1-2. Généralités (coupures de journaux) ; 1. "L'esprit de notre siècle", par Thomas Grimm ("Le Petit Journal", 27 Mars 1891). Considérations politiques et sociales

3-4. Consulat ; 3. La Constitution de l'An X ("Bulletin des lois", n° 206, p. 535-550) ; 4. Poème politico-humoristique manuscrit, non signé

5-9. Premier Empire ; 5. "Bulletin des lois", n° 71-Décembre 1805 ; 6. "Journal de l'Empire", 23 Février 1808 ; 7. Lettres de Boucher de Perthes à son père, Août-Septembre 1809 (deux pages détachées de la "Revue napoléonienne"). Il raconte une mission en Corse ; 8. Tableau (imprimé) de la valeur, en livres et en francs, des pièces de 3, 6, 24 et 48 livres, d'après le décret du 12 Septembre 1810 ; 9. Passeport valable pour 12 mois, dans le département de la Seine, au nom d'Antoine Chevalier, venant de Mauriac, étudiant en droit (Paris, 23 Novembre 1812, cachet de la préfecture de police).

10. Première Restauration ; "Collection (imprimée) des quatre philippiques" (16 pages) ; 1ère philippique. "Appel des Français au Sénat. Sénateurs, un cri général, un cri unanime se fait entendre contre l'acte émané de votre auguste assemblée, le 6 de ce mois (Avril 1814), et qui se trouve qualifié de "projet de constitution" présenté par le gouvernement provisoire..." ; 2e philippique. "Au Sénat de Buonaparte. Fecit indignatio... Sénateurs, enhardis par l'espoir de l'impunité, vous verrez aujourd'hui, le procès de Louis XVI à la main, demander à un Bourbon des honneurs et de la fortune !..." ; 3e philippique. "Nicolas Napoléon aux Français..." ; 4e philippique. "Manifeste du peuple français, contre les régicides, leurs adhérents et leurs complices..."

11-18. Seconde Restauration ; 11. "Le bon Français. Journal au profit des pauvres. Dieu et le Roi". N° 2 - 28 Février 1816 ; 12-14. La chambre des députés de 1818-1819 ; 12-13. La salle des séances (gravures anciennes) ; 14. "Tableau figuratif de la Chambre des députés indiquant avec le plus d'exactitude possible la place qu'occupe habituellement chacun de ses membres" ; 15. Brochure de 8 pages ; Au sujet de la censure et de sa suppression en 1819 (p. 1-2) ; Sur la chambre des pairs (p. 2-5) ; 16-18. Journaux ; 16. "Le Drapeau blanc", n° 104 - 14 Avril 1823 ; 17. "L'Etoile", n° 1809 - 6 Avril 1825 ; 18. "La Gazette de France", n° 104 - 13 Avril 1828 ; 19-21. Monarchie de Juillet

19. "Aux Saint-Simoniens. Lettre sur la division survenue dans l'association Saint-Simonienne, par Jules Lechevalier" (Paris, impr. D'Everat, 1831 ; 56 pages)

20. "Le National", journal. N° du 3 Mars 1838

21. "Paris pendant l'année 1847" (8 pages détachées d'un ouvrage intitulé "Paris de 1800 à 1900", illustrations, portraits)

22-25. Seconde République (pièces imprimées) ; 22. Arrêté du Gouvernement provisoire, du 26 Mars 1848, fixant au 23 Avril la date des élections générales des représentants du peuple (affiche in-f°) ; 23. Lettre circulaire adressée aux maires par la Commission centrale des dons et offrandes à la patrie (8 Avril 1848) ; 24. "Louis Napoléon Bonaparte à ses concitoyens" (Paris, 27 Novembre 1848 ; affiche in-f°). Exposé des idées qu'il apporterait dans l'exercice du pouvoir s'il était appelé a la présidence de la République ; 25. Lettre du comte de Chambord à Berryer (Venise, 23 Janvier 1851 ; 3 pages). Félicitations pour son discours du 16 à l'Assemblée

26-28. Second Empire (pièces imprimées) ; 26. Page double in-f° ; "Jean-Grincheux, député sortant, aux électeurs" (p. 2) ; "Jacques-Bonhomme, électeur indépendant (portrait en couleurs, p. 1), aux électeurs" (p. 3) ; "Résumé" (p. 4). "En résumé, il y a une meilleure échelle que celle de Grincheux pour mesurer le crédit de l'État et la confiance qu'inspire un gouvernement, c'est le cours de la rente : il était en 1848 à 45 Francs, il est aujourd'hui (1867) à 72 Francs". Suit un tableau statistique des "progrès de la France depuis 16 ans d'après les documents officiels" (agriculture, commerce, voies et moyens de communication, revenus publics, instruction publique, cultes et beaux-arts, assistance, ville de Paris, Algérie) ; 27. "La Lanterne, par Henri Rochefort". N° 4-20 Juin 1868, paginé 179-238 ; 28. "Décret Impérial concernant les rapports entre le gouvernement de l'Empereur, le Sénat, le Corps législatif et le Conseil d'État ; du 8 Novembre 1869" ("Bulletin des lois", n° 1762, paginé 621-624)

29-55. Troisième République (1871-1910 ; pièces imprimées) ; 29. "Lettre-Journal de Paris", n° 35 - 4 Février 1871 (4 pages in-8°) ; 30. Dépêche télégraphique (Paris, 10 Décembre...) : attentat contre J. Ferry ; 31-50. Coupures de journaux (4 Avril 1888 - 17 Janvier 1893) ; 35. Le centenaire de la République : un certain nombre de députés, dont Adrien Bastid, vont déposer sur le bureau de la Chambre une proposition tendant à déclarer fête nationale la journée du 22 Février 1892, centenaire de la proclamation de la République (La Dépêche, 7 Janvier 1892) ; 37. Une force. "La religion est une force dont radicaux, républicains, conservateurs ont un égal besoin..." (Marquis de Castellane, † 8 Janvier 1892) ; 40-50. Le scandale du Panama ; 40-41. Commission d'enquête (23-24 Novembre 1892) ; 42. "Aveux et explications de M. Devès" (17 Décembre) ; 43-45. Portraits de personnalités compromises, dont Devès (18-23 Décembre) ; 48. Au sujet d'un article contre le député Bory, membre de la Commission d'enquête (23 Décembre) ; 49. "Le Panama. Une interview de Mary-Raynaud" (3 Janvier 1893) ; 50. Article du "Moniteur du Cantal" (17 Janvier) en réponse à des attaques de 1'"Avenir du Cantal", journal patronné par Devès, qui s'en était pris, notamment, à l'origine de la fortune des de Parieu ; 51-53. Comptes rendus des séances de la Chambre des députés ; 51. Séance du 6 Décembre 1897 (Journal officiel, 7 Décembre) ; 52. Séance du 1er Juin 1898 (Journal officiel, 2 Juin) ; 53. Séance du 2 Juin 1898 (Journal officiel, 3 Juin) ; 54. Page politico-humoristique d'une revue ou journal non identifié (11 Septembre 1898) ; 55. "Entre nous. L'État bienfaiteur", par Pierre Mille (Le Petit Journal, 23 Septembre 1910, coupure). Un "spectacle très triste" : de pauvres veuves d'adjudants de l'armée active morts au service, qui n'ont pas droit à une partie de la retraite de leurs maris ; un héros, le capitaine Salesses, qui, après "s'être dévoué corps et âme à la construction du chemin de fer de Konakry au Niger", attend toujours d'être nommé gouverneur, ce qui lui permettrait d'obtenir une retraite décente ; "et en même temps, - j'en pourrai citer vingt exemples -, des jeunes gens qui, entrés pour quelques mois dans le cabinet d'un ministre, se voient d'un trait de plume munis de prébendes…".