Archives du Cantal
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19-23. Élections législatives de 1834 : campagne (documents imprimés) ; 19. Lettre (anonyme) adressée par "les électeurs indépendants d'Aurillac" au rédacteur de la "Gazette d'Auvergne" (4 Juin 1834, extrait de la "Gazette d'Auvergne", 4 pages). Ils ont été unanimement d'avis qu'il importait de donner un mandat formel à leur candidat, en l'occurrence le vicomte de Panat, ancien député et préfet du Cantal, et que ce mandat devait contenir obligation, notamment, de voter pour les dégrèvements possibles et l'abolition des monopoles, spécialement celui du sel, si désastreux pour la Haute-Auvergne. "Avant la révolution de 1789, la province d'Auvergne s'était rachetée de l'impôt du sel. Cette révolution le lui rendit. Depuis 1792, tous nos députés, sans exception, ont demandé son abolition. Seul entre tous, M. Bonnefons a refusé dernièrement d'appuyer, même de sa signature à défaut d'éloquence, une demande sur cet objet" (Cf. Ci-dessous, 22). La lettre reproduit textuellement la réponse du vicomte de Panat, à qui on s'était empressé de faire part et de sa candidature et des conditions auxquelles elle avait été proposée ; 20. Profession de foi du commandant Métivier (12 Juin 1834, 3 pages ; 2 exemplaires) ; 21. Le citoyen Usse aux électeurs de l'arrondissement d'Aurillac (12 Juin 1834, 6 pages). Il s'agit des candidats : Bonnefons ("Il n'y a pas en France un plus mauvais député... ") ; Panat, ancien préfet de Charles X, recommandé par ceux qui regrettent la branche aînée des Bourbons ; Métivier, commandant de l'ex-garde nationale d'Aurillac, "serait un excellent député" ; le capitaine de Murat-Sistrières également ; 22. "A mes concitoyens", par Bonnefons, ex-député (20 Juin 1834, 4 pages ; 2 exemplaires). Il répond à l'attaque des "électeurs indépendants d'Aurillac" au sujet de l'impôt sur le sel (ci-dessus, 19) ; 23. "Aux électeurs de bonne foi" (anonyme) (Aurillac, de 1'Impr. De Viallanes, Juin 1834 ; 4 pages). Du candidat légitimiste, du candidat républicain. Ce que l'un demande, l'autre le veut aussi. On peut douter de leur sincérité. Les électeurs doivent "renommer pour député celui qui mérite d'autant plus leur confiance qu'il a eu le bonheur d'encourir la disgrâce des républicains et celle des légitimistes".

Date
  • 1834-18134
Personne
Lieu
Matière
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