Contes et récits recueillis et collectés par Irène Gibert, sous la direction de Marie-Louise Tenèze.
Contes et récits transmis directement «de bouche à oreille» dans les années de 1979 à 1989, en occitan et en français, dans les vallées ouest du Cantal.
Classés, catalogués et indexés selon les Contes-Types de Aarne et Thompson et du Catalogue du Conte Populaire Français, par Irène Gibert et Anne-Marie Bohet.
Je dédie ce travail de collecte de littérature orale à Marie-Louise TENÈZE. (Marie-Louise Tenèze, maître de recherche CNRS honoraire (Centre d'ethnologie française, Paris), auteur à la suite de Paul Delarue du Catalogue : Le Conte Populaire Français, Catalogue raisonné des versions de France et des pays de langue française(5 Tomes 1957, 1976, 1963, 1985, 2000) et auteur de : L'Aubrac Tome V, Littérature Orale Narrative, CNRS, 1975 (cf. bibliographie
complète).
Je suis profondément reconnaissante à Madame Tenèze de m'avoir soutenue et donc de m'avoir permis de réaliser cette collecte ; elle m'a supervisée et m'a accompagnée avec une infinie patience ; elle m'a fait bénéficier de son érudition et de sa rigueur, tout en partageant ‘l'émerveillement' devant certaines versions de contes collectés.
« La littérature orale est la partie de la tradition qui est mise en forme, selon un code propre à chaque société et à chaque langue, en référence à un fonds culturel. Elle véhicule aussi bien l'histoire du groupe que ses croyances, ses représentations symboliques, ses modèles culturels ou sa vision du monde naturel. Mais spécificité n'exclut pas universalité : en posant sous une forme symbolique des problèmes communs à toutes les sociétés humaines (explication du monde, relations entre les membres du groupe familial, etc…) la littérature orale se prête au comparatisme. On a noté depuis longtemps la remarquable permanence et la large diffusion des mythes et des contes ; elles ont permis l'établissement d'index internationaux (Aarne-Thompson 1928) ou nationaux (Delarue-Tenèze, 1957-2000).» (Geneviève Calame-Griaule, Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, sous la direction de Pierre Bonte et
Michel Izard, PUF, 1991, rééd. 2012)
« Chaque paysage a ses contes »
dit Madame Bergheaud, du hameau de Menterolles (Anglards de Salers), en me
raccompagnant et en étendant le bras vers les montagnes d'estive qui s'étendent à perte
de vue devant sa maison.
«Aíci totas las pèiras me rison»
Traduction : «ici toutes les pierres me rient»
dit Clotilde Gibert, du Fau ; cette expression exprime une appartenance ‘heureuse' de la
personne à sa région avec laquelle elle se sent en connivence.
Irène GIBERT
Description du contenu :
- Las tres auchotas (fin)
La fin de la chaîne [de tissage], qui servait pour essuyer les tuils.
Ont portan lo codier ?
Parle de l'institutrice (a mordu l'institutrice)
L'institutrice et les mites [mitaines]
Retrouvailles avec l'institutrice dans le train
- Chanson de bergère (chanson)
- Rosette se marie (chanson)
Parle de son père (“Je vois mon père quand il me disait de danser…”)
- La Passion de Jesus Christ (chanson)
- Cocorico, sortes par la trapilièra !
- Elise se promène dans son jardin fleuri (chanson)
- Henriette était la fille d'un baron (chanson)
Parle à propos de sa grand-mère qui tissait (début)
- Gibert, Irène
- Tenèze, Marie-Louise
- Aarne, Antti (1867-1925)
- Thompson, Stith (1885 - 1976)
- Bohet, Anne-Marie
- Delarue, Paul
- Calame-Griaule, Geneviève
- Bergheaud
- Gibert, Clotilde
- Braud, Philomène
- Auvergne-Rhône-Alpes (France)
- Cantal (Auvergne-Rhône-Alpes, France)
- Salers (Cantal, France)
- Saint-Martin-Valmeroux (Cantal, France)
- Gibert, Irène
- Tenèze, Marie-Louise
- Aarne, Antti (1867-1925)
- Thompson, Stith (1885 - 1976)
- Bohet, Anne-Marie
- Delarue, Paul
- Calame-Griaule, Geneviève
- Bergheaud
- Gibert, Clotilde
- Braud, Philomène