Cette gravure de Pierron, d'après un dessin de Besson (vendue "a Paris chez Basset marchand d'estampes rue Saint-Jacques n° 670"), représente la porte du Lion à Thiézac. Tous les promeneurs familiers de ce lieu ne reconnaîtront pas dans ces orgues vertigineuses (10 ou 15 fois plus hautes que le petit personnage hersant son champ), inquiétantes et isolées, le chaos de Casteltinet, ni dans le filet d'eau descendant de l'horizon le cours de la Cère. Ces "Pyramides et masses d'une espèce de breche composée de laves de scories et d'autres matières volcaniques cimentées par le feu, entre Aurillac et Thiezet en Auvergne", ne sont guère réalistes et ne semblent pas avoir été dessinées d'après nature. Elles donnent du paysage auvergnat une image "sauvage" et formidable. La représentation hypertrophiée du chaos insiste sur l'étrangeté des formations volcaniques.
Cote ADC : 28 J, 2 Ai 234
- Thiézac (Cantal, France) -- Chaos de Casteltinet