- Présentation du contenu
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Constitué de pièces éparses, acquises par voie d'achat ou de don à la fin du siècle dernier pour la moitié d'entre elles (les pièces acquises faisaient du reste probablement partie de fonds familiaux démembrés de ce qui concernait les relations de la famille avec le couvent, voire même de fonds notariaux si l'on en croit la foliotation de minutes notariales), le fonds des clarisses de Boisset, établi et doté au début du XIVe siècle par une vicomtesse de Carlat dans son fief, transféré en 1625 à Aurillac, est particulièrement pauvre eu égard à la très riche histoire et au dynamisme de l'établissement à l'époque moderne.
Deux couvents de clarisses concurrents existèrent même à Aurillac de 1650 à 1700 : l'un fut supprimé et son patrimoine remis à la Visitation, l'autre, dit couvent de Saint-Joseph, ne disparut qu'en 1792. Il occupait un vaste quadrilatère bordant le faubourg des Carmes et l'hôpital d'Aurillac occupa ses bâtiments de 1799 à 1891. Or ni l'un ni l'autre de ces couvents n'a laissé d'archives : au moins peut-on suggérer, suivant les indications de l'abbé Delmas, que le fonds de Boisset fut au moins partiellement récupéré par la famille Deaura d'Entraygues, dont le chartrier existe toujours.
- Bibliographie
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Guillaume Delmas, Le monastère de Sainte-Claire de Boisset et sa translation à Aurillac 1323-1625, Paris, 1884 [a utilisé le chartrier d'Entraygues] ;
Edouard Joubert, "Le monastère des clarisse de Boisset et ses translations à Aurillac et au Mur-de-Barrez (1323-1969)", dans Revue de la Haute-Auvergne, tome 42, 1970, page 122-126 ;
Jean-Eric Iung, "Le patrimoine des clarisses du couvent de Saint-Joseph d'Aurillac au Grand Siècle (1650-1721)", dans Présence franciscaine et clarisse en Rouergue..., Paris, 1994, page 145-169 [a utilisé les minutiers notariaux].
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