Dans son "Voyage agronomique en Auvergne, précédé d'observations générales sur la culture de quelques départemens du centre de la France", De Pradt divise sa province en trois parties : la Limagne et les montagnes forment la première et la troisième, tandis que la deuxième est ce qui reste quand on enlevé les deux autres.
L'abbé, s'il mentionne spécialement l'élevage bovin dans la troisième partie (il essaiera de faire venir des vaches suisses aux Prades), n'oublie pas non plus les chevaux, en gentilhomme du XVIIIe siècle qu'il n'a cessé d'être. Le Journal des haras lui reprochera même d'avoir accaparé étalons et poulinières (dont certains venaient de Belgique) aux dépens du haras renaissant d'Aurillac.
L'ouvrage, qui avait commencé par une phrase à la manière de Sully ("L'agriculture est la source principale de la richesse de tout un pays et tout empire") s'achève par une ode à l'Auvergne, "un pays dont le nom seul nous rappelle toutes les douces idées attachées à celui de la patrie, qui reçut nos premiers vœux, et qui sera encore l'objet des derniers".
ADC, A BIB 1409
- Auvergne (France ; région)