Aurillac Archives anciennes (antérieures à 1790) Série HH : Agriculture - Industrie - Commerce - Titres de famille Agriculture Mots-clés lieu Aurillac (Cantal, France) Permalien de la notice https://archives.cantal.fr:443/ark:16075/a011328086373xqF9Ma.moteur=arko_default_5fe0d0b5a0d5e Acte de la réquisition faite par Guillaume de Boussac, Bernard Bodin, Jean Vernhes, consuls d'Aurillac, à l'abbé de la même ville, de procéder avec eux au poids du pain vendu par les boulangers conformément aux traités précédemment faits entre lesdits abbé et consuls, comme aussi d'observer et faire observer par son juge les mêmes traités en ce qui concerne les emprisonnements et les élargissements, lesquels ne doivent être faits et ordonnés qu'en leur présence (9 septembre 1312). Acte de notoriété, dressé par le procureur du roi au bailliage des Montagnes, à la requête du procureur de l'abbé d'Aurillac et du syndic de la ville, touchant la cherté du blé et la farine des deux dernières années (14 août 1546) : "A tous ceux, etc. Sçavoir faisons que le jourd'hui, samedi quatorzième jour du mois d'aoust l'an mil cinq ens quarante six, en la ville d'Aurillac, en jugement... Se sont présentez et comparuz en leurs personnes maistre Pierre de Croso, notaire royal, procureur de révérend père en Dieu frère Charles de Senectaire, abbé et seigneur temporel et spirituel de ladite ville d'Aurillac et maistre Michel Gasars, licencié, scindic d'icelle ville, lesquels par la bouche d'icelluy Gasars, scindic, ont dict estre besoing et nécessaire ausdicts seigneur abbé et scindic, faire apparoir, en ung procès qu'ils ont en la court de Parlement à Paris, de la charte du bled qui a esté en ce pays les deux années dernières et la famyne que, pour raison de ce y a régné, et sur ce faire ouyr et examiner par manière de attestation et notoriété certains tesmoings qu'ils entendent présentement exhiber et produire, mesmes sur ce que l'année dernièrement passée jusques à présent que l'on comptait mil cinq cens quarante cinq, et aussi l'année précédente, le bled a esté cher en ce pays, mesmement en la présent ville d'Aurillac, au tripple que n'avoit acoustumé ès années précédentes, et que, au moyen de ce en ce pays et en la présent ville d'Aurillac y a eu grand difficulté de trouver bledz tellement que à cause d'une grand famyne durant l'yvern dernier passé jusques à présent et que en la présent ville d'Aurillac ne se trouvoit bled pour argent... Et (les témoins) ont dict, sur ce interrougés, que la difficulté de trouver bled en ladite ville et ès environs a esté si grande que elle a causé despuis Noël dernier passé une famyne en ladite ville et ès environs, et sans le bon ordre que la justice de la présent ville y donna beaucoup de gens fussent mortz de faim, à cause que les bleds estoient en fortes mains et ne s'en fust trouvé aucunement à vendre... " Tarif pour la vente du pain suivant l'ordonnance du lieutenant-général, consuls et commissaires de la police de la ville d'Aurillac (13 janvier 1657). Ordonnance de Le Camus, intendant d'Auvergne, sur les faux poids et trébuchets utilisés par les marchands, banquiers et négociants d'Aurillac (1671). Ordonnance relative aux bois et forêts appartenant à des ecclésiastiques (1673). Réglement pour l'adjudication des poids et balance de la ville (1694). Interdiction de pêche et de chasse dans l'étendue de la justice du seigneur abbé (1711). Ordonnance de police de la justice abbatiale portant tarif pour la vente du pain (1738). Évaluation du prix des grains de la ville d'Aurillac de 1604 à 1625 et de 1700 à 1755. Ordonnance du bailliage portant interdiction de troubler le commerce des grains et farines rendu libre par un édit de juillet 1764 (1766). Foires d'Aurillac. - Accord des abbé et religieux du monastère d'Aurillac d'une part et des consuls d'autre, portant établissement à Aurillac chaque année d'une foire le jour de la fête de la St-Urbain, et que l'on sollicitera du roi, aux frais des habitants, la confirmation de cet établissement, avec les mêmes privilèges, libertés et franchises qui ont lieu aux foires de St-Géraud et de Ste-Luce (9 septembre 1298) : "Universis, etc. Guillelmus de Achillosiis, miles, ballivus montanorum Arvernie ex parte domini régis Francie tenens que sigillum ejusdem domini nostri regi in dicta ballivia constitutum salutem et pacem. Noveritis et noverint universi quam constituti coram nobis religiosi viri domini Guillelmus de Merula, prior claustralis monasterii Aureliaci, Guido de Manhinia, camerarius, Guillelmus de Claveriis prior de Burgno et Bertrandus Rebufa, prior de Brussia, procuratores, syndici et actores venerabilis patris domini abbatis et conventus Aureliaci monasterii coram nobis legitime constituti et habentes ad infrascripta mandatum sufficiens, generale ac etiam speciale et plenam et liberam potestatem in nostra presencia sibi datam et concessam a domino abbate et conventu predictis, vice et nomine dictorum domini abbatis et conventus et monasterii ex una parte, et Guillelmus Dyssartz et Guillelmus Cazals et magister Durandus de Molendino juris peritus et Guido de Guainhac procuratores, syndici, et actores consulum et universitatis hominum dicte ville coram nobis legitime constituti et habentes ad infrascripta mandatum sufficiens, generale ac etiam speciale et plenam ac liberam protestatem in nostra presentia sibi datam et concessam a consulibus et consiliariis consulum et universitate et communitate hominum dicte ville vice et nomine dictorum consulum et consulatus et universitatis et hominum ex parte altera, inter se concorditer convenerunt, concordaverunt et voluerunt quod fiant nundine apud Aureliacum annuatim in festo beati Urbani et quod publicetur per easdem partes concordita et impetretur a regia majestate quod fiaut et fieri possint annuantim nundine in dicta villa in predicto festo beati Urbani sub et cum salvitatibus, libertatibus et franquesiis aliarum nundinarum que fiunt in dicta villa in festis beati Geraldi et beate Lucie que fieri pro posse suo et procurari bona fide promiserunt inter se ad invicem dicte partes ad expensas tamen consulum et hominum dicte ville et nullum in hoc impedimentum facere vel procurare aut fieri vel procurari, quantum in eis est aut partibus suis permittere et hœc promiserunt ad invicem nominibus quibus supra stipulatione sollempni et juraverunt in animas suas et illorum quorum sunt syndici, procuratores et actores hinc inde et cujuslibet eorumdem ad sancta Dei evangelia a se corporaliter tacta. In quorum omnium fidem et testimonium nos dictus ballivus sigillum, predictum domini regis in Montanis Arvernie constitutum salvo jure domini nostri regis in omnibus et retento alterius cujuslibet presentibus litteris duximus apponendum. Nos vero frater Petrus permissione divina humilis abbas Aureliacensis monasterii nec non et conventus dicti loci et nos consules antedicta sigillos nostra presentibus litteris apponi fecimus una cum dicto Sigillo domini regis in fidem ac testimonium omnium premissorum. Acto fuerunt hec Aureliaci, nona die ab exitu mensis Augusti, Anno domini millesimo CC. Nonagesimo octavo". Vidimus et approbation par le roi Philippe IV de l'accord ci-dessus (juin 1300). Copie de la délibération des consuls et habitants d'Aurillac portant demande, entre autres choses de la prorogation pendant trois jours de chacune des foires de St-Géraud et de St-Urbain (8 février 1636). Lettres patentes du roi Louis XIII prorogeant de deux jours les "célèbres" foires de St-Urbain et de St-Géraud, qui ne durent qu'un jour, "attendu que si peu de temps ne suffit pas à l'abondance, fréquence et bonté du commerce" (mai 1636). Lettres patentes du roi François Ier, portant établissement de deux nouvelles foires à Aurillac, l'une le lundi précédant immédiatement le lundi gras, l'autre le 7 août (octobre 1539). Publication en la cour du bailliage des Montagnes d'Auvergne, des lettres susdites (6 décembre 1539).