1-4 bis. Consulat ; 1. "Proclamation. Le préfet du Cantal, aux réquisitionnaires et conscrits de ce département" (22 Germinal An VIII) (A Aurillac, chez Viallanes ; affiche in-f°). "Jeunes citoyens, les consuls de la République vous ont sommés, au nom de l'honneur, de vous rendre à vos drapeaux. Hâtez-vous de mettre à profit le délai que la loi a voulu accorder à ceux qui les ont abandonnés : plus de prétexte pour la lâcheté ni pour la malveillance... Marchez : la victoire vous attend ; et la paix est avec elle..." ; 2. "Journal du commerce, de politique et de littérature", n° 336-6 Fructidor An VIII, p. 1343-1344 : "Les habitants des montagnes du Cantal viennent de donner à la République un exemple qui trouvera des imitateurs partout où les citoyens seront las de gémir sous les menaces et le fer d'une poignée de brigands. La recette de Saint-Flour et de Murat est attaquée et prise par des brigands, sur la route d'Aurillac ; le préfet du Cantal l'apprend ; il en instruit toutes les communes voisines du lieu de la scène". Aussitôt une battue est organisée, les brigands sont trouvés, attaqués, capturés. Trois sont connus ; ce sont des émigrés. "Ils se nomment Castella, Dessauret, Dauliac" ; 3. Note : "26 Nivose An IX. Le citoyen de Lur-Saluces demande à poursuivre devant les tribunaux Guillaume Valette, ex-membre du Comité révolutionnaire d'Aurillac. Dans le rapport au ministre, le secrétaire général, en l'absence du préfet, déclare : "J'ai vu que ce Comité, d'après l'impulsion qui lui était donnée par le délégué du représentant du peuple Taillefer, qui présida longtemps à ses opérations, avait cherché à dépouiller le plus qu'il avait pu les ci devant nobles et autres désignés comme aristocrates de leur or, argent, bijoux, cuivre, étain..," ; 4. Lettre autographe du préfet Riou à J.-B. Huzard, membre de l'Institut, auteur d'un ouvrage sur les haras (Aurillac, 1er Germinal An XI ; signature, en-tête imprimé). Le préfet "éprouve plus que jamais le désir de rétablir la réputation des chevaux de la Haute-Auvergne et de rendre à ce département (par le rétablissement des haras) les temps d'industrie et de prospérité où il fournissait chaque année deux mille chevaux propres à la cavalerie légère". Il recommande à son correspondant le citoyen Nozerolles, porteur de sa lettre, qu'il a chargé de recenser les chevaux du département propres à la régénération des races ; 4 bis. Le préfet du Cantal à ses administrés, au sujet de l'admission des espèces rognées dans les caisses publiques, d'après la loi du 14 Germinal An XI. Explications suivies du tarif d'admission dans les caisses publiques des espèces d'or et d'argent rognées (26 Messidor An XI) (A Aurillac, chez Viallanes ; 4 pages)

5-17. Empire ; 5. Note sur les élections faites par le collège électoral du département, pour la présentation de deux candidats au Sénat, le 14 Juillet 1804. Élus : Joseph Coffinhal, juge au tribunal de cassation, et Talleyrand, ministre des Relations extérieures. "Nous devons à la vérité de dire que cette première opération du collège électoral n'eut pas d'autre résultat" ; Copie d'une lettre du préfet Riou au ministre de l'Intérieur (18 Mai 1805), en réponse à une demande de renseignements sur l'esprit des collèges électoraux du département ; 6-7. Rapport du conseiller d'État en mission dans le département (?) (An XIII ; analyse ; Arch. nationales, AF IV-1065) ; 6. "Tableau n° l. Émigrés non rayés et qui n'ont point de surveillance... Cantal. Il y a un nommé Pellamourgue. Il est la terreur des acquéreurs de ses biens. Il a plusieurs fois enlevé nuitamment et à main armée les récoltes et les bestiaux. Dans un de ces pillages, le fermier et sa fille ont été blessés à coups de fusil. Pellamourgue demeurait dans la commune de Cassaniouze. Il se réfugie pendant le jour dans le département de l'Aveyron" ; 7. "Tableau n° 8. Esprit public... Cantal. La disposition des esprits est bonne, le plus grand nombre des habitants a des propriétés et est intéressé au maintien de l'ordre. Les biens nationaux sont vendus presque en totalité. Mais on voit avec crainte les facilités données pour la rentrée des émigrés" ; 8. Avertissement adressé par le percepteur de Saint-Cernin à Antoine Bruel, de Vernuéjoul, relativement au payement de sa contribution foncière (28 Janvier 1807). Au dos, dates et montants des payements ; 9-15. Sept numéros du "Journal hebdomadaire du département du Cantal" (1807) (A Aurillac, de l'impr. de Caldaguès et Pellisson) ; 9-11. N°s 20, 23 et 24 des 23 Mai, 13 et 20 Juin ; 12. N° 26 - 4 Juillet p. 99 : "Aurillac, 29 Juin. Le directeur du jury près le tribunal civil de l'arrondissement d'Aurillac instruit en ce moment, sur la dénonciation de M. le préfet, deux affaires d'une importance majeure. L'une, contre un fabricateur de faux passeports et ses complices. L'autre, contre un intrigant qui mettait à contribution les crédules habitants des campagnes, en leur persuadant qu'il avait le crédit de faire réformer leurs enfants..." ; 13. N° 31 - 8 Août p. 119 : "Paris, le 31 Juillet 1807. Le ministre de l'Intérieur, à M. le préfet du département du Cantal. Vous savez, Monsieur, que le 15 Août est l'époque de la fête de Saint-Napoléon,..." p. 119-120 : "Procès-verbal de la publication de la Paix continentale faite à Aurillac, le dimanche 2 Août 1807" (Signé Riou) ; 14. N° 39 - 3 Octobre ; 15. N° 46 - 21 Novembre, p. 180-181 : Arrêté du préfet Riou pris à la suite des observations présentées par le receveur général du département sur les difficultés qu'éprouve le recouvrement des contributions directes et sur la nécessité de prendre des mesures promptes pour ramener à l'exécution des lois les percepteurs et les contribuables" ; 16. État des candidats aux places de juge de paix nommés par les assemblées des cantons d'Aurillac et de Saint-Flour en vertu du décret impérial du 20 Septembre 1812 : noms, prénoms, qualités, domicile, observations (Copie des Arch. nationales) ; 17. Billet du maire de Marmanhac prévenant Pierre Dejou, de Laroquevieille, qu'il est compris pour une somme de 64 francs dans la répartition, faite sur les 20 plus forts contribuables de Marmanhac, de la somme de 1 584 francs, valeur représentative des 66 quintaux de viande à fournir à l'armée d'Espagne (19 Mars 1814) (Cf. dossier 217, p. 9).