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Document sonore
Collation : 1 disque compact audio
- Conseil Général du Cantal. Archives départementales du Cantal. Frédéric Bianchi
- Présentation du contenu
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Le 2 juin 2004 :
- la pastora als camps
- vailèra
- l'aiga de rocha
- ant anarem garda
- aval dins lo Lemosin
- pastorèla
- l'Antoèna
- pastoreletta e lo chivalier
Le 15 juin 2004 :
- la deslaissada
- n'ai pas ieu de miga
- la calha
- la fialaira
- passa pel prat
- lo boçut
- breçairola
Le 22 juin 2004 :
- malros qu'a una femna
- jol pont d' a Mirabel
- o i a i ai, cassi ièu farai
- (som som, minon miran) per l'enfant
- mon paire me n'a logada
- bailera
- la cocut
- té, lo can!
- una janta pastora
- jol pont d'a Mirabel
Né à Annonay (Ardèche), le 21 octobre 1879, Joseph Canteloube sent une véritable passion pour la musique dès sa première enfance. A cinq ans, il est déjà l'élève - et le sera pendant huit années - d'Amélie Doetzer, Polonaise réfugiée, élève et amie particulièrement chère de Chopin qui l'avait entièrement formée et dont elle possédait tous les secrets pianistiques.
Après des études classiques à l'Ecole Saint-Thomas d'Aquin, à Oullins (Rhône), de 1892 à 1897, il se prépare à embrasser la carrière de virtuose, mais des raisons familiales impérieuses l'obligent à se fixer à la campagne en Quercy, sur la terre de Malaret (Bagnac-sur-Célé) où demeuraient les Canteloube depuis le début du XVIIIe siècle. C'est là que se fixera sa destinée de compositeur et que se formera, en pleine nature, sa personnalité manifestée à travers d'innombrables œuvres inspirées pour la plupart par le plein air.
Elève de son compatriote le maître Vincent d'Indy depuis 1902, il suivra ses cours à Paris, de 1906 à 1914, à la Schola Cantorum.
S'intéressant de plus en plus aux chansons populaires, il se livre, notamment à partir de 1900, à cette recherche, d'une manière méthodique et suivie, amassant ainsi d'inestimables documents, d'abord de l'Auvergne et du Quercy, puis de toute la France.
Puisant à ces sources, il a constitué et publié plusieurs recueils de chansons d'une valeur folklorique et historique incontestée.
Il pense que le contact avec les sources « traditionnelles, pures et fraîches » du génie du peuple, est indispensable au rajeunissement de la musique dévitalisée par un intellectualisme parfois curieux et artificiel.
Fort de cette conviction, Joseph Canteloube consacre toute sa vie à faire connaître et aimer la musique du peuple, les « chants populaires », et déploie une véritable action personnelle aussi bien en France qu'en Europe, tant par l'entremise de la radio que par de longues tournées de causeries-auditions, notamment en Espagne, Allemagne, Hollande, Angleterre et Europe Centrale.
Il est ainsi devenu l'un des spécialistes de la chanson populaire et ses travaux ont contribués à la sauvegarde du patrimoine français dans le domaine de la musique populaire.
Auteur d'oeuvres symphoniques, il a aussi donné au théâtre Le Mas (Paris Heugel 1926), créé à l'opéra en 1929, et Vercingétorix créé à l'opéra en 1933.
Titulaires de plusieurs prix, officier de la Légion d'honneur, Joseph Canteloube a été lauréat de l'Académie Française et de l'Académie des Beaux-Arts pour son Anthologie des chants populaires (1951).
Il décède en 1957 sans avoir pu terminer sa dernière grande oeuvre de composition, Cartacalha (opéra en 3 actes).
- Langue
- Occitan
- Notes ISBD
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Cote de l'original : Ff 136 [543] et de conservation A [543] 584*).
- Auteur
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- Bianchi, Frédéric
- Mazet, Ginette
- Reyt, Danièle
- Daval, Félix
- Canteloube, Joseph
- Mots-clés lieu
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- Aurillac (Cantal, France)
- Mots-clés matière
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- chant
- lecture
- Mots-clés personne
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- Bianchi, Frédéric
- Mazet, Ginette
- Reyt, Danièle
- Daval, Félix
- Canteloube, Joseph
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