Porte provenant de l'ancienne chapelle du château de Mardogne, transportée au début du XIXe siècle, témoignage de l'art de la Renaissance en Auvergne. Cette porte présente, sur chacun de ses piedroits, un pilastre surmonté d'un chapiteau ionique, dont les deux volutes s'enroulent de part et d'autre de deux oves. Ces chapiteaux sont surmontés de tailloirs profilés d'un cavet sous trois filets superposés en saillie. Une saillie arrondie décorée de dents-de-scie devait probablement être destinée à recevoir une statuette. Au-dessus du linteau est percée une imposte rectangulaire défendue par une grille formée d'une barre horizontale surmontée au centre d'une petite croix en fer forgé, et de part et d'autre de laquelle sont posés des motifs de ferronnerie terminés en volutes. De part et d'autre de cette imposte fait sailllie une console à enroulements ornée sur le devant d'une large feuille cannelée. Sur ces consoles s'appuie l'entablement formé d'une frise orné en son centre d'une agrafe à enroulements sur laquelle a été sculptée la date de 1808, année de l'intégration de la porte à son emplacement actuel. Une corniche en très forte saillie profilée d'un talon et d'une doucine séparés par un filet termine cet entablement.
- Joursac (Cantal, France)
- Cantal (France ; département)