1. pour la construction dudit collège (19 janvier 1657). Lettres patentes du roi portant permission aux collèges d'Aurillac et de Mauriac d'acquérir 3000 livres de revenus autres de ceux qu'ils possèdent par don ou par acquisition (1662). Délibération de la ville de Maurs portant qu'on présentera requête au roi pour avoir permission d'imposer la somme de 7.000 1. sur la prévôté de Maurs pour être employé à la réédification du collège d'Aurillac qui tombait en ruine (12 octobre 1664). Arrêt du Conseil d'État ordonnant l'imposition sur les paroisses des prévôtés d'Aurillac et de Maurs de 20.000 1. en deux années, pour la construction du collège (29 juillet 1666). Emploi de l'imposition de 10.000 1. pour les réparations du collège d'Aurillac : 1.500 1. pour achat de bois de chêne de haute futaie ; 515 1. pour 300 toises d'ais de chêne, etc. (1668). Achat de 100 arbres de haute futaie pour 318 1. (1668). Précepte de Giovanni Paulo Oliva, général des jésuites enjoignant le père Gabriel Garreau, provincial de Toulouse, de nommer un père pour prêcher les exercices spirituels de Saint-Ignace au collège d'Aurillac (1676). Lettre de l'intendant d'Auvergne aux consuls d'Aurillac les priant de contribuer financièrement aux bâtiments du collège de Clermont (1680). Procès-verbal de l'état du collège par les consuls : "Après avoir considéré l'était des corps de logis et classes, et ayant vu leur évidente et prochaine ruine, nous croyons qu'il est inutile de faire des frais à les réparer, car les murailles faisant ventre de toutes parts, ne peuvent soutenir ni les toits qui ne subsistent que par artifice ni les nouvelles poutres et planchers qu'il faudrait mettre par tout. Et ainsi nous jugeons qu'il faut nécessairement commencer à bâtir incessamment par un corps de logis à neuf et ensuite par les classes et par le restant du collège si l'on veut mettre en sûreté tant la vie de tous les religieux qui habitent cette maison que celle de cinq ou six cents escoliers qui risquent visiblement." (19 octobre 1680). Délibération municipale portant qu'on présentera requête au roi pour avoir permission d'imposer la somme de 15.000 1. pour rebâtir le collège qui tombait en ruine (7 mars 1681). Commission du roi et arrêt du Conseil d'État portant que M. de Marle, intendant d'Auvergne, informera le roi de l'état du collège d'Aurillac (23 août 1681). Commission du roi à M. de La Berchère, intendant d'Auvergne, pour donner son avis touchant l'état des bâtiments du collège (16 septembre 1684). Copie de l'avis donné au roi par M. de Vaubourg, intendant d'Auvergne, touchant l'état des bâtiments du collège, et la nécessité de faire une imposition de 20.000 1. (18 juin 1688) : Arrêt du Conseil d'État portant imposition de 20.000 1. en cinq années pour le rétablissement des bâtiments du collège d'Aurillac (31 août 1688). Ordonnance des trésoriers de France à Riom portant que l'arrêt du Conseil et les lettres patentes de S. M. pour l'exécution d'icelui pour l'imposition de 20.000 1. sur l'élection d'Aurillac pour rebâtir le collège de cette ville seront enregistrés au greffe de leur bureau, à Riom (7 janvier 1692). Modèle de requête à présenter à l'intendant pour avoir paiement de la somme de 2.000 1. restant à payer de celle de 20.000 1. imposée pour la construction du collège (XVIIIe siècle). Arrêt du Conseil portant imposition de 2.000 1. sur l'élection d'Aurillac pour les bâtiments du collège (15 août 1715). Délibération municipale : "...On avait eu avis que le roi avait déjà nommé des commissaires pour travailler à la réduction de quantité de collèges du royaume et que celui de cette ville risquait beaucoup d'être supprimé par les mauvaises impressions qu'on avait données au roi et à son conseil de l'estat de ce collège, qu'il estoit très mal basti, qu'il n'estoit fondé que des revenus de l'Hostel-Dieu, que mesme il y avait eu des particuliers qui avaient autrefois sollicité la suppression de ce collège comme fort désavantageuse à cette ville qu'on avait même de violentes présomptions qu'on s'attacherait plutôt à la conservation des villes épiscopales que des autres..." L'assemblée décide "de représenter au roi que le collège de cette ville jouit de 6.000 1. de rente, que les P. Jésuites seront priés d'attester la vérité de ce fait, quoique dans leur établissement ils n'eussent demandé que 3.000 1., que si son bâtiment n'était pas en état, le collège espérait dans peu de temps le remettre ou de ses épargnes ou de la libéralité des particuliers, ou au moyen de la somme de 15.000 1. dont la ville lui avait permis d'obtenir de S. M. l'imposition sur la province... Que si Orillac n'était pas une ville épiscopale, c'est que son abbé, lors de l'érection d'un second évêché dans la province refusa cet honneur que St-Flour accepta... Qu'au reste, elle est infiniment plus considérable que toutes les villes de la Haute-Auvergne..." (3 juillet 1685). Lettres patentes du roi portant confirmation de l'établissement du Collège des Jésuites à Aurillac (décembre 1690). Copie d'arrêt du Parlement de Paris portant qu'avant de procéder à l'enregistrement des lettres patentes du roi pour la confirmation de l'établissement du collège, il sera informé de la commodité ou incommodité que peut causer ledit établissement. Copie de la délibération de la ville pour faire informer de la commodité ou incommodité du collège d'Aurillac (23 janvier 1691). Enquête de commodo et incommodo faite par Jean Gourlat, lieutenant particulier au bailliage et présidial d'Aurillac. Toutes les personnes qui déposent sont unanimes à affirmer les avantages que procure le collège à la ville (24 janvier 1691). Contrat passé entre les consuls d'Aurillac et le P. Hugues Parra, supérieur du collège pour la fondation de trois classes de grammaire. - (Cf. E DEP 1500/36). - Déclaration portant jouissance de l'affar Delom en faveur du collège (19 mai 1631). Contrat entre les consuls d'Aurillac et le P. Parra portant "qu'il y a nombre d'escoliers capables d'estre d'une plus haute classe que celles de grammaire, savoir d'une classe d'humanité". Les consuls s'engagent à payer une somme annuelle de 400 1. pour la fondation de cette classe (26 septembre 1621). Contrat entre les consuls d'Aurillac et le P. Jean de Masso, syndic du collège portant établissement d'une classe de rhétorique, pour lequel les consuls s'engagent à payer annuellement 100 1. jusqu'à ce que le revenu de 3.000 1. porté par le traité de fondation du collège soit parfait (28 décembre 1623). Information au sujet de 70 1. dues par la ville au Collège pour la classe d'humanités (1636). Copie de la quittance de 70 1. donnée par le P. Jean Maltrait, procureur et syndic du collège aux consuls, ladite somme en augmentation de la pension donnée par la ville (2 janvier 1637). Délibération de la ville pour l'établissement d'un cours de philosophie au collège (30 juillet 1638) - (Cf. E DEP 1500/36) Traité passé entre les consuls d'Aurillac et le collège pour l'établissement d'un cours de philosophie. La ville s'engage à payer 500 1. par an (6-9 septembre 1638). Travaux faits au collège. Comptes et quittances. - Quittance de 236 1. par Pierre Bruges et Martial Trel, maçons, pour réparation "de la grande église du collège" (10 novembre 1632) ; - de 300 1. par les frères Guary, maçons, pour construction de deux maisons et quatre boutiques (6 octobre 1652). - Prix fait des dites maisons et boutiques (2 avril 1652). - Prix fait par Antoine Delmas, maître charpentier, de la charpente de deux maisons à construire entre l'église du collège et la maison de Me Lascombes, avocat, moyennant 200 1. et 20 setiers seigle (4 mai 1653). - Compte des 2 livres qui ont été pris à la boutique de Rivière pour le collège (1er mars 1656). - Comptes de Dabernard, peintre vitrier, pour travaux au collège (12 février 1657). - Prix fait par Jean Carrier, maître charpentier, pour réparations au château de Cologne, paroisse de Naucelles, appartenant au collège (16 décembre 1684). - État de la dépense faite par le collège pour la bâtisse de celui-ci (1686). - Quittance de François Lavinhe, et Jean Falgueyrats, laboureurs, de 228 1. 15 s. pour le paiement de 305 setiers de chaux (22 mars 1687) ; - par Claude Salvatges et Jean Courrier, laboureurs, de 268 1. pour deux chaufournées de chaux (1687). - Prix fait par François Brugier dit Vignoles, me maçon, pour la démolition "du bâtiment où était la congrégation des messieurs", et d'autres bâtisses, moyennant 160 1. (12 décembre 1689). - Prix fait par Jacques Courtiol, me maçon, pour démolition de diverses murailles et réparations, moyennant 400 1. (5 mars 1689). - Prix fait par Jean Roche, maître architecte de Mauriac, pour la continuation jusqu'à la rue "du bâtiment ja commencé", moyennant la somme de 4.000 l. (25 mars 1690). - Prix fait par Jean Carrier, me charpentier, de réparations à faire au couvert de l'église du collège (6 décembre 1696). - Brouillon de devis pour la construction de l'église du collège : "l'esglise doit avoir une chapelle à chaque costé avec son frontispice, constant de ses colonnes et pilastres, arc, architrave, frise, corniche et tympan, le tout d'ordre composite de belle pierre de taille régnant tout le long de l'Église et un cordon au hault enceignant pareillement toute l'église au dessus des fenestres qui seront cinq de chaque costé, haultes en leur jour de sept pieds, et larges trois pieds, deux fenestres en la muraille du fonds de mesme proportion et une grande rose entre ces deux fenestres, plus deux portes aux deux murailles costières pour l'entrée, chacune avec sa colonne et autres pièces de la suite, sans comprendre le grand portail sur la rue plus quatre tribunes à chaque costé de l'église avec leur ouverture embellie d'architecture de pierre de taille de la hauteur de quatre pieds pour le jour et six de large et sept en toute la hauteur... Le prix de l'œuvre est 13.000 1." (XVIIe siècle) etc. Chapellenies de Carlat. - Fondation par Eléonore de Bourbon de deux chapellenies dans l'église de Carlat. Les revenus sont assignés sur les paroisses de Ladinhac, Vie, Thiézac, etc. (31 août 1469). Recueil de reconnaissances faites au roi par les deux chapellenies de Carlat. - Dotation faite par Jacques de Nemours, vicomte de Carlat, aux dites chapellenies, avec un mandat dudit vicomte aux paysans, sur qui il a assigné ladite dotation, de la payer aux chapelains des dites chapellenies. - Extrait du terrier du roi des villages de Teissières, Montimart, Las Lates et Las Martres (1469-1535). Copie de la requête présentée au roi par la ville d'Aurillac pour obtenir l'union des chapellenies de Carlat au collège d'Aurillac (XVIIe s.). - Brevet du roi Louis XIII qui unit à perpétuité les chapellenies de Carlat au collège d'Aurillac (8 juin 1619). - Brevet de Marie de Médicis, duchesse d'Auvergne, par lequel elle se départ en faveur du collège du droit de collation des chapellenies de Carlat (12 août 1622). - Arrêt contradictoire du Conseil privé qui maintient le syndic du collège d'Aurillac en la jouissance et possession des chapellenies de Carlat (23 octobre 1637). - Lettres patentes de confirmation de l'union des chapellenies de Carlat au collège (décembre 1637). - Arrêt d'enregistrement des lettres patentes du roi au bureau des finances de Riom par l'union des chapellenies de Carlat (8 février 1668). Prise de possession par le procureur du collège des chapellenies de Carlat (23 juillet 1637). Arrêt contradictoirement rendu au Conseil privé, qui maintient le syndic du collège d'Aurillac en la possession et jouissance des chapellenies de Carlat, après la mort des susdits chapelains qui ne pourront résigner lesdites chapellenies, contre Me Jean Combadières et Pierre Blattes prêtres de Vic (23 octobre 1637). Sentence de la cour présidiale et d'appeaux de Vic, portant que les brevets du roi et de la reine, sa mère, l'arrêt du Conseil et lettres patentes de S. M. en faveur de l'union des chapellenies de Carlat au collège seront enregistrées au livre des insinuations de la susdite cour (31 mai 1638). Copie de la confirmation faite par l'évêque de St-Flour de l'union des chapellenies de Carlat au collège (XVIIe siècle). Procès du collège d'Aurillac contre Me Salernier, prêtre, qui s'était fait pourvoir des chapellenies de Carlat par le prince de Monaco. - Arrêt provisionnel en faveur du collège. - Arrêt contradictoire du Conseil privé qui maintient le syndic du collège d'Aurillac dans la jouissance des chapellenies de Carlat, contre Jean Salernier, prêtre et vicaire de Vic. - Arrêt du Conseil privé contre Salernier et le prince de Monaco, partie intervenante (1642-1647). Minute de requête à présenter à l'évêque de St-Flour pour obtenir la réduction des messes dont sont chargées les chapellenies de Carlat. - Exemption de l'évêque par laquelle le collège n'est obligé à célébrer qu'une messe chaque semaine (7 septembre 1673). Chapellenies de Cuelhe Chapellenies Desblat du Bex Chapellenie de Candolas. - Copie du testament de Jacques Candolas, prêtre et chanoine de Péronne, par lequel, entre autres choses, il fonde une messe pour être célébrée chaque jour de l'année à perpétuité dans la chapelle du collège que l'on devait construire à Aurillac, pour laquelle les héritiers devront payer 800 livres (1560). Contrat de la vente du domaine de Carais par les héritiers de Jacques de Candolas à François et Aymeri Courbebaisse, pour le prix de 500 1. (16 décembre 1562). Procès Leigonye contre Gautier (1566). Copie de la vente faite par Raymond Mole, procureur, de 12 1. 10 s. de rente par lui assignée sur la boutique sise sur la place au profit de la chapellenie de Candolas (10 février 1590). Consentement donné par les patrons de la chapellenie de Candolas, à l'union de cette chapellenie au collège (29 décembre 1620). Copie d'une sentence du présidial d'Aurillac pour le syndic du collège, contre Pierre et Jean Mole, pour la rente qu'ils doivent au collège pour la chapellenie de Candolas, assignée sur une boutique sise en la place appartenant audit sr Mole (1er avril 1659). Quittances pour les chapelains de Candolas, qui peuvent servir de reconnaissances pour le syndic du collège contre les srs Mole, Courbebaisse et Delmas (7 mai 1643-29 novembre 1644). Procédure faite par le collège d'Aurillac contre les srs Courbebaisse, tenanciers du domaine de Carais, pour la rente de 37 1. 10 s. assignée sur ledit domaine pour la dotation de la chapellenie de Candolas (1562-1681). Historique de la chapellenie (1726). Prieuré de Drugeac. - Démission et consentement de Louis de Boissieux, titulaire dudit prieuré de Drugeac, en faveur de l'union dudit prieuré au collège d'Aurillac (31 juillet 1699). Procuration de l'archevêque de Bourges, abbé d'Aurillac, pour consentir à l'union du prieuré de Drugeac dont il est collateur, au collège d'Aurillac. - Requête et ordonnance portant qu'il sera informé de commodo et incommodo de l'union demandée au collège d'Aurillac du prieuré de Drugeac. - Exploit de signification et dénonciation de démission et consentement d'union au chapitre St-Géraud d'Aurillac. - Procès-verbal d'enquête. - Sentence d'union du prieuré de Drugeac au collège d'Aurillac. - Prise de possession du prieuré de Drugeac (30 mars - 24 juillet 1700). Transaction et concordat entre le chapitre et le sacristain de Saint-Géraud d'Aurillac d'une part, et le collège, de l'autre, au sujet des redevances à percevoir sur Drugeac. - Lettres patentes de Louis XIV par lesquelles il approuve et confirme l'union du prieuré de Drugeac à la mense du collège (14 février-mai 1704). Traité entre le collège et le chapitre St-Géraud pour le droit d'annate, et la pension en froment perçue par le sacristain. - Arrêt du grand Conseil ordonnant l'enregistrement des lettres patentes de mai 1704. - Exploit de signification d'arrêt du grand Conseil concernant le prieuré de Drugeac pour l'union dudit prieuré au collège (14 février-5 décembre 1705). Requête du collège d'Aurillac à l'évêque de Clermont, demandant la suppression du titre du prieuré de Drugeac et son incorporation avec tous ses fruits et revenus au collège (2 avril 1707). Baux-afferme de cens et rentes du prieuré de Drugeac (1680-1782). Etat des arrérages dus au prieuré de Drugeac depuis l'année 1704 jusqu'à 1712 (1714). Traité pour le renouvellement du terrier de Drugeac (1771). Procédure criminelle instruite à la requête du procureur du roi contre plusieurs particuliers de Drugeac (1772). Quittance pour l'arpentement du bois du Fayet (1785). "Modèles" de réunion de prieurés "à un de nos collèges", de dénombrement de lièves, de résignation de cure, etc. (XVIIe-XVIIIe siècle). Prieuré de Vézac. - Consentement de l'abbé de Pruines, prieur de Marmanhac, pour l'union au collège d'Aurillac du prieuré de Vézac (1703). Prieuré de Pers. - Vente faite par le curé de Pers pour l'aliénation du temporel à M. de St-Marsal, de 15 setiers seigle sur les dîmes de Selves, Esquières et Rozières, en la paroisse de Pers, avec la subrogation faite par la veuve du sr de St-Marsal de ladite vente au sr Jacques Bayort, procureur au bailliage d'Aurillac (1602-1637). Vente de la maison, cazal et jardin de Pers par Bernard Mulet à M. Bayort, curé de Pers (28 février 1651). Visa du vicaire général de l'archevêque de Bourges des lettres de provision de Rome pour M. Broquin, prieur de Pers (août 1663). - Acte de prise de possession par ledit (19 août 1663). - Procuration dudit pour sa démission de la cure de Pers (21 mars 1664). Consentement de MM. De Belcastel et Fortet, patrons du prieuré de Pers, à l'union de celui-ci au collège d'Aurillac (25 mars - 5 mai 1664). - Requête de M. Broquin pour l'union de la cure de Pers au collège d'Aurillac (31 mars 1664). - Ordonnance de l'évêque de St-Flour en faveur de cette union (31 mars 1664). - Information de commodo et incommodo sur ladite union (22-23 avril 1664). - Conclusions et réquisitions de M. Castel, promoteur général en faveur de l'union (24 avril 1664). - Renonciation de M. Morel à la cure de Pers admise en cour de Rome (30 mai 1664). - Requête présentée au chapitre de St-Flour et ordonnance dudit chapitre pour l'union (2 juin 1664). - Acte d'union du prieuré de St Martin de Pers au collège d'Aurillac (6 juin 1664). - Prise de possession du prieuré de Pers (11 juin 1664). - Requête du recteur du collège au présidial d'Aurillac, pour l'union du prieuré de Pers audit collège, avec l'appointement en faveur de ladite union (10 novembre 1664). - Requête du même à l'évêque de St-Flour (13 novembre 1664). - Décret de l'évêque portant union au collège d'Aurillac du prieuré de Pers (14 novembre 1664). - Prise de possession du prieuré de Pers (7 décembre 1664). - Arrêt du Conseil privé maintenant le collège d'Aurillac en possession du prieuré de Pers (5 avril 1667). - Déclaration de l'évêque de St-Flour en confirmation des lettres patentes pour le prieuré de Pers et la pension congrue du curé et vicaire de Pers (31 janvier 1685). Baux-afferme, hypothèques, actes de propriété, etc. (1648-1782). Testament d'Annet de Fontanges, protonotaire apostolique, (24 mai 1582) ; - de Géraud Pomerol, procureur et praticien en la cour ordinaire de Marcolès en faveur de Jacques de Boissières, bourgeois et de Delphine de Montjou, son épouse (8 août 1622) ; - de François de Tournemire, desserviteur d'une des chapellenies de Bonnepinche, faisant ses héritiers universels, les P. Jésuites d'Aurillac (12 juillet 1628) ; - d'Anne de Ponthier, qui institue son héritier universel le P. recteur du collège, (13 juillet 1540), - Pièces relatives à l'hérédité de François de Tournemire (1557-1609). Testament de Pierre de Cambefort ; - de Louis Andrieu (15 mai 1631) ; - de Catherine de Dorme ; - de Jean Fabri, marchand ; - de Delphine de Puyléone ; - Legs faits. Testament d'Antoinette Olivier, veuve de Pierre Domergue, habitante d'Aurillac, par lequel elle fait son héritier universel le collège, voulant que son hérédité soit employée aux réparations de l'église dudit collège et à la subsistance des missionnaires dudit (20 février 1665). - Testament de Dominique de Barriac, chevalier, en faveur du collège d'Aurillac (3 avril 1667). -Copie du testament d'Elisabeth Pondevigne, marchande, d'Aurillac, faisant son héritier universel le collège d'Aurillac (2 juillet 1707). Sentence du bailli d'Aurillac sur le différend d'entre Géraud de Pennéghol et Françoise de Lastic, sa femme, qui avait quitté son mari, disant qu'il n'y avait point de mariage entre eux et qu'il n'avait pas été consommé (27 avril 1623). - Sentence de l'élection de St-Flour qui autorise l'accord fait entre les consuls de Marcolès et Jacques de Boissières de Leynhac et Delphine de Montjou, au sujet du taux de la taille de feu Pennéghol (7 janvier 1626). - Copie du testament qu'a fait, ou que voulait faire Delphine de Montjou (2 septembre 1632). - Testament de Jacques de Boissières, sieur de la Constancie (7 juin 1637). - Testament de Montjou, (30 juillet 1638). - Sentence de l'élection d'Aurillac qui casse la nomination de Jacques de Boissières comme consul de Leinhac (17 décembre 1639). - Délai d'un an accordé au collège par le sr de Boissières pour le paiement de la somme de 900 1. que ledit collège lui devait (2 mars 1643). - Copie du testament de Delphine de Montjou, femme du sr de Boissières, par lequel elle fait ses héritiers universels les P. Jésuites d'Aurillac, à la charge que ses biens seront employés pour l'entretien d'une mission dans la ville de Marcóles et autres lieux circonvoisins (26 mars 1644). - État des sommes dont le collège s'est chargé en recette, comme héritier de Delphine de Montjou, et de celles qu'il a acquittées (1657). - Copie abrégée de l'inventaire des biens de feu Jacques de Boissières (15 février 1657). - Sentence de l'Élection d'Aurillac pour raison du taux de la taille du domaine que Delphine de Montjou a dans la paroisse de Leinhac (26 mars 1661). - Sentence de l'Élection d'Aurillac portant que ladite de Montjou sera rayée des rôles de taille de la paroisse de Leinhac, avec défense aux consuls de ladite paroisse de la comprendre en iceux tant qu'elle n'y sera pas résidente (29 avril 1661). - Sentence de l'Élection d'Aurillac, qui règle le taux de la taille des métayers du domaine que ladite de Montjou a dans la paroisse de Leinhac, à la somme de 8 1. par an pour toutes tailles (7 novembre 1662). - Procès-verbal d'entrée de Delphine de Montjou au couvent de Notre-Dame d'Aurillac (5 décembre 1664). - Procès Montjou (1667-1669). - Mémoire signé par Delphine de Montjou, des meubles et bestiaux de feu Géraud Pennéghol. - Copie de la transaction passée entre le syndic du collège d'Aurillac et le sr Dunoyer et la dame de Brayat, veuve du sr Dossern, héritiers substitués du sr de Boissières (13 juin 1671). - Cession par M. de Boissières, évêque de Saint-Brieuc, de tous les papiers, titres et autres actes concernant le prieuré de Drugeac, en faveur du collège d'Aurillac (11 juillet 1705). Lettres de naturalité en faveur de François Sermage, docteur en médecine, natif de Gray en Franche-Comté et habitant Aurillac (28 mars 1637). - Ordonnance des trésoriers généraux de France à Riom, portant que ces lettres de naturalité seront enregistrées au greffe du bureau (24 mars 1638). Testament de François Sermage, qui fait ses héritiers perpétuels les P. Jésuites d'Aurillac (6 janvier 1638). - Pièces relatives à l'hérédité du dit Sermage. Contrat de constitution de rente consentie par M. Basile Apchin en faveur du collège d'Aurillac (1793). Investison de boutiques par le Collège d'Aurillac Mémoire des acquisitions de maisons par le collège (1615-1670). Achat par les consuls d'Aurillac d'une maison appartenant à Pierre Laborie, sise rue St-Jacques, au prix de 900 1. (9 juillet 1619). - Achat par les consuls d'un jeu de paume appartenant à Jean Blanc, avec les jardins, préau et basse-cour qui sont à côté, au prix de 3.000 1. (14 mai 1620). - Subrogation faite aux consuls par Antoine Sartre d'une maison neuve appelée les Cazals, et d'une autre maison vieille joignant, situées rue Saint-Etienne (22 avril 1621). - Achat desdites maisons, moyennant 1.020 1. (3 juin 1621). - Contrat d'achat du chazal, ruines et du jardin de Cabrol (1622-1624). - Copie du contrat de vente de la maison de Vigier, dite de Carrière, sise dans la rue du Monastère, au prix de 3.500 1. (28 août 1625). - Délibération municipale par laquelle la rue de Tras las Sales est donnée au Collège pour la comprendre dans son enclos (21 février 1662). Contrat de mariage de Bernard Cabrespine et de Marie de Cheminade (14 août 1650). - Cession des droits du sr Reyt, avocat, sur la maison de Cabrespine, achetée par le collège moyennant 100 1. (3 mai 1669). - Factum concernant l'achat de la maison de Cabrespine. - Cession faite au collège, moyennant 100 1., par les fermiers de l'abbé d'Aurillac du droit de prélation qu'ils avaient sur la maison appelée de Cabrespine (12 mai 1677). - Pièce relative à l'achat de ladite maison. - Traité pour la location perpétuelle de la maison de Vigier, rue du Monastère (1748). Pièces relatives à l'acquisition du Jeu de Paume par le collège à Jean Blanc. - Pactes de mariage d'entre. Géraud de Blanc et Anne de Blanc (21 janvier 1639). - Procès-verbal de la saisie de la maison d'Anne de Blanc, à la requête de Gaspard Grenier (13 août 1647). - Acte contre Anne de Blanc pour 14 1. 10. Qu'elle doit à Antoinette Laviale, veuve d'André Glandier (16 décembre 1647). - Exploit pour les P. Jésuites contre Anne de Perthus (2 octobre 1648). - Sentence pour demoiselle Marguerite d'Angély contre Anne de Blanc (30 octobre 1648). - Exploit du syndic du collège contre Géraud Montamat (juin 1649). - Sentence du bailli des montagnes d'auvergne portant que le syndic du collège paiera à Anne de Blanc les 300 1. dues depuis le 23 novembre 1649. - Cession faite par Antoine Sabatier à Raymond Casses, de 330 1. à lui dues par feu Jean Blanc (6 juillet 1656). - Quittance pour l'achat de la maison d'Anne de Blanc (1658). - Testament de demoiselle Dauphine de Sabatier, par lequel elle institue son héritières universelle demoiselle Jeanne de Pouzols de Carbonat, veuve de noble Henri de Vernhes, sr de Laborie (9 juin 1660). - Testament de Jeanne de Pouzols, par lequel elle institue son héritier universel François de Vernhes, son fils (18 août 1669). - Quittance consentie par Marguerite Berton, de la somme de 82 1. 10 s. payée par le syndic du collège d'Aurillac sur le prix de la maison acquise de François de Vernhes (20 mars 1670). - Quittance par Guillaume Ladonne de 86 1. 19 s. sur le prix de la maison acquise par le collège du sr Vernhes (16 novembre 1670). - Quittance de M. Vernhes des intérêts de la somme de 730 1. 10 s. 8 d. restant due par la vente de sa maison appelée de Combes (1er août 1671), etc. Copie de reconnaissance faite au baron de Castelnau-Clermont par Jean de Vaduc, du lieu de la Glane, du quart du tènement de Frauziol, au cens annuel d'une quarte et demie froment, un setier seigle, 10 sols monnaie forte, une géline et autres droits y spécifiés (19 juillet 1470). - Brevet des acquisitions du domaine de Frauziol (XVIIe s.). - Procédure (1632). - Achat de la maison d'Hérault (1651). - Obligation consentie par Pierre Dumas, bourgeois du village de La Fargues au profit de Jacques Pradal, bourgeois de Laroquebrou, de la somme de 1.700 1., pour reste du prix de la vente à lui faite par ledit Pradal du domaine de Frauziol pour 2.000 1. (17 juin 1664). - Copie d'obligation consentie par Pierre Pradal à Pierre Dumas au profit d'Etienne Fargues conseiller et avocat du roi du présidial pour 650 1. (20 mai 1668). - Convention entre le syndic du collège et les srs Dumas frères,- pour raison de la vente qu'ils ont promis de faire au collège de leur domaine de Frauziol et d'une vigne et petit pré y joignant, sis aux appartenances dudit Frauziol et ténement de Fontinars (29 mars 1670). - Sentence qui adjuge au collège le prix de l'afferme du domaine de Vals, paroisse de St-Santin, appartenant au sr Dubois, pour la somme de 900 1., faisant le capital de la rente de 50 1. que ledit sr devait payer (13 août 1670). - Achat fait par le collège d'Aurillac à Antoinette Estal, de 3 journées de vigne situées aux appartenances du village de Frauziol et au ténement de Fommares pour le prix de 36 1. (23 décembre 1673). - Factum contre M. Leygonie, au sujet de l'achat par le collège d'une maison et écurie à la veuve de M. Hérault, conseiller au presidial (XVIIe s.), etc Pièces relatives à l'achat et à l'entretien du domaine de Colonhe. - Transaction portant revente par le syndic du collège du jardin de Viescamp à M. de Viescamp (23 janvier 1685). - Contrat d'achat fait par dame Hélène de Naucaze des terres données à la mission des P. Jésuites, etc. Permutation de la maison où est présentement le collège appartenant jadis au commandeur de Carlat et d'un petit jardin, avec les rentes que Jeanne Latreille avait données au collège sur divers villages (1561). - Accences de la commanderie de Carlat pour l'an 1565. - Copie de pièces relatives aux jardins acquis par les P. Jésuites, joignant le grand pré de l'Hôpital et que ledit Hôpital doit restituer ou dont il doit payer le prix. - Hommage fait au roi par le P. procureur du collège pour les rentes que ledit collège a dans les paroisses de Boisset, St-Mamet et Rouziers, mouvantes du fief de S. M. à cause de sa vicomté de Carlat (22 août 1634). - Dénombrement baillé aux trésoriers de France à Riom par le P. procureur du collège, des rentes que celui-ci tient en fief du roi dans la vicomté de Carlat (23 novembre 1634). - Hommage fait au prince de Monaco ou à son bailli à cause de son comté de Carladès par le P. procureur du collège, des cens et rentes foncières que le collège a en l'affar de Mommège, sive de La Brunhe et de Las Vaurs. - Audit hommage est attachée la nommée faite par ledit P. procureur pour le susdit affar et pour les cens et rentes que ledit collège a aux villages de Jalès et d'Alteserre (25 février 1670). - Liève d'après le terrier du commandeur de Carlat. - Quittances diverses, etc. Pièces relatives à des fondations de missions qui doivent être faites par les P. Jésuites. - Précepte de Goswin Nickel, général des jésuites, au recteur du collège d'Aurillac, d'avoir à nommer 2 pères pour prêcher les missions chaque année (1660). - Bail à ferme de rentes dues au feu sr de la Constancie (4 janvier 1662). - Missions fondées par Me Jean Belmont, curé de la paroisse de Murols, en Rouergue ; le marquis de Chambonnas ; par le sr de Saignes, etc. Copie du contrat de mariage de Louis Aussaguel et Jeanne de Vaurs (1583). - Affermes du domaine de Frauziol (XVIIe-XVIIIe siècles). Reconnaissances consenties en faveur des consuls d'Aurillac, des bailes de l'Église Notre-Dame et de Jean de Veyre, comme administrateurs du collège fondé par Jeanne Latreille, puis aux P. Jésuites, par Jean Escarnachières, dit Forgues, du village de Forgues, paroisse de St-Mamet, de tout le domaine de Forgues ; - par Michel Veru, du village de Brayat, paroisse de Boisset, d'un boriage et d'un domaine sis audit village ; - par Pierre Mazières, du même village, de terres et jardins sis audit lieu ; - par Jean de Vaurs, Antoine Marty et la femme Antoinette de Vaurs, d'un domaine sis au même village ; - par Guillaume et Bernard Brayat ; - par Césari et Jean Lasarraine et Antoine Mansots ; - par Jean et Césari Espinadel, Jean et Guillaume Caldeirou, Jean et Guillaume Marty, du village de Caldeyrou, paroisse de Boisset ; - par Guillaume Martin, prêtre du village del Sartre, alias de Quatre bras, paroisse de Rouziers ; - par Jean Boisse, du village de la Vernette, paroisse de Boisset ; - par Guillaume Rebière, du même village ; - par Jean Cols et Antoinette Las Teulières, mariés, du village de Linchmalle, paroisse de Rouziers ; - par François Teilh et Guillaume Alzet, du village de Laborie, paroisse de Saint-Mamet ;- par Jean et Jacques Lacalm du village de Lacalm, paroisse de St-Mamet ; - par Géraud et Césari Combros et Jean Laporte ; - par Pierre et Antoine Gineste, de la paroisse de StCirgue (4 mai-2 août 1567). - par Pierre Picard, cordonnier et Jacquette Lafon, sa femme, habitants d'Aurillac, du cens annuel de 4 l. 7 s. 6 d. une paire de chapon et une émine de froment, plus le droit de sécher le blé sur le four d'Aurenque (26 octobre 1566) ; - par Catherine de Picard, d'une maison et four sis rue d'Aurenque, au cens de 2 quartes froment, une paire de chapons et 6 1. 8 s. (3 juin 1630) ; - par Pierre Manhe, sr de Brayssas, bourgeois d'Aurillac, du cens de 60 1. tournois sur son domaine de Braissas, paroisse de Notre-Dame d'Aurillac (10 juillet 1632), etc. État des revenus du collège d'Aurillac (1590-1722). - Lettre du père Peyrou, recteur du collège, proposant à son correspondant de venir consulter chez lui le catalogue des biens de l'abbaye Saint-Géraud datant de 1554 (XVIIe siècle). - Dénombrement des rentes du collège (XVIIIe siècle). - État actuel du collège d'Aurillac (3 août 1692). - État temporel du collège (1er septembre 1705). - Dettes passives du collège d'Aurillac (1705). - Liève de ce qui est dû pour louage des maisons ou pour locateries perpétuelles (25 juin 1727). - Dettes passives et actives (1748), etc. Location de maisons. - Liève des rentes des boutiques de la place. État habituel du temporel du collège d'Aurillac dressé par le P. Lassier, procureur. - Revenus du collège; en quoi ils consistent en gros. - Rentes et directes des boutiques de la place et du four d'Aurenque. - Revenu des chapellenies de Carlat. - Revenus de la préceptoriale de St-Géraud. - Revenus provenant du prieuré de Pers ; actes justificatifs touchant l'union de ce prieuré, etc. - État actuel des revenus dus au collège. - Considérations sur le désordre arrivé au temporel du collège d'Aurillac depuis une quinzaine d'années (1er mars-30 mai 1679). Liève générale et raisonnée de tous les cens, rentes et revenus dus au collège d'Aurillac (1680). Liève générale des revenus du collège d'Aurillac : biens d'église ; - rentes foncières ; - rentes constituées (1692). Liève générale des revenus du collège : bénéfices ; - rentes foncières ; - domaines ; - rentes constituées (1706). Dettes passives du collège d'Aurillac (1703, 1716-1718). Dettes passives du collège d'Aurillac (1705). Procès du collège contre les consuls d'Aurillac. - Arrêt du Parlement de Paris qui condamne les consuls à payer par provision au collège les arrérages de la rente de 612 1., 10 s. que la ville était tenue de payer annuellement au collège (15 octobre 1646). - Transaction entre les parties sur plusieurs différends qu'ils avaient ensemble (17 mars 1647). - Arrêt du Parlement qui condamne les consuls à payer au collège la somme de 662 1. 10 s. pour arrérages de la rente de 612 1. 10 s. (15 octobre 1648), etc. Procès du collège contre les consuls d'Aurillac. - Instructions sur l'évocation au grand conseil des affaires de la compagnie de Jésus (XVIIIe siècle). Procès entre le collège et les consuls d'Aurillac au sujet du prédicateur que les P. Jésuites devaient fournir. - Factum pour les Pères contre les consuls. - Raisons pour prouver que le collège n'est pas obligé de prêcher l'Avent ni le Carême. - Avis de M. de Marmiesse sur l'obligation prétendue de prêcher l'Avent et le Carême, etc Procès entre le collège et les consuls d'Aurillac. - Mémoire sur les différends entre les parties. - Factums pour ou contre. - Factum au Conseil pour savoir son avis sur ce qu'il sera proposé : à savoir si la ville d'Aurillac, fondatrice du collège des Jésuites d'Aurillac, le doit garantir du droit d'amortissement et nouveaux acquêts des biens par elle donnés pour ladite fondation. - Inventaire de pièces. - Requêtes à l'intendant pour le collège au sujet de la pension que la ville payait audit collège et autres affaires, etc. Procès entre le collège d'Aurillac et Charles de Boissières, sr de la Constancie, au sujet du domaine de la Ponétie et de 1.014 1., cédées par demoiselle de Sabatier Procès entre le Collège et le marquis de Sévérac, au sujet d'une obligation consentie par celui-ci en faveur du collège. Procès au sujet de l'hérédité Ponthier (1566-1624) ; - contre Pierre Mole, avocat (1648) ; - contre Géraud Delzons, avocat (1672). Jean Crozat, marchand et Antoine Delmas, me charpentier, pour raison des latrines et ruelles qui sont entre leurs maisons sises au bout de la rue du Monastère (1674) ; - contre Jacques Tourtoulou pour la somme de 200 1. prêtée par le collège ; - contre Jacques Esquirou, bourgeois de Pers, au sujet de la paissière servant à recevoir l'eau du ruisseau d'Angles, etc. (1659-1705). Procès contre la famille Chanut, à propos des revenus des fondations et chapellenies de la famille Cueuilhe, dont les revenus furent aplliqués au collège (1519-1663). Procès contre Laveissière, voisin du collège, dont la construction a bouché deux fenêtres du collège (1660-1661). Procès contre Robert de Cebié à propos d'une rente (1725-1726). Copies de pièces relatives à un procès entre le collège d'Aurillac et les consuls d'Aurillac, pris comme administrateurs de la Charité du St-Esprit et de l'hôpital de la Trinité d'Aurillac. - Copies de bulles du pape Grégoire XI en faveur de l'hôpital de la Trinité (1373-75) ; - de donations faites à la Charité du St-Esprit, à l'hôpital et au collège d'Aurillac ; - de délibératoires des consuls, etc. Procès entre le collège, les conseillers et Louis Castel, directeur de l'Hôtel Dieu Procès entre le collège d'Aurillac et les consuls de Naucelles, au sujet de l'inscription des P. Jésuites au rôle de la taille de cette paroisse (1674). - Procès entre le collège et le chapitre St-Géraud ; - entre le collège et les Carmes de Pleaux (1635-1707). Procès entre le collège d'Aurillac et Antoinette du Verdier, épouse Darches, Bernard du Verdier et Charles du Verdier, curé de St-Simon, au sujet de deux rentes constituées, l'une de 33 1., l'autre de 50 s. (1649-1689). Procès entre le collège d'Aurillac et des particuliers Procès contre divers : les sieurs de Cornaro de Curton ; David Vernhes ; - de Monjoly ; - Marguerite de Reyt ; - de Vals ; - d'Esparvier ; - Jurgaud ; - Madeleine Savy ; - Gabrielle Fabri, - Pierre Cambon, curé d'Arpajon etc.. Procès contre divers : Jean Danduran ; - sr de Courboulès ; - Marguerite Reyt ; - Marie Douvrier ; - Jean Sobrier, etc.. Procès au sujet d'impositions. - Requêtes et sentences de l'Élection d'Aurillac portant radiation des P. Jésuites des rôles de la paroisse de Crandelles à cause de leur bien du Meynial (24 décembre 1691). - Arrêt du Conseil d'État portant décharge des quotités de la taille imposées par les consuls d'Aurillac sur les maisons que le Collège possède dans la ville avec défense de le plus cotiser à l'avenir (17 novembre 1722), etc.. Comptes. - État des sommes payées par le Collège d'Aurillac pour Mlle Douvrier, veuve. - Plusieurs comptes des consuls d'Aurillac au sujet du Collège. - Comptes des marchandises fournies au Collège par Élisabeth Podevigne, fille, marchande d'Aurillac, etc. Promesses, obligations, quittances, etc., par ou envers le collège. - Quittances de paiement de fournitures diverses. "Répertoire des titres et documents concernant la fondation du collège, l'établissement des R. P. de la Compagnie de Jésus dans la ville d'Aurillac, les prieurez, chapelainies, fiefs, rentes, domaines et autres biens qui lui appartiennent. Ledit répertoire fait en l'an 1733, par les soins des très Révérends Pères Joseph de Sénezergues, recteur et Bernard de Viers, procureur et sindic dudit collège". Signé : Cresty déchifreur et archiviste. Lettres patentes, édits, etc., relatifs à l'ordre des Jésuites en général. - Édit portant rétablissement de l'ordre (septembre 1603). - Lettres d'amortissement portant décharge en faveur des Jésuites (1621-1640). - Lettres de déclaration portant décharge en faveur de toutes impositions mises et à mettre pour la levée, subsistance, entretien et logement des garnisons des gens de guerre et autres (février 1644). - Lettres patentes contenant évocation générale au Conseil du roi, de tous les différends concernant les unions des bénéfices aux maisons et collèges des Jésuites (mai 1655). - Divers mémoires touchant l'établissement de la compagnie de Jésus en divers endroits (XVIIe s.). - Lettres patentes portant continuation du droit de committimus en faveur des Jésuites du ressort du Parlement de Toulouse (novembre 1674). - Arrêt du Conseil d'État qui décharge les maisons de la compagnie du don gratuit (septembre 1690). - Arrêt du Conseil d'État annulant l'arrêt du Parlement de Paris du 17 février 1747, relatif à la bulle Unigenitus (février 1747). - Arrêt du Conseil d'État sur un différend entre l'évêque de Pamiers et les Jésuites (février 1768). Pièces relatives à la suppression de l'ordre des Jésuites. - Répartition faite entre les conseillers au Parlement de Paris des divers collèges situés dans le ressort du Parlement de Paris. - Nomination de séquestres de biens des Jésuites (30 avril 1762). - Arrêt du Parlement ordonnant qu'il sera procédé à la fixation des biens qui seront affectés à la direction et entretien des écoles et collèges des villes où il n'y avait que ceux des ci-devant Jésuites (6 août 1762). - Lettres patentes concernant l'administration d'une portion des biens de la Compagnie de Jésus (2 février 1763). - Édit du roi portant règlement pour les collèges qui ne dépendent pas de l'Université (février 1763). - Plan d'administration économique pour les affaires temporelles des collèges, ou il a été formé des bureaux d'administration, conformément à l'édit de février 1763. - Lettres patentes du roi concernant la poursuite de biens vacants de la Société de Jésus (14 juin 1763). - Arrêt du Conseil d'État ordonnant l'exécution de l'arrêt du 3 avril 1762, portant attribution aux intendants de connaître des contestations entre les fermiers des bénéfices et l'économe (24 juin 1763). - Extrait des lettres patentes portant règlement sur les réparations des bâtiments et lieux dépendant des bénéfices unis aux collèges des Jésuites (21 novembre 1763). - Lettres patentes concernant le recouvrement des revenus des bénéfices unis aux établissements des Jésuites (8 février 1764). - Arrêt du Parlement qui homologue une délibération du bureau d'administration du collège Louis-le-Grand, du 16 février 1764, portant rétablissement des bourses fondées dans ledit collège et laissées vacantes par les Jésuites (10 mars 1764). - Mémoire à consulter sur les droits des principaux des collèges, relativement aux fonctions ecclésiastiques (27 mars 1764). - Arrêt du Conseil d'État qui ordonne que celui du 24 juin 1763 sera exécuté pendant un an ; en conséquence que toutes contestations pour raison des bénéfices unis aux maisons des Jésuites seront sursises pendant ladite année (1er août 1764). - Arrêt du Conseil d'État qui renvoie devant les intendants toutes les contestations entre anciens et nouveaux fermiers des biens dépendant des maisons des Jésuites et l'économe général du clergé (18 août 1764). - Arrêt du Parlement fixant le salaire des économes des établissements des ci-devant Jésuites (5 juin 1764). - Arrêt du Parlement autorisant les bureaux d'administration des collèges à arrêter les comptes des différents économes (18 avril 1766). - Arrêt du Parlement pour la remise aux archives des collèges de tous les titres qui concernent les biens en possession desquels ils ont été mis (29 avril 1766). - Arrêt du Parlement qui fixe le temps pendant lequel la prescription ne peut avoir lieu pour les bureaux d'administration des collèges (29 avril 1766). - Lettres patentes ordonnant l'exécution d'un règlement concernant les agrégés de la faculté des Arts (10 août 1766). - Arrêt du Parlement ordonnant que, dans tous les collèges situés dans le ressort de la Cour, les honoraires des principaux professeurs, sous-principaux et maîtres attachés aux dits collèges ne pourront être saisis, si ce n'est pour le paiement des livres et instruments (7 mars 1780). - Arrêt du Parlement ordonnant qu'aucun de ceux qui exerceront les places de principal, professeurs et régents, même dans les pédagogies, ne pourront réunir à de pareilles fonctions le titre de curé ou de vicaire (7 septembre 1784). Compte-rendu (copie) aux chambres assemblées, par le président Rolland, concernant le collège des Jésuites d'Aurillac (5 septembre 1763). Arrêt du Parlement portant envoi en possession du collège d'Aurillac des biens qui lui appartiennent, en exécution des lettres patentes des 14 juin, 21 novembre 1763 et 30 mars 1764 (29 janvier 1765). Homologation par le Parlement de la délibération du bureau d'administration du collège d'Aurillac du 25 mai 1783 portant création d'un régent de sixième (6 septembre 1783). Arrêt du Parlement ordonnant que tous les membres du bureau d'administration du collège d'Aurillac seront tenus de signer toutes les délibérations où ils auront assisté, quand bien même ces délibérations seraient prises contre leur avis (8 mai 1785). Registre pour servir à l'enregistrement des édits, arrêts, instructions relatives à la police, tenue et discipline du collège d'Aurillac. - Avec diverses pièces mentionnées dans les deux articles précédents, on trouve : Modèle de l'état qui sera envoyé par les bureaux des collèges en exécution de l'édit de février 1763 ; - diverses délibérations municipales relatives au collège. Copie du Mémoire envoyé au roi le 11 mai 1763, sur les trois collèges de la Haute-Auvergne et particulièrement sur celui d'Aurillac : "... On compte 1000 écoliers au moins dans les trois collèges d'Aurillac, Saint-Flour et Mauriac, ce dernier collège dans le dénombrement qui a été fait au commencement de cette année n'avait que 182 écoliers. Cette diminution, causée par l'expulsion des Jésuites n'est que momentanée. Le rétablissement du plein exercice ramènera bientôt le nombre ordinaire qui était ci-devant de 300 à 350. - Il entre chaque année dans ces trois collèges plus de 150 écoliers, et chaque année le cours de la philosophie fini, il en sort au moins 150, ce qui donne dans vingt ans 3.000 sujets. - On peut supposer que la vie commune d'un chacun dans son emploi est de 20 ans. Dans cette supposition, il faut dans la Haute-Auvergne 1.500 sujets pour occuper successivement les places vacantes. Cependant les trois collèges en fournissent 3.000. Il y a donc un excédent de 1.500 sujets. Qu'on en prenne 500 sur ce nombre qui seront les nobles, les gens de lettres ou à talents. Il restera encore une surabondance de 1.000 sujets, et ces 1.000 sujets sont la plus grande partie des prêtres sans emploi qui déshonorent la religion et le sacerdoce ; une autre partie qui fournit une pépinière de praticiens qui désolent les campagnes, quelques autres enfin qui, dégoûtés des études ou manquant des ressources ou des talents, deviennent des sujets inutiles et perdus pour l'État. - Il résulte encore de là que les terres dont on pourrait vaincre la stérilité sont en friche... Parmi les moyens propres à réformer ces différents abus, il en est deux qui paraissent les plus praticables et les plus efficaces : le premier est de diminuer le nombre des collèges et de ne laisser subsister que ceux qui, par la situation des lieux, par leur convenance, par leur solidité et la bonne éducation qu'on peut y puiser, peuvent fournir à la province les sujets qui lui sont nécessaires... " - Nécessité, utilité et convenance du collège d'Aurillac. - Sa supériorité sur celui de St-Flour. - Inutilité du collège de Mauriac ; avantages de sa suppression et de la réunion de ses revenus au collège d'Aurillac. Lettres patentes du roi contenant confirmation et règlement pour le collège d'Aurillac : "... Ce collège sera composé d'un principal, d'un sous-principal, de deux professeurs de philosophie, d'un professeur de rhétorique et de cinq régents pour les cinq autres classes. Ces postes seront occupés par des personnes ecclésiastiques ou séculières et l'enseignement y sera gratuit et conforme aux usages et méthodes de l'université de Paris. - Les honoraires seront : principal, 600 1. ; sous-principal, 500 1. ; philosophie et rhétorique, 600 1. ; seconde, 550 l. ; troisième, 540 1. ; quatrième et cinquième, 480 1. ; sixième, 400 1. - Il sera sursis à nommer le sous-principal, les régents de philosophie et de sixième jusqu'à ce que les revenus du collège puissent le permettre (3 mars 1764). Lettres patentes transférant dans le collège d'Aurillac, à partir du 1er octobre prochain, le cours de philosophie établi par lettres patentes de mai 1759. - Le supérieur des Cordeliers présentera aux administrateurs du collège, chaque année, à la séance du bureau d'administration qui se tiendra avant l'ouverture des classes, les noms de deux religieux qu'il destinera à remplir pendant cette année lesdites deux chaires de philosophie pour être par eux agréés, et si ledit supérieur se trouvait obligé de changer l'un ou l'autre pendant le cours de l'année, il sera tenu d'en informer lesdits administrateurs et de leur en présenter deux autres... Lesdits administrateurs seront tenus de donner auxdits religieux une chambre à feu dans ledit collège, de leur fournir les meubles, bois et lumière nécessaires. - Les appointements sont fixés pour chacun à 400 1. par an, au moyen de quoi leur enseignement sera gratuit (20 juin 1765). Arrêt du Parlement, portant destitution de Pierre Lathelize prêtre, des fonctions de régent de troisième du collège d'Aurillac (23 juillet 1765). Arrêt du Parlement portant sursis à la vente du domaine de Frauziol et qu'à l'égard des 2.509 1. 18 s. 7 d. provenant du pré Cassan, l'emploi en sera fait conformément à ce qui est ordonné par l'édit d'août 1749 concernant les gens de main morte (26 août 1765). Copie de la lettre écrite par M. Rolland aux administrateurs du collège d'Aurillac portant envoi de l'état (à signer) des titres concernant la fondation du collège, l'union des chapellenies de Carlat, des prieurés de Drugeac et de Fers (25 mars 1766). Arrêt du Parlement ordonnant que dans les villes où il y a des collèges, les maîtres de pension établis dans lesdites villes et ceux qui pourront s'y établir dans la suite, même ayant le grade de maître-ès-arts, seront tenus de mener ou envoyer par des personnes sûres aux collèges établis dans lesdites villes tous leurs pensionnaires étudiants en langue latine qui seront en état de fréquenter la cinquième, que les dits maîtres de pension se borneront à faire lire et écrire leurs pensionnaires et à leur enseigner les premiers éléments de la langue latine pour les mettre en état d'entrer en cinquième ; permet néanmoins auxdits maîtres de pension de faire répéter aux pensionnaires qu'ils auront chez eux ainsi qu'aux externes qui fréquenteront les classes dudit collège, les leçons de leurs professeurs (6 août 1779). Arrêt du Parlement ordonnant que dans toutes les villes situées dans le ressort du Parlement où il y a des collèges, aucun particulier, autre que les maîtres-ès-arts et les maîtres de pension ne pourront enseigner, si ce n'est dans chaque maison particulière, sous l'inspection et dans la maison des parents, les premiers éléments de la langue latine, à moins que l'enseignement ne soit absolument gratuit et que les particuliers ne prennent aucun honoraire ni rétribution, même sous prétexte de se charger de la nourriture et de l'entretien des enfants (2 avril 1784). Registre pour servir à l'enregistrement des délibérations et règlements qui concernent le collège d'Aurillac. 1763. - Présents : J. -B. Verdier de Puycastel, lieutenant-général et premier président au bailliage et présidial, Guillaume de Fontanges, vicaire général de l'abbé d'Aurillac, Antoine Crozet d'Hauterive, procureur du roi auxdits sièges, François Nouveau, avocat, et François Contrastin de Limanhes, premier et second consuls en exercice. - Nomination du sieur Bouchican, curé de Sansac-de-Marmiesse, comme principal du collège. -- Élection d'Antoine Gros, avocat, et J. -B. Labros, ancien procureur auxdits sièges, comme notables (16 mars). - L'état de la situation actuelle du collège sera envoyé au Parlement de Paris. - Vente du lit et du fauteuil qui se trouvent dans la salle du bureau, pour le prix en être employé à l'achat d'une table, tapis, chaises et tapisserie nécessaire à ladite salle (8 mai). - L'économe est autorisé à donner à moitié prix ou à affermer le domaine de Fraujol (16 mai). - Fixation de la date des vacances et des heures de classe (21 mai). - Le bureau décide de se joindre au corps commun de la ville pour représenter au Parlement et à l'abbé d'Aurillac que le collège a toujours joui d'une place dans la communauté des prêtres de cette ville (8 juin). - Il est répondu aux religieuses de Notre-Dame que le bureau ne reconnaît pas les sommes à elles dues par le collège, attendu qu'il n'est pas prouvé que ces sommes aient été employées au profit du collège (15 octobre). - Même réponse en ce qui concerne les dettes du collège vis-à-vis des particuliers (4 décembre). 1764 - Fixation des gages de l'économe et du secrétaire du bureau à 450 1. pour chacun (6 mai). - Réparation à l'horloge du collège moyennant 30 1. (29 juillet). - Destitution de M. Pierre Lathelize, régent de troisième (2 septembre). - Nomination de François Sérieys de la Moissetie, maître-ès-arts de l'Université de Paris, actuellement au collège Fortet, comme régent de troisième (3 septembre). 1765 - Notification de l'arrêt qui met le collège en possession des biens qui lui appartiennent. - Les assemblées du bureau se tiendront les 1er et 3e dimanches de chaque mois (28 avril). - Le procureur général sera supplié d'autoriser le bureau à vendre le domaine de Fraujol et autres héritages et à acquérir un pré (19 mai). - Nomination de M. Crozet d'Hauterive, procureur du roi, comme administrateur particulier, à l'effet de remplir les fonctions prescrites part l'art. 20 de l'édit de février 1763 (2 juin). - Notification de l'arrêt ordonnant qu'il sera délibéré sur la destitution du sr Lathelize. Le Parlement sera supplié d'homologuer la délibération portant cette destitution (14 juillet). - Enregistrement des lettres patentes portant transfert des classes de philosophie des Cordeliers au collège (4 août). - Enregistrement de l'arrêt portant destitution du sr Lathelize (18 août). - Le principal jouira du carreau du jardin du collège depuis l'endroit appelé le parloir jusqu'au petit sentier qui est au-dessus du puits (1er décembre). - Les officiers municipaux d'Aurillac devront faire régler en justice le nombre d'entre eux qui pourra assister aux réunions du bureau (15 décembre). 1766 - Admission de MM. Hébrard, avocat, et Joseph Gourlat de St-Etienne, Iicencié-ès-lois, 1er et 2me échevins, comme administrateurs du collège (19 janvier). - Il sera procédé à la vente des petits meubles du collège (20 avril). - On emploiera aux réparations le bois provenant des arbres déracinés par l'ouragan (27 juillet). - Le bail du domaine de Cologne est adjugé à Faliès ancien fermier, pour le prix de 2.801 l. (7 septembre). 1767. - État des réparations à faire aux chaussées emportées par l'eau (1er février-24 mai). - Les professeurs et régents entreront à la même heure que les écoliers. Fixation des heures d'entrée et de sortie des classes (9 août). - Vente de vieux tableaux et d'une armoire (22 novembre). 1769 - Mrs Alexis Devèze, expert féodiste, J.-B. Vacher de Tournemire, subdélégué de Mauriac, Géraud Mourguios, procureur d'office en la justice du prieuré de Drugeac, et Joseph Cabrespine, représentant l'économe du collège, qui étaient allés au village de Parieu, paroisse de Drugeac, pour dresser l'état des confrontations des héritages qui sont de la directe du collège, en ont été empêchés par "une troupe de femmes qui s'étaient assemblées dans le chemin qui va dudit village à Salers, ayant leurs tabliers remplis de pierres, lesquelles, malgré les représentations qu'a pu leur faire ledit sr de Tournemire, leur ont jeté une grêle de pierres dont l'une a fait une plaie audit sr de Tournemire sur l'œil gauche, que tout de suite elles en ont jeté encore, dont deux ont porté sur ledit de Tournemire, l'une sur l'épaule, de manière qu'ils avaient été obligés de prendre la fuite, ayant été toujours poursuivis jusques au ruisseau qui fait la séparation dudit village d'avec celui d'Esteil". Le présent procès-verbal sera envoyé au président Rolland (25 juin). 1770. - Visite de l'ancien bâtiment du collège par M. Dubruel, ingénieur. L'état désastreux de ce vieux bâtiment sera remontré au gens du Parlement et au procureur général. On leur demandera de faire abattre ledit bâtiment qui n'est d'aucune utilité et qu'il est impossible de pouvoir réparer ; d'arranger provisoirement dans l'intérieur du collège un emplacement propre à établir trois classes ; de reconstruire l'ancien bâtiment en commençant par ramasser les matériaux et en faisant couper cent pieds d'arbres qui se gâtent dans le bois de Cologne ; d'employer à cette reconstruction la somme de 2.000 1. qui avait été placée provisoirement ; d'emprunter 1500 1. s'il est nécessaire (14 janvier). - Réception de l'arrêt du Parlement autorisant la reconstruction du collège (22 avril). 1771. - Réception de MM. De Saint-Etienne, maire et Julhe de Foulan, échevin, comme administrateurs du collège (24 février). 1772. - Attendu "qu'il règne soit dans la discipline intérieure du collège, soit dans les mœurs et la conduite des écoliers un dérangement et un libertinage dont bien des principaux habitants de cette ville se sont plaints", il sera tenu une assemblée extraordinaire le 20 du courant (13 décembre). - "M. Bouchican, principal déclarant qu'il a remédié autant qu'il lui a été possible à tous les abus qu'il a pu connaître et qu'il se réunira toujours avec plaisir à Mrs du bureau pour maintenir le bon ordre ; mais il proteste contre cette prétendue délibération et contre les traits calomnieux y contenus". 1773. - Réception de M. de Vixouzes, lieutenant de maire, et Julhes de Foulan, échevin, comme administrateurs du collège (15 août). - Me Antoine Delzons, échevin, et le sr Geneston, greffier de l'Hôtel de ville, viennent requérir "l'établissement d'un pensionnat au collège de cette ville, et jusqu'à ce, la ville prétend suspendre le paiement des 600 1. qu'elle paie annuellement au collège". Le bureau décide d'établir un pensionnat conformément à l'édit de février 1763. Le principal répond que ses occupations ne lui permettent pas de se charger de la nourriture des pensionnaires. Le bureau fera incessamment les recherches nécessaires pour se procurer un homme capable d'administrer le pensionnat. Démission du sr Bouchican, principal. Le bureau lui accorde une pension viagère de 200 1. (19 décembre). 1774. - Mrs Verdier du Barrat et Sérieys sont chargés de passer les prix faits pour aménagement du pensionnat (5 avril). - Nomination de M. Piganiol, originaire -de cette ville, maître-ès-arts, répétiteur de philosophie et de mathématiques à Toulouse, comme préfet du collège et chef de pension. Il aura le logement nécessaire pour lui et ses élèves. Il aura la jouissance du jardin et du pigeonnier, ensemble celle du château de Cologne et d'un jardin. Il pourra prendre, lorsqu'il sera à Cologne, du bois mort ou branchage pour son chauffage. Il recevra 800 1. par an à charge par lui de nourrir le principal. Le sr Piganiol se charge de l'instruction de tous les pensionnaires et de leur enseigner la géographie, l'histoire et le blason, et de fournir leur nourriture, moyennant une pension de 288 livres chaque année (31 juillet). - Nomination de M. Piganiol comme principal, et de M. Drapeau, comme régent de cinquième en remplacement du sr Espinadel (26 août). - Nomination de M. Piganiol comme régent de mathématiques moyennant une augmentation d'honoraires de 200 1. - M. Felgines, vicaire de Saint-Simon, est nommé sous-principal et préfet du collège aux honoraires de 300 1. plus la nourriture. 11 est chargé des offices religieux et de la répétition des pensionnaires (16 octobre). 1775. - M. Lacoste, professeur de seconde, déclare que "si quelquefois il n'a pas donné à ses écoliers de devoir proportionné à leur portée, c'est que sa santé est depuis quelque temps fort faible".On accepte sa démission et on lui accorde une rente viagère de 120 1. (21 août). 1776 - Nomination, sur sa demande, de M. Felgines comme professeur de troisième. M. Parrique, prêtre, est nommé sous-principal à sa place (9 avril). - Nomination de M. Sérieys comme professeur de seconde (21 mai). 1777. - L'évêque de Troie et le curé d'Aurillac fondent dans la chapelle du collège une messe tous les dimanches et fêtes. On accepte la proposition des professeurs du collège de faire à tour de rôle une instruction, tous les quatrièmes dimanches du mois (30 mai). - Bail d'un petit patus à Bonaventure Chaumon, maître sculpteur, peintre et doreur d'Aurillac, moyennant une rente annuelle de 3 1. (14 septembre). 1779. - Nomination de M. Sérieys, vicaire général, comme commissaire pour la visite des classes et la discipline du collège (28 novembre). 1781 - Nomination de M. Astier comme sous-principal, en remplacement de M. Parrique, démissionnaire (19 août). 1782 - Une pension viagère de 300 1. est accordée à Mr Bernard Picard, professeur de rhétorique qui exerce depuis plus de vingt ans ses fonctions avec zèle et l'applaudissement du public (7 juillet). - Nomination de M. Laribe, lieutenant particulier assesseur criminel au bailliage et présidial, comme notable à la place de M. Hébrard, décédé. A la suite du départ de M. Picard, chacun des professeurs monte dans la classe supérieure. M. Astier est nommé régent de cinquième et M. Prunet, sous-principal (22 septembre). - Réception de Mr Croizet, procureur au bailliage, nommé par l'Hôtel de Ville, comme membre du bureau du collège (7 novembre). - On fera constater l'état de la voûte du collège par un expert bourgeois et un expert ouvrier (15 décembre). 1783 - Arrivée du P. Darodes, cordelier, professeur de physique (3 janvier). - Établissement d'une classe de sixième, qui sera ouverte pour la rentrée des classes, le 18 octobre (25 mai). - Nomination de M. Mondot comme sous-principal (16 novembre). 1784 - L'abbé Murat, régent de troisième, dédie aux administrateurs un ballon aérostatique, dont il a fait un heureux essai dans la cour du collège. Le président Rolland sera supplié d'accepter que ce ballon lui soit dédié et que ses armes soient gravées dessus (8 février). - " Le vendredi, 12 mars après midi, deux heures vingt trois minutes, sur le foirail de cette ville, à deux toises de distance de la façade du couvent des R. P. Cordeliers, a été lancé un ballon de papier formé de deux pyramides quadrangulaires tronquées, jointes par une base de seize pieds carrés, l'ouverture inférieure étant de quatre pieds carrés. La hauteur de l'aérostat était de huit pieds et demi. Des quatre angles partaient des fils de fer qui portaient un réchaud rempli de papier imbibé d'huile, auquel on mit le feu aussitôt que le ballon parut suffisamment rempli de gaz. La machine entière avec le réchaud chargé pesait deux livres et demie et ne pouvait s'élever qu'avec une force effective de cinq onces. Le temps était serein, le vent d'ouest soufflait légèrement. Elle monta rapidement, un peu inclinée du côté de l'est, se redressa quand elle fut parvenue à la hauteur d'environ 300 toises et monta si haut qu'elle ne paraissait pas plus grande qu'un œuf de poule. Elle sembla immobile pendant un gros quart d'heure ; ensuite elle prit sa direction au nord et tomba à demie lieue de l'endroit où on l'avait lancée après être restée environ trois quarts d'heure dans les airs. Le sr Daudé, conseiller au bailliage et présidial de cette ville, allant à Salemagne, sa maison de campagne, releva le ballon au moment de sa chute, et le porta au sr abbé Murat, sur le foirail, en présence d'une foule immense de spectateurs. - Immédiatement après, le sr abbé Murat a lancé un ballon dédié par le bureau d'administration à monsieur le président Rolland. Cet aérostat était de même forme et matière, et rempli comme le premier d'un gaz, mais ayant six cents pieds cubes. Il s'est élevé en droite ligne à la hauteur de 600 toises, a paru immobile pendant l'espace de dix minutes. Après avoir plané quelque temps dans les airs, dépassé la ville en divers sens selon la direction des courants dans les différentes couches d'air et tournoyé au-dessus du collège, il est allé tomber près de l'Hôtel de Ville, au-devant de la porte de l'auteur. Il serait resté plus longtemps dans les airs et serait monté beaucoup plus haut, si, par des accidents qu'on ne pouvait prévoir et quelques déchirures, il n'eût pas perdu beaucoup de gaz " (12 mars). - Le portier du collège sera tenu d'habiter dans sa loge (16 mai). - Réception d'un arrêt du Parlement du 7 septembre qui ordonne de surseoir à l'exécution de la délibération du bureau nommant le sr Truel économe du collège (25 septembre). 1785. - Nomination de Mrs de Lachesnaye de la Condamine, ancien officier de cavalerie et Delzons de Leyrits, avocat, comme administrateurs notables, en exécution de l'arrêt du Parlement du 8 mars (8 mai). - On ne pourra faire composer dans chaque classe qu'une fois par semaine ; les places seront données à chaque composition, en se conformant à l'art. 29 de l'arrêt du 29 janvier 1765 (4 décembre). 1788 - Il est interdit aux professeurs de donner des répétitions, même gratuites, aux écoliers de leurs classes (13 janvier). 1789 - Nouvelle fixation des appointements des professeurs, vu l'augmentation du prix des denrées : principal et rhétorique, 720 1. - seconde et troisième, 660 1. - quatrième, cinquième et sixième, 500 1. (10 mai). - Les appointements des deux Cordeliers chargés de la philosophie sont fixés à 500 1. (22 mai). - Fixation des dates des exercices de la distribution des prix (31 juillet). 1790 - Il est accordé au sous-principal 100 1. d'augmentation (7 mars). 1791 - Pétition des administrateurs du collège au directoire du département pour obtenir le même traitement que celui dont jouissent les chanoines du chapitre de Saint-Géraud et les prêtres de la communauté d'Aurillac (27 mars). Extrait des registres du parlement relatif aux biens des jésuites (7 juillet 1762). - Mémoire concernant les missions, présenté en exécution de l'arrêt du Parlement du 22 juillet 1763 (19 décembre 1763). - État des effets trouvés au collège et représentés par le sr Piganiol, comme appartenant au collège. - Inventaire des objets laissés dans la chapelle du collège pour la célébration du culte (17 mars 1763). - Arrêt du Parlement portant qu'il sera sursis à la vente du domaine de Fraugeol jusqu'à plus ample éclaircissement (26 août 1765). - État du revenu annuel du collège d'Aurillac (1767). - Comptes que rend Pierre Martin notaire royal, économe et receveur des revenus du collège d'Aurillac aux administrateurs dudit collège (1767-69). - État des arrérages des revenus du collège d'Aurillac, arrêté le 6 septembre 1772. - Compte que rend Bernard Pépin de la régie des revenus du collège (1778-79). - Compte que rend Mathieu Truels, économe (1784). - Compte des revenus et dépenses du collège d'Aurillac (1787-1791). - Devis estimatif et détail pour le corps de logis à faire pour la reconstruction de l'ancien bâtiment du collège du côté de la rue (29 janvier 1775). - Lettres diverses, signées de la procureuse des orphelines de l'hôpital de Clermont-Ferrand, Monod, Dartis de La Fontille, de Chazerat, adressées à l'économe et au principal du collège (1762-1787). - Etat du revenu annuel du collège (1789). - Réponse du conseil municipal de la ville d'Aurillac, à la députation du collège de la ville qui est venue lui présenter une souscription de charité (1789). - Comité des droits féodaux : mémoire pour le collège d'Aurillac (1790). Collège après l'expulsion des jésuites. Quittances du ou en faveur du collège, relatives à des paiements de rentes, à des prix faits, etc.. Quittances délivrées par le principal, les professeurs et les employés du collège, pour leurs appointements. - Principal : MM. Bouchican (1767-73) ; Piganiol (1773-91). - Sous-principal : MM. Felgines (1775-76) ; Parrique (1776-81) ; Felgines (1782) ; Astier (1782-83) ; Mondot (1784-91). - Régents de philosophie : les P.P. Lhéritier (1766-67) ; Fontès (1773-78). - de rhétorique : MM. Picard (1763-82) ; Sérieys (1783-91). - d'humanités : MM. Lacoste (1764-75) ; Sérieys (1776-82) ; Felgines (1783-91). - de troisième : MM. Lathelize (1763-64) ; Sérieys (1765-75) ; Felgines (1776-82) ; Murat (1782-91). - de quatrième : MM. Salarnier (1763-75) ; Murat (1775-82) ; Astier (1785-90). - de cinquième : MM. Espinadel (1762-73) ; Drapeau (1775-83) ; Astier (1784) ; Drapeau (1785-91). - de sixième : Revel (1784-91). - Portier : Jean Dur (1764-75) ; Laveissière (1784) ; Malet (1786). Pièces de procédures (ventes, contrats, inventaires, procès...), classées chronologiquement.