En 2019 et 2020 une vingtaine d'étudiants en photographie de l'École Supérieure des Arts à Bruxelles et de l'École de Journalisme de l'Université de Louvain ont effectué un travail documentaire au Grand site de France Puy Mary – Volcan du Cantal. La finalité était d'esquisser ce que l'on pourrait appeler « l'esprit des lieux ».
Ils ont donc parcouru les vallées de la Petite Rhue, de la Jordanne, de l'Impradine, de la Santoire, du Mars et de la Maronne pour réaliser des prises de vue à la chambre photographique des villages adossés au Puy Mary, ceci afin de mettre en évidence le partage du volcan, mais aussi de recenser des paysages et des éléments du patrimoine dans le cadre du projet départemental.
Ils ont également interviewé des habitants qui avaient accepté de leur parler de leur lien à leur territoire ainsi que de leur rapport avec les territoires voisins. Ils les ont portraiturés et ont même suivi certains d'entre eux dans leur vie quotidienne afin de comprendre cet attachement à leur pays qui faisait dire à un agriculteur : « Dès qu'on s'éloigne un peu de nos montagnes, elles nous manquent... ».
Lucienne Pigot, Documentaliste retraitée
Saint-Vincent-de-Salers, vallée du Mars
« A Saint-Vincent-de-Salers, j'aime le fait que ce soit petit, bien serré, que l'on soit un peu protégé. Il y a beaucoup de gens qui se sentent étouffés par les montagnes, moi pas du tout. Ce qui me plaît ici, c'est le mode de vie. Le fait que ce soit en petit comité où tout le monde se connait. Mais on accueille les nouveaux arrivants avec plaisir : il y a trente ans, il y avait 130 habitants dans le village, ils étaient deux fois plus nombreux qu'aujourd'hui. »
- Marchal, Emma
- Nicogossian, Anouche
- Pollard, Anne
- Pigot, Lucienne
- Puy Mary, le (Cantal, France)
- Saint-Vincent-de-Salers (Cantal, France)
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