Aurillac Archives anciennes (antérieures à 1790) Série GG : Cultes - Instruction publique - Assistance publique Collège d'Aurillac Délibération municipale : "...On avait eu avis que le roi avait déjà nommé des commissaires pour travailler à la réduction de quantité de collèges du royaume et que celui de cette ville risquait beaucoup d'être supprimé par les mauvaises impressions qu'on avait données au roi et à son conseil de l'estat de ce collège, qu'il estoit très mal basti, qu'il n'estoit fondé que des revenus de l'Hostel-Dieu, que mesme il y avait eu des particuliers qui avaient autrefois sollicité la suppression de ce collège comme fort désavantageuse à cette ville qu'on avait même de violentes présomptions qu'on s'attacherait plutôt à la conservation des villes épiscopales que des autres..." L'assemblée décide "de représenter au roi que le collège de cette ville jouit de 6.000 1. de rente, que les P. Jésuites seront priés d'attester la vérité de ce fait, quoique dans leur établissement ils n'eussent demandé que 3.000 1., que si son bâtiment n'était pas en état, le collège espérait dans peu de temps le remettre ou de ses épargnes ou de la libéralité des particuliers, ou au moyen de la somme de 15.000 1. dont la ville lui avait permis d'obtenir de S. M. l'imposition sur la province... Que si Orillac n'était pas une ville épiscopale, c'est que son abbé, lors de l'érection d'un second évêché dans la province refusa cet honneur que St-Flour accepta... Qu'au reste, elle est infiniment plus considérable que toutes les villes de la Haute-Auvergne..." (3 juillet 1685). Lettres patentes du roi portant confirmation de l'établissement du Collège des Jésuites à Aurillac (décembre 1690). Copie d'arrêt du Parlement de Paris portant qu'avant de procéder à l'enregistrement des lettres patentes du roi pour la confirmation de l'établissement du collège, il sera informé de la commodité ou incommodité que peut causer ledit établissement. Copie de la délibération de la ville pour faire informer de la commodité ou incommodité du collège d'Aurillac (23 janvier 1691). Enquête de commodo et incommodo faite par Jean Gourlat, lieutenant particulier au bailliage et présidial d'Aurillac. Toutes les personnes qui déposent sont unanimes à affirmer les avantages que procure le collège à la ville (24 janvier 1691). Cote E DEP 1500/223 Date(s) 1685-1691 Description physique Liasse. - 1 pièce, parchemin ; 7 pièces, papier. Commentaire Ancienne cote : GG 33 Mots-clés lieu Aurillac (Cantal, France)