490 : 1810-1832
491 : 1833-1854 (1)
492 : 1855-1889 (2)
493 : 1890-1901
494 : 1902-1919
495 : 1922-1928.
(1) Certains professeurs ne semblent guère à la hauteur de leur tâche. En 3e, les élèves "récitent leurs leçons en les lisant", certains fument, jouent "assez ouvertement", écrit au recteur le principal (12 décembre 1851), qui explique, dans un rapport du 22 août 1853 (in 1 T 797), que "des infirmités naturelles pour leur vue, l'ouïe, l'odorat rendent le professeur peu propre à faire une classe, même peu nombreuse". En 1878, deux maîtres "n'osent pas regarder les élèves en face" ; en 1880, il y en a un qui est "complètement dans la main des élèves" (lettres du principal, 11 novembre 1878 et 17 mai 1880, in 1 T 492). La discipline, note l'inspecteur d'académie dans son rapport au recteur du 19 juin 1886 (in 1 T 798), "n'existe pas" : pourtant le collège n'a que 72 élèves, et l'inspecteur n'en a compté que 60 présents!
(2) La conduite du personnel est parfois surprenante. Un exemple parmi d'autres : en 1878, un professeur, sans en référer au principal, ni à personne, fait classe le dimanche matin au lieu du samedi après-midi (lettre du principal à l'inspecteur d'académie, 1er avril).
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