Archives du Cantal
Cote
Date
Description physique
Document sonore Collation : 1 disque compact audio
Présentation du contenu

Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :

Lorsque sa fille était petite Madame Du Bac allait encore au château Du Bac d'Argentat car à cette époque c'était Madame De Brancha de Léobazel qui en était encore propriétaire. Puis elle explique que sa grand-mère a eu trois enfants qui sont nés à Argentat car s'ils étaient nés en Algérie ils auraient eu la nationalité, sa mère venait passer l'été en France. Ils sont des familles alliées de la famille Combarel. Des liens ont été maintenus avec certaines familles comme celle-ci. Puis elle explique que sa mère, une fille de Négraval, avait épousé son père M. Bonneval originaire d'Aurillac. Elle a personnellement rencontré Hugues de Combarel une fois et elle connaissait une de ses sœurs. Hugues de Combarel, qui a été exproprié, s'est marié la même année que Madame Dubac en 1949. Puis elle évoque rapidement la famille Teulier qui a pris la suite au Gibanel. Elle n'a pas de souvenir de la construction du barrage du sablier. Sa famille n'allait pas sur la plage de « La Guingette » qui était située à l'emplacement du barrage du sablier. A l'époque de ses parents ou beaux-parents ils n'allaient pas dans un restaurant, du temps de son mari tous les évènements de famille se fêtaient dans leur maison. Ils évoquent l'expropriation de la famille Farges qui possédait le domaine du Sablier. La famille de son mari avait d'un lot de pêche qui devait commencer à l'embouchure de « La Glane » et allait jusqu'à « Grafeuille », lot qu'il payait annuellement. A l'époque ils mangeaient souvent du poisson, si la pêche était importante et si le vivier était plein ils allaient vendre le surplus à Monsieur Fouilllade, restaurateur. Il y avait des ablettes pour la friture. En amont elle se souvient d'une personne qui portait des fagots de bois à Argentat pour allumer le four à pain et qui portait alors à son beau-père du pain.

Elle ne se souvient pas des charbonnières. Son beau-père montait jusqu'à Spontour pour acheter ses bateaux et allait au Chambon à pied pour voir son frère qui lui aussi était marié avec une fille Bonnelie. Pour Madame Du Bac il a fallu des travaux préliminaires à la construction du barrage du Sablier qui ont dû avoir lieu avant la seconde guerre mondiale. Elle regrette qu'aujourd'hui il n'y ait plus de relations entre les membres d'une même famille, elle déplore que la vie professionnelle impacte le lien social. Pour la fille de Madame Du Bac il est clair qu'elle restera vivre à Paris mais qu'elle viendra l'été en vacances ici, elle ne se voit pas vivre l'hiver là. Mais en revanche le caveau de famille est à Servières et y restera. Pour Noël ils sont environ une vingtaine dans cette maison de famille. Elle explique que même dans ses souvenirs elle n'a jamais vu de photographies anciennes de la famille Dubac ou de cette maison. Ses beaux-parents n'avaient pas de voiture c'est le mari de Madame Dubac qui a acheté la première. Elle souligne qu'ils étaient, avant la construction du barrage, les seuls habitants du village. Après il y a eu les maisons construites par EDF qui ont été mises en vente en 2 000 mais elle signale qu'eux n'ont jamais été informés de ces ventes.

Autres données descriptives
Notes ISBD

(Cote de l'original : Fg 1323 [1893] et de conservation : A [1893] 1991**).

Auteur
  • Bianchi, Frédéric
  • Faure, Armelle
  • Bac, Madeleine
  • Bac, Elisabeth
Mots-clés lieu
  • Dordogne (cours d'eau)
  • Servières-le-Château (Corrèze, France)
Mots-clés matière
  • barrage
  • Électricité de France (EDF)
Mots-clés personne
  • Bianchi, Frédéric
  • Faure, Armelle
  • Bac, Madeleine
  • Bac, Elisabeth
Permalien de la notice
4 AV 494-2
Partager sur