(1) Les inspecteurs se plaignent du grand nombre des écoles à visiter, eu égard à la difficulté des communications, particulièrement en hiver, où il arrive parfois qu'en raison de la neige, même le marché d'Aurillac ne peut être approvisionné, comme cela se produit, par exemple, en 1835, dès le 9 décembre (lettre du préfet au recteur au sujet du projet d'itinéraire de l'inspecteur de la circonscription d'Aurillac). Ces fonctionnaires, au reste, paraissent zélés. Il leur arrive de faire des "marches forcées", de voyager pendant la nuit (l'inspecteur de Saint-Flour, 14 janvier 1849, 12 mars et 3 avril 1854 ; celui de Mauriac, 20 mai 1878). Celui d'Aurillac (24 février 1853) "est venu là où les facteurs ne sont point arrivés depuis six jours". L'inspecteur de Mauriac (1er mai 1878), devant aller de cette ville à Loupiac, à 20 kms, note qu'il a fait le trajet à pied et vu en passant les écoles d'Ally.
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