Aide à la recherche dans l’Etat civil

Pour bien commencer, regroupez les informations dont vous disposez sur les personnes dont vous allez retracer l’arbre généalogique. Assurez-vous que ces informations soient fiables. Déterminez votre point de départ en sélectionnant le premier aïeul direct dont vous ne connaissez pas les dates de naissance ou de mariage. Votre recherche commencera par la consultation des registres d’état civil.

Encadré (ou italique) : Attention aux dates de communicabilité ! Les actes de naissance et de mariage ne sont pas consultables avant un délai de 75 ans, sauf si l’acte concerne vous-même, vos parents ou vos grands-parents.

1. Vous connaissez la commune de naissance/mariage/décès

Consultez les tables décennales afin de connaître la date de l’acte.

Ces tables se présentent sous forme de listes alphabétiques recensant les actes passés pendant une période de 10 ans. Sauf de rares exceptions, elles n’existent qu’à partir de 1793.

Elles se divisent en trois parties : actes de naissance, de mariage (entrée au nom de l’époux uniquement) et de décès.

2. Vous connaissez la commune et la date

Consultez les registres de naissance/mariage/décès en question. Certains registres sont organisés en parties distinctes selon le type d’acte, d’autres présentent tous les actes à la suite, de manière chronologique.

Les actes de naissance et de mariage apportent généralement des informations sur les parents : date de naissance ou âge, parfois lieu de naissance. Vous pouvez ainsi poursuivre votre arbre généalogique.

Si vos recherches dans l’état civil aboutissent à une impasse, consultez d’autres types de ressources comme les registres matricules (pour les hommes uniquement), les tables des successions et absences ou les tables des contrats de mariage.

Les recherches d’actes antérieurs à la Révolution sont plus complexes : les tables décennales n’existant pas, il est nécessaire de consulter les registres page à page si on ne connaît pas la date de l’acte recherché. Les registres sont souvent lacunaires, l’écriture plus difficile à lire, et les sources complémentaires sont rares.