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Défectuosités (1), mesures prises en vue de l'améliorer.

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Commentaire

(1) Jusqu'en 1840, date à laquelle le nombre des élèves-maîtres s'élève au chiffre jamais encore atteint de 15, et même après cette date, se pose le problème du recrutement. Il est assuré par un concours (règlement général du 14 décembre 1832). Mais la publicité de ce concours laisse parfois étrangement à désirer, ainsi que l'écrit au préfet le recteur (30 mai 1836), qui va jusqu'à parler d'examen clandestin. Aussi bien, "dans un grand nombre de communes on ignore encore l'existence de l'école" (lettre du directeur au préfet, 17 juillet 1836). Que valent les élèves admis ? Le recteur note (22 février 1833) : "les bourses ont été accordées en partie à des élèves sans instruction et ayant peu de moyens". On admet, en violation du règlement, des élèves jugés inadmissibles par la Commission l'examen (plusieurs cas entre 1838 et 1842). Le recteur signale au préfet (27 décembre 1834) que l'école a reçu un élève "qui marche au moyen de deux béquilles et qui a si peu d'intelligence qu'il embarrassera l'école à moins qu'il ne soit congédié après la première année". Voir, sous la même cote, d'autres cas de "béquillards" (1825-1836) et un cas de surdité (1867).

Mots-clés lieu
  • Aurillac (Cantal, France)
  • Salers (Cantal, France)
  • Cantal (France)
Mots-clés matière
  • Bourse d'études
  • Infraction
  • Ecole normale d'instituteurs
  • Ecole normale
  • Enseignement
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