Acquis en 19231 et destiné à être classé dans une sous-série 134 F par Ernest Delmas, alors archiviste départemental, le "lot important de papiers de famille (sic)" qu'avait remis "M. Canteloube de Malaret" (s'agit-il du musicien2 ? C'est plus que probable) a été traité seulement en 2000 après sa redécouverte lors du grand récolement des fonds et collections. On a jugé cependant préférable de scinder le "lot" en deux : d'un côté les papiers divers, sans relation apparentes entre eux, auxquels la sous-série 134 F a été affectée, comme initialement prévu, et d'un autre côté les deux chartiers médiévaux de Vixouze (Polminhac) et de Montlogis (celui de Ladinhac, et non celui de Polminhac, il faut bien y insister3), qui composent la sous-série 30 J.
(1) Rapport de l'archiviste départemental pour l'exercice 1923-1924, dans arch. dép. du Cantal, 1 N 78, p. 441.
(2)1879-1957. D'une famille d'origine auvergnate, possessionné à Malaret (Lot, commune de Bagnac-sur-Célé), le compositeur, auteur des Chants d'Auvergne (1924-1925), avait prospecté "au pays de ses ancêtres, la Haute-Auvergne et le Haut-Quercy" (P. Balme, "La vie artistique et l'oeuvre auvergnate du compositeur français Joseph Canteloube", dans Revue de la Haute-Auvergne, tome 38 (1962), page 99). La provenance des papiers de Vixouse et de Montlogis n'est pas élucidée, mais la présence de Canteloube dans les montagnes d'Auvergne est, elle, bien attestée. Sur ce compositeur et son œuvre, on consultera le fonds Joseph Canteloube, 97 J et 98 Fi.
(3) Montlogis de Polminhac et Montlogis de Ladinhac appartinrent tous deux, à des époques différentes, aux Chaunac ; en revanche, Vixouse et les Montlogis n'ont aucun rapport par familles interposées.