Vœu de la ville : Délibération des Consuls, du clergé et habitants de la ville d'Aurillac relative au vœu fait en mémoire de la délivrance de la ville le 5 août 1581. En note : "Par ordre du ministre de la police, annoncé au prône par M. Azémar, curé de Notre-Dame, la procession qu'on faisait le jour de Notre-Dame aux Neiges a été supprimée. On dit que c'est mon petit essai historique imprimé le 1er août 1816 qui a motivé cet arrêté. Je ne puis le croire. C'est M. le Préfet qui a écrit au maire et ce dernier au curé, aujourd'hui dimanche 16 août 1817, jour auquel la fête avait été renvoyée. " Note sur la procession : "Depuis longtemps, les religieuses du Buis n'assistaient plus à la procession du 6 août. On ne faisait même plus de sermon au chapitre et le tableau du vœu n'existait plus à la paroisse. "La trompette était attachée à une poutre du plancher de la salle consulaire de l'Hôtel-de-Ville, rue de Lacoste, au coin de la rue de la Marcenague. "La croyance populaire était que le 5 août la sainte Vierge avait fait tomber de la neige pour éclairer la marche des habitans d'Aurillac qui volèrent à la défense de la ville ; et pas un ministre de la religion n'a jamais cherché à détruire une pareille erreur, tant la superstition était enracinée et la cupidité sacerdotale intéressée à la maintenir. "Cette trompette est reléguée maintenant (17 août 1811) au grenier de l'Hôtel de Ville parmi d'autres antiquailles. Elle est aujourd'hui (13 avril 1816) suspendue, avec l'inscription, au plafond de la salle de l'Hôtel de Ville. "Il y a dans la chapelle d'Aurenque un grand tableau représentant l'événement du 5 août 1581. Il est curieux par la vérité des costumes du temps. Le sieur Jamet, employé dans les bureaux de la direction des domaines, acheta à l'encan du mobilier de la maison de Collinet-Niossei le portrait de Guinot de Veyre, celui qui périt à la défense de la ville. Ce tableau ne devait pas être vendu d'après la loi du... Qui réservait tous les objets d'art. Il devrait être à l'Hôtel-de-Ville. "Mon vœu est rempli. M. Raulhac a demandé le portrait au sieur Jamet qui l'a donné à la commune où il est actuellement (1815). "Le curé de Notre-Dame, Azémar, voudrait bien faire fermer cette chapelle, parce que quelques prêtres y disent la messe. Intérêt ! Intérêt ! "M. Delort, lieutenant-général fit construire la chapelle supérieure et la fit décorer d'un beau rétable. On voyait ses armes au plafond. "

Aurillac
- Archives anciennes (antérieures à 1790)
  - Série II : Inventaires - Manuscrits
    - Fonds Lakairie
      Vœu de la ville : Délibération des Consuls, du clergé et habitants de la ville d'Aurillac relative au vœu fait en mémoire de la délivrance de la ville le 5 août 1581.
      En note : "Par ordre du ministre de la police, annoncé au prône par M. Azémar, curé de Notre-Dame, la procession qu'on faisait le jour de Notre-Dame aux Neiges a été supprimée. On dit que c'est mon petit essai historique imprimé le 1er août 1816 qui a motivé cet arrêté. Je ne puis le croire. C'est M. le Préfet qui a écrit au maire et ce dernier au curé, aujourd'hui dimanche 16 août 1817, jour auquel la fête avait été renvoyée. "
      Note sur la procession : "Depuis longtemps, les religieuses du Buis n'assistaient plus à la procession du 6 août. On ne faisait même plus de sermon au chapitre et le tableau du vœu n'existait plus à la paroisse.
      "La trompette était attachée à une poutre du plancher de la salle consulaire de l'Hôtel-de-Ville, rue de Lacoste, au coin de la rue de la Marcenague.
      "La croyance populaire était que le 5 août la sainte Vierge avait fait tomber de la neige pour éclairer la marche des habitans d'Aurillac qui volèrent à la défense de la ville ; et pas un ministre de la religion n'a jamais cherché à détruire une pareille erreur, tant la superstition était enracinée et la cupidité sacerdotale intéressée à la maintenir.
      "Cette trompette est reléguée maintenant (17 août 1811) au grenier de l'Hôtel de Ville parmi d'autres antiquailles. Elle est aujourd'hui (13 avril 1816) suspendue, avec l'inscription, au plafond de la salle de l'Hôtel de Ville.
      "Il y a dans la chapelle d'Aurenque un grand tableau représentant l'événement du 5 août 1581. Il est curieux par la vérité des costumes du temps. Le sieur Jamet, employé dans les bureaux de la direction des domaines, acheta à l'encan du mobilier de la maison de Collinet-Niossei le portrait de Guinot de Veyre, celui qui périt à la défense de la ville. Ce tableau ne devait pas être vendu d'après la loi du... Qui réservait tous les objets d'art. Il devrait être à l'Hôtel-de-Ville.
      "Mon vœu est rempli. M. Raulhac a demandé le portrait au sieur Jamet qui l'a donné à la commune où il est actuellement (1815).
      "Le curé de Notre-Dame, Azémar, voudrait bien faire fermer cette chapelle, parce que quelques prêtres y disent la messe. Intérêt ! Intérêt !
      "M. Delort, lieutenant-général fit construire la chapelle supérieure et la fit décorer d'un beau rétable. On voyait ses armes au plafond. "

Cote

Date

Description physique

1 cahier, papier, in-4° ; 1 pièce, papier.

Autres données descriptives

Commentaire: Ancienne cote : II 6

Mots-clés lieu

Aurillac (Cantal, France)