Aurillac Archives anciennes (antérieures à 1790) Série DD : Propriétés communales - Edifices - Travaux publics - Voirie Mots-clés lieu Aurillac (Cantal, France) Permalien de la notice https://archives.cantal.fr:443/ark:16075/a011328086372DMRcwp.moteur=arko_default_5fe0d0b5a0d5e Vente faite à Bertrand Aoust, Pons de Bossac, Jacques Cerein, Simon Delbos et A. de Salviac, consuls d'Aurillac, par Pierre Laparra, bourgeois de ladite ville, pour le prix de 4 sols tournois, d'une terre avec tous ses droits et appartenances, avec réserve du passage de l'eau dans les prés dudit Laparra situés au dessous de ladite terre (1277). Vente par Hugues de Valette, chevalier, aux consuls d'Aurillac, du champs appeléBlanc, situé près de la léproserie, sur le chemin de Conros (1287) Revente à Pierre Palach, Bernard de Crueghe et Pierre Cambefort, consuls d'Aurillac, par Rigal Lagarde, dit Prunier, prêtre de ladite ville, de 20 livres tournois de rente que ledit Lagarde percevait chaque année sur les biens communs de la ville, en vertu d'un acte du 16 mai 1394, au prix de 200 livres tournois, l'écu d'or à la couronne étant compté pour 22 sols et 6 deniers tournois (13 février 1399). Reconnaissance en faveur des consuls d'Aurillac faite par noble homme Jean de Montsalvy, sr de Colonhe, de deux maisons sises rue Saint Marcel, joignant ensemble et confrontant avec la maison de Géraud Laporte et le mur commun de la ville, au cens annuel d'une carte de seigle et de 9 deniers tournois (6 août 1445). Bail par Pierre Pagès de Vixouze, conseiller au bailliage et présidial d'Aurillac, Henri de Combes, docteur en médecine, et Gabriel Jouvhomme, bourgeois, consuls d'Aurillac, d'une tour en forme de redoute sise à côté du ravelin de la porte des Cordeliers, joignant la grande tour de ladite porte, fait à Jean Fraissé, marchand tailleur, au prix de 5 sols de rente annuelle (6 décembre 1673). Bail par Guillaume Delolm de Lalaubie, lieutenant principal en l'Élection d'Aurillac, Pierre de Cebié, avocat, Bertrand Roques, bourgeois, consuls d'Aurillac, fait à Jean Esteyries de deux petites tours ou bastions qui flanquent la troisième porte d'Aurenque, ensemble la galerie qui leur sert de communication et une autre galerie à côté de la tour, renfermant l'escalier, à charge par le preneur de faire les réparations nécessaires (8 mars 1688). Autorisation donnée à dame Anne Théodore de Lalué, veuve de Me Nicolas Dorinière, conseiller du roi, receveur des tailles en l'élection d'Aurillac, de faire fermer la brèche qui est au mur de ville derrière sa maison et d'y mettre une porte de fer à jour, laquelle il lui sera permis d'ouvrir et fermer à volonté "à l'effet de jouir de la terrasse qui est au derrière dudit mur de ville comme de chose à elle appartenant" (1er mai 1751). Dégats causés par une crue (1640). Réparations au pont de Cabrières (1671). Adjudication par Charles Lascombes, conseiller au présidial d'Aurillac, Antoine Cabrespine, avocat, et Jean Cortès, procureur, consuls d'Aurillac, à Jacques Courtial, pour le prix de 418 livres, des réparations à faire au pont du Buis, consistant à remettre le fondement de la pile du milieu que l'eau a sapée et emportée sur une hauteur de 3 pieds, à remettre les pierres de taille nécessaires et à les fixer à l'aide de crampons de plomb et de fer (6 septembre 1681). - à Pierre Combes, maçon, de la réparation de la terrasse entre la porte des Frères et celle de Saint-Marcel, au prix de 70 livres, 10 sols (4 octobre 1681). Adjudication par les consuls d'Aurillac à Durand Claussel, paveur du village d'Autrière, paroisse de Saint-Chamant, de la réparation du pavé de La Coste Blanque, sur le grand chemin qui va de la porte d'Aurenque à la ville de Paris, au prix de 9 sols la toise (12 mars 1688). Quittances pour la réfection des ponts (1689). Réparations aux portes de la ville (1690). Bail à rabais de la muraille le long des fossés d'Aurinques (1701). Réparations au mur de la ville près de la chapelle d'Aurinques (1760, 1782). Journées des ouvriers qui ont travaillé à la démolition du- chateau St-Etienne. Le total monte à 684 livres, 5 sols. - Quittance de la somme de 86 livres payées à Courbebaisse, forgeron, pour le montant des ouvrages et rhabillages faits aux outils des ouvriers (1774). Observations sur le plan de la grande route d'Aurillac à Saint-Flour [1777-1778]. Pose des armes de la ville sur les cloches (1781). Façon de plaques de rues (1781). Construction d'un abattoir : mandements (1781-1782). Aggrandissement de la place. - Avis de M. de Ballainvilliers, intendant d'Auvergne, sur le placet présenté à S. M. par les habitants d'Aurillac pour avoir la permission d'acquérir certains terrains pour agrandir la place du marché de la ville d'Aurillac et sur les moyens de pourvoir au paiement du prix de ces acquisitions : Ordonner une imposition en trois années et par tiers du capital de 12.000 livres, ensemble les intérêts de ce capital qui courront pendant les termes (septembre 1764). Extrait des registres du Conseil d'État : Autorisation aux consuls d'Aurillac d'acquérir la maison du sr Capelle, les boutiques d'Antoine Pautard et de la veuve Leygue comme aussi les emplacements des maisons des srs Textoris, Germain Mary, Veyrines, et de la dlle Louise Desplats, le tout formant avec les intérêts un total de 13.420 livres, à imposer par tiers en trois années (15 décembre 1764). Lettres patentes sur arrêt permettant aux consuls et à la communauté de la ville d'Aurillac d'acquérir les maisons susdites au prix indiqué. L'imposition sera faite tant sur les habitants d'Aurillac que sur ceux des villes, bourgs et paroisses dépendant de l'Élection de cette ville (8 mai 1765). Arrêt du Parlement de Paris ordonnant que les lettres patentes susdites seront enregistrées pour être exécutées sous leur forme et teneur. Il y est question d'une enquête faite par le lieutenant-général du bailliage, au cours de laquelle dix témoins ont déposé unanimement que l'acquisition des six ou sept maisons et boutiques dont il s'agit au profit de la ville d'Aurillac ne peut être que très avantageuse, que la situation de ces maisons sur la place publique où elles forment un carré isolé et désagréable par leur vétusté rend cette acquisition d'autant plus nécessaire que d'un côté cette place est de trop petite étendue pour une ville aussi grande que celle d'Aurillac et pour contenir tout le monde qui y abonde lorsque les marchés s'y tiennent, et que, d'un autre côté, deux de ces maisons sont déjà tombées en ruine et que, leur chute ayant ébranlé les autres, leur acquisition en est devenue moins onéreuse pour la ville (16 janvier 1766). Extrait de la lettre écrite à l'intendant par les officiers municipaux d'Aurillac : "Malgré la surcharge, la ville a témoigné une joie universelle au sujet de l'imposition pour les maisons. Elle nous charge de joindre ses remerciements aux nôtres (27 novembre 1768). Lettre de MM. Gourlat de Saint-Etienne, Julhe et Daudé, échevins d'Aurillac, à l'intendant, tendant à ce que l'argent des deux premiers termes soit payé aux propriétaires des maisons achetées (24 novembre 1771). Ordonnance de M. de Chazerat, intendant d'Auvergne au receveur des tailles de l'élection de Saint-Flour, pour le paiement de l'argent susdit (18 décembre 1771). Requête d'Antoine Clamagirand, marchand de Siran, tendant à ce que les officiers municipaux d'Aurillac lui paient 1.200 livres qui lui sont dues pour le restant du prix d'une maison sise sur la place publique d'Aurillac. - Avis favorable de M. Pagès de Vixouze (16 août 1772). Requête des officiers municipaux d'Aurillac à l'intendant, tendant à ce que le dernier tiers soit payé aux propriétaires (décembre 1772). Rôles et répartition faits par M. de Monthyon, intendant d'Auvergne, de la somme de 150 livres pour la portion à laquelle la noblesse, les officiers de judicature, exempts et privilégiés de la ville d'Aurillac, sont tenus de contribuer pendant trois ans pour les dépenses provenant de l'agrandissement de la place d'Aurillac (1769-71). Bail fait par Etienne Darche, sr de Niossel, avocat au bailliage, Géraud Gourlat, docteur en médecine, Jean Mole, procureur au bailliage, consuls d'Aurillac, à Antoine Contrastin, avocat au bailliage, de l'entretien, sa vie durant, de la fontaine sise en la place publique de la ville, laquelle prend sa source au bout d'un pré appartenant à Henri Darche, président, appelé pré de la ville, sis aux appartenances du village de Levers. Ledit Contrastin devra assurer le cours de l'eau dans le grand bassin de la place par les six conduits de métal ou d'airain, et faire, les réparations nécessaires. La taille dudit Contrastin et de son fils Beauzire est réduite à 13 livres, crues à proportion, avec exemption du logement des gens de guerre (5 mai 1669). Réparations à la fontaine publique (1677-1683). Adjudication de l'enlèvement des boues à Guy Montloubou, au prix de 108 livres, qui lui seront payées sur le produit de l'entrée du vin. "L'entrepreneur sera tenu de passer chaque jour avec son tombereau et de faire en sorte que chaque habitant ramasse et serre les boues et ordures devant sa maison. Au cas que lesdits habitants mettraient dans les rues du marrain, et ne l'enlèveraient pas dans les trois jours, l'entrepreneur devra l'enlever aux frais des habitants, à raison d'un sol six deniers par charretée. " (25 novembre 1675). - Même adjudication à Jean Bouiges, à raison de 75 livres (13 janvier 1680) ; - à Bertrand Danrigal, à raison de 50 livres (9 juin 1742). Commission de l'office d'horloger en faveur de Jean Doumal. Il est chargé d'entretenir sa vie durant l'horloge du petit clocher de l'église paroissiale, de faire sonner régulièrement les heures, de réparer à ses frais les petites roues. Il est exempté des tailles tant ordinaires qu'extraordinaires jusqu'à la somme de 12 sols, du droit d'entrée de 2 barriques de vin, de toute garde et sentinelle, et il reçoit 30 livres de gages (XVIIIe siècle). Sentence de Jean Borie, damoiseau, bachelier ès-décrets, juge ordinaire de l'abbé d'Aurillac, condamnant, à la requête de Jean de Mercoyrols, prêtre, d'Antoine Javein, de Géraud Labro, boucher et de Guillaume Dels Falicos, habitants d'Aurillac, Bertrand Delolm à refaire la paissière de son moulin, situé à Lasclèdes, et à la ramener jusqu'aux anciennes limites. Ledit Bertrand devra, en outre, pratiquer en haut de la paissière un canal d'un demi-pied de large, par lequel l'eau pourra passer, ce qui permettra aux plaignants de laver leur linge, et à la communauté de la ville d'Aurillac d'assurer ses servitudes. Le même paiera à Jean Mercadier et à Pierre Gambilh, meunier, une indemnité proportionnée au dommage que leur a fait subir le manque d'eau causé par la construction de ladite paissière, indemnité qui sera déterminée par Antoine de Balriac et Pierre de Cabrespine, experts (12 mai 1441). Requête présentée par Jean Talon, syndic d'Aurillac, au juge ordinaire de la ville d'Aurillac, tendant à ce que Jacques Dulaurens, marchand, soit contraint à réparer, remettre en place le tuyau placé sous terre dans la rue dite Carrière-Orbe, qui recevait les immondices et les eaux des éviers de la maison du Consulat et de diverses maisons particulières (1513). Sentence d'Antoine de Passefont, licencié ès-lois, condamnant Jacques Dulaurens, conformément à la demande de Jean Talon (11 février 1513). Réglement des servitudes relatif à une maison de Géraud de Pouzols ayant appartenue autrefois à maître Astorg Delzongles proche de la maison consulaire, par lequel ledit géraud de Pouzols s'oblige pour lui et ses successeurs propriétaires à entretenir un canal tout le long de son toit du côté de la rue de manière qu'il ne coule aucune eaux qui ne puissent endommager les murs de l'hôtel de ville (9 décembre 1398). Reconnaissance de Guillaume X... ? à d'Arboret (s. d.) ; traité entre les consuls et Rigaud de Conquans (s. d.) ; reconnaissance de 1446 ; élargissement du ruisseau qui coule entre la Gravière et 2 jardins (1509) ; pièces diverses (s. d.)