Haute-Auvergne :
Aventures légendaires ou historiques : Le roi là-haut est sur son trône (légende) ; Complainte des pèlerins d'Aurillac à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Familières, anecdotiques : O lo compogno (A la campagne) ; O lo mountagno (A la montagne) ; Depuis l'âge de quartoze ans ; Oy, ayay, couci ièu foray ? (Oïe, aïe, aïe ! Qu'est-c'que je ferai ? ; O papillon, petit volage ; Là-bas su' l'pont de Nantes ; Digas-mé, mo pitchoto (Dites-moi, ma petite) ; Lo fenno pren soun azé (La femme prend son âne) ; Ièu m'en bau ol mercat (Je m'en vais au marché) ; Dessur lo mar (Dessus la mer) ; Un soir à la fraîcheur ; A Murat ; Quond lo Morio s'en bo'l mouli (Quand la Marie s'en va au moulin) ; Co diguèt lou lou-t-o l'azé (Or ça, dit le loup à l'âne) ; Ay ! Co diguèt lo joube nobio (Ah ! se dit la jeune mariée) ; Dio-mé, tu, Morio-Roso (Dis-moi donc, toi, Marie-Rose) ; Quont té coustèrou (Combien coûtèrent) ; Nous sommes dans un triste temps ; Ci, dans Paris, y a-t-une dame ; J'ai fait une maîtresse ; Rosette se promène ; Je l'ai pris' par sa main blanche ; Lou bouissou fay flouqueto (Le buisson fait fleurette) ; Passant par Paris.
Comiques, bouffonnes, burlesques : Iste counfesso (chanson bouffonne) ; La préface (chanson bouffonne) ; La foi de la loi (dialogue énumératif) ; E de que bous au may fat ? (Et que vous ont-ils donc fait ?) (dialogue burlesque).
Amour, regrets (airs de cabrette mélancoliques) : Là-bas dedans le bois (regret) ; J'avais seize ans à peine (regret) ; Y a bien longtemps (regret) ; Adieu, château brillant (regret).
Implorations amoureuses : Là-bas dans cette plaine ; Dans la ville de Rennes ; A Paris la grand' ville ; Me promenant sur la fougère ; Tout en me promenant ; En revenant de l'armèye ; Là-haut sur le rocher ; Un ermite.
Amour malheureux : Uno jionto postouro (Une jeune bergère) ; La pauvre bergère ; Uno postourèlo (Une bergère) ; Un beau soir ; Obal dins lo coumbèlo (Là-bas dans la combelle) (chanson de la Pernette) ; Adieu ma Rosalie ; Dedans la ville de Genève ; Sont trois jeunes dragons ; Rossignolet sauvage ; En revenant de noces ; De bon matin je me suis levé ; Je suis aimant ; Je ne suis pas contente.
Mariage : La Yoyette ; Un jour tout en me promenant ; Ay ! de se morida (Hélas, se marier) ; Mariez-vous ; Lo té ménon (Nous te menons) ; Pendant la messe (chant de repas des noces) ; Lou coucut (Le coucou) ; Quon ièu n'en sère moridado (Le jour où je fus mariée) ; Din lo bilo de Cau (Dans la ville de Cahors).
Berceuses : Som, som, minou minâuno (Sommeil, minou minette) ; Lo mayre e lo filho (La mère et la fille).
Chansons de bergères : Me fo gorda los oulhos (On me donne la garde) ; M'en fau gorda leiz oulhos (Des brebis j'ai la garde) ; Quand la bergère va-t-aux champs ; Mon père n'a six cents moutons ; L'autre jour, tout en me promenant ; De bon matin me suis levé ; Moun payre mé n'o lougado (Mon père un jour m'a placée) ; Juonet' ound onoren gorda ? (Jeannette, où irons-nous garder ? ) ; Eh ! Passo de dèçay (Eh ! Viens de ce côté) ; Moun payre m'o lougado (Mon père m'a placée) ; Veux-tu venir, mon aimable bergère ? ; Gentille pastourelle ; Bonjour, belle bergère ; Mais dis-moi donc ; De bon matin je me prends, je me lève ; Adieu, charmante Louison ; Quon lo postouro (Quand la bergère).
Chansons de fileuses, de soldats, de laboureurs, de compagnons : Ton qu'ère pitchounèlo (Tant que j'étais petite) (chanson de fileuse) ; Pastouro, sè tu m'aymo (Bergère, si tu m'aimes) (chanson de fileuse) ; Chantons pour bien passer le temps (La fille soldat) ; Je viens te dire adieu (La fille soldat) ; Adieu filles de Sainte-Hélène (chant de soldats) ; Un dimanche le soir (Le départ du rengagé) ; De la richesse, à présent (chanson de laboureur) ; Chers compagnons honnêtes (chanson de compagnon) ; Depuis Paris jusqu'à Valence (chanson de Tour de France).
Chansons de bergers, de labour et de moisson : Baylèro (dialogue de bergers) ; grandes ; Passo pel prat (Viens par le pré) (grande, chant de labour) ; Lou golont n'ès onat (un galant est allé) (grande, chant de labour) ; Dio-mè, tu, Cotinel ? (Dis-moi donc, Catinel ?) (grande, chant de labour) ; Onon ol bouos pouloto ! (Allons au bois, poulette !) (grande, chant de labour) ; Quon lou bouyé (Quand le bouvier) (chant de labour) ; Oy ! Mes omours (Oh ! Mes amours) (chant de labour) ; L'Ontouèno (L'Antoine) (chant de moisson) ; Obal dins lo combèlo (Là-bas dans la combelle) (chant de moisson) ; Tsano d'Aymé (Jeanne d'Aymé) (chant de moisson) ; Al bos d'Anglars (Au bois d'Anglars) (chant de moisson).
Chants de fêtes : Réveillez (coutume de la quête des oeufs pour le Vendredi Saint) ; Réveillez-vous, fidèles (chant de quête de la Semaine Sainte) ; Le printemps vient de naître (chant de printemps) ; Garo, Sent-Jan s'oppreotcho (C'est la Saint-Jean qui approche) (chant pour la Saint-Jean) ; Lou dejiou de la Cèna (Le jeudi de la Cène) ; Entendez un miracle.
Les danses : Chante, rossignolet (ronde) ; Digué, Juoneto (Dis-moi, Jeannette) ; Où vas-tu, Madeleine ? (ronde) ; Nau sorré sion (Nous som' neuf soeurs) (ronde de neuf) ; Ta, venè vèyré, Morgorido ! (Ah ! Venez donc voir, Marguerite) ; J'aime ma maîtresse (scottisch) ; L'ayo de rotso (L'eau de source) (scottisch) ; Tcha lo mayr' Antonèno (Chez la mère Antoine) ; Saut' un pau (Saute un peu) ; Lou pas del loup (Le pas de loup) (danse) ; Ay vist lou loup (J'ai vu le loup) (bourrée) ; Ci l'y o trs reys (Il y a trois rois) (bourrée) ; Toriro, lo boursèto (Tarira, la boursette) (bourrée) ; Sès moridodouro, mio (Tu veux te marier, ma mie) (bourrée) ; Moridou lo cotèto (On marie la cadette) (bourrée) ; De deçay, de dèlay (Par ici, et par là) (bourrée) ; Filhos que n'aymay miel (Filles, qu'aimez-vous mieux) (bourrée) ; Sount pas d'oyçi (Sont pas d'ici) (bourrée) ; Lo Glaudo (La Claudine) (bourrée) ; Un jour d'oquesto primo (Un jour de ce printemps) (bourrée) ; Ton que t'aymabe (Tant que je t'aimais) (bourrée) ; Bènès o Mau (Venez à Maurs) (bourrée) ; Bay, bay, bay comijiado (Va, va, petite sale) (bourrée) ; Te foray donsa, gorèlo ! (Je te ferai danser, boîteuse !) (bourrée) ; Mo mayré obio-t-uno dent (Ma mère avait une dent) (bourrée) ; Lèvo lou pè, drouloto (Lève le pied, petite) (bourrée) ; Né donsossias pas ton (Ne dansez donc pas tant) (bourrée) ; Lo bouoli, lo Morianno (Je la veux, la Marianne) (bourrée) ; Ol capt del bouscotel (En haut du petit bois) (bourrée) ; Ieu n'ay çin sos (Moi j'ai cinq sous) (bourrée) ; Obal dins lou Limouzi (Là-bas dans le Limousin) (bourrée) ; Malhurous qu'o uno fenno (Malheureux qui a une femme) (bourrée) ; N'ay pas ieu de mio (Je n'ai pas d'amie) (bourrée) ; T'ay visto to mio (J'ai vu ton amie) (bourrée) ; E parra lou loup (Ah ! Prends garde au loup) (bourrée) ; T'aymé lo tio mio (J'aime ton amie) (bourrée) ; Mountabé lo mormito (Je montais la marmite) (bourrée) ; Lou m'as ogut (Tu me l'as pris) (bourrée) ; Al bos de li Foulhados (Au bois de la Feuillade) (bourrée) ; Passo b'ati, lo bèlo (Il passe par ici la belle) (bourrée) ; Ound onoren gorda ? (Où irons-nous garder ? ) (bourrée) ; Tout possen lo plonquèto (En passant la planchette) (bourrée) ; E dis-me, tu, lo calhé ? (Et dis-moi donc, la caille ? ) (bourrée) ; De que venias vilha ? (Que veniez-vous veiller ? ) (bourrée) ; Lou tour (La tournante) (bourrée) ; Lo crouzado (La croisée) (bourrée) ; La tournidjayre (La tournante) (bourrée) ; L'escoupeto (bourrée des sabots) ; montagnardes.
Basse-Auvergne :
Aventures légendaires ou historiques : Le beau Déon (légende) ; De chin Dzaqué lau pelerins (Ci, de Saint-Jacques les pèlerins) (complainte des pèlerins auvergnats au retour de Saint-Jacques-de-Compostelle) ; Dans le jardin du roi ; Le quinzu bi la louzeta (Le pinson et l'alouette).
Familières, anecdotiques : Quan z'eyro petitoune (Lorsque j'étais petite) ; Joli capitaine.
Chansons de mariage : La menarin, la paure novieu (Nous mènerons la pauvr' mariée) (marche nuptiale) ; Chanten tous d'un bon accord (charivari) ; Mous parens me-z-on maridado (On m'a donnée en mariage) (chant de malmariée) ; Me z'ont voudindo marida (On a voulu me marier) (chant de malmariée).
Chansons diverses : Bien le bonjour, mon aimable bergère (chanson de bergère) ; De bon matin je me suis levé (chanson des papetiers) ; Quand le bouyé vinguet d'au tsamp (Quand le bouvier revient des champs) (chant de labour) ; grande (chant de labour) ; Le mi de mey (Le mois de mai) (chant de quête) ; Le pastrassou dien sa tsabano (Le berger dans sa cabane) (Noël).
Les danses : Sauta, mia ! (Saut' ma mie !) ; A mindza mon bla (Tu as mangé mon blé) ; bourrées bourbonnaises ; bourrées françaises ; La Barbonnaiza (La Bourbonnaise) (bourrée) ; Tcha nous z'on un jau (Chez nous y a un coq) (bourrée) ; Lou peyssou z'aymo l'aygo (Le poisson aime l'onde) (bourrée) ; Yeu l'aymé (Je l'aime) (bourrée) ; Ah ! Te l'auras pas ! (Ah ! Tu n'l'auras pas !) (bourrée) ; En'anara garda ? (Où irons-nous garder) (bourrée) ; N'y o mâ les faouvres (Y a plus qu'les forg'rons) (bourrée) ; Fatcha peta lous peys (Elle fait taper des pieds) (bourrée) ; Inun frais boucagé (Dans un frais bocage) (bourrée) ; Revenias, juena drola (Revenez, jeune fille) (bourrée) ; Pare le loup, petiote (Prends garde au loup, petite) (bourrée) ; Sche z'eyra droleta (Si j'étais fillette) (bourrée) ; Passant las planchettas (Sur le petit pont) (bourrée) ; Int'o passa le ver d'antan ? (Où est donc le printemps dernier ?) (bourrée) ; Quand z'eria tsa mon pouèro (Quand j'étais chez mon père) (bourrée) ; Le coeur de ma mie (bourrée) ; Se seibia, mei mère (Si vous saviez, mère) (bourrée) ; Viva leus Ouvergnats (Vivent les Auvergnats) (bourrée).
- Auvergne (France ; région)
- Bourrée
- Folklore
- Chant
- Compositeur
- Musique
- Canteloube, Joseph (1879-1957)