Archives du Cantal
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Description physique
Document sonore Collation : 1 disque compact audio
Présentation du contenu

Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :

Puis Ginette Aubert explique qu'aujourd'hui à « La Ferrière » il y a la maison « des Bargesse » à gauche sur la route de Tourniac, puis la maison Chambodie qui s'est reconvertie en restaurant. Pour Ginette Aubert c'est la construction de la nouvelle route qui a entraîné la destruction des deux restaurants celui de la famille Coe et celui de ses grands-parents Rivière qui lui était plus proche du bord de l'eau. Elle évoque rapidement la construction du barrage de l'Aigle, la Résistance, le maquis, les faux maquis qui ont réquisitionné la moto de son père. Elle évoque les émigrés espagnols, Manolo Rodriguez anarchiste espagnol qui logeait dans les combles à La Ferrière et était toujours un militant engagé à cette époque. Kurt et Barbara Strauss, juifs allemands également hébergés à La Ferrière, Kurt travaillait au barrage. Puis elle explique qu'à cette époque il y avait le recensement des juifs et que Kurt avait échappé à une arrestation par les gendarmes Français mais que ces derniers étaient venus alors chercher Barbara, suite à cette arrestation Kurt s'est alors rendus. Ginette Aubert n'a par la suite plus eu de nouvelles du couple mais suite aux recherches réalisées par Eugène Martres elle a découvert qu'ils seraient morts à Auschwitz. Ginette Aubert garde une malle de la famille Strauss qu'elle souhaiterait pouvoir déposer dans un musée ou un autre lieu de mémoire.

Puis Ginette Aubert raconte qu'enfant elle voyait passer les Allemands sur la route 678 qui allait à Mauriac. Puis elle explique qu'un jour les Résistants ont fait sauter le pont de Spontour et que de ce fait les enfants ne sont plus allés à l'école à Spontour mais à Aynes où Monsieur et Madame Gaillard étaient alors instituteurs au barrage. A onze ans elle a fait le cours complémentaire de Pleaux où elle est restée jusqu'à l'âge de seize ans.

Puis elle explique qu'avant 1945 il y avait des « gars du maquis » qui balançaient des grenades dans la Dordogne ce qui était terrible pour cette rivière et son milieu.

Puis Ginette Aubert évoque José Gonzalez anarchiste d'une autre mouvance que celle de Manolo Rodriguez. José était une grande figure de la Résistance.

En face de chez eux, rive droite, il y avait une autre maison « La Mourote ».

En ce qui concerne l'abbaye de Valette elle ne l'a connue qu'abandonnée car elle y allait parfois s'y promener.

Sa mère a été une des premières femmes à avoir son permis de conduire et Ginette Aubert avait alors 14 ans.

A l'âge de seize ans Ginette Aubert a été au lycée de Mauriac. Ses parents et grands-parents s'étaient eux réinstallés dans une hostellerie à La Bruyère mais, contrairement à sa grand-mère, son grand-père a très mal vécu l'expropriation et ce nouveau départ. Elle signale que son père, lui, avait, après l'expropriation, été embauché au barrage de l'Aigle. Quant à sa mère elle travaillait avec ses parents à l'auberge de La Bruyère. Par la suite son frère a pris la succession de ses parents.

Autres données descriptives
Notes ISBD

(Cote de l'original : Fg 1071 [1620] et de conservation A [1620] 1650**).

Auteur
  • Faure, Armelle
  • Bianchi, Frédéric
  • Gouvéia, René
  • Aubert, Ginette
Mots-clés lieu
  • Mauriac (Cantal, France)
  • Spontour (Corrèze, France)
  • Dordogne (cours d'eau)
Mots-clés matière
  • barrage
Mots-clés personne
  • Faure, Armelle
  • Bianchi, Frédéric
  • Gouvéia, René
  • Aubert, Ginette
Permalien de la notice
4 AV 428-2
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