Archives du Cantal
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Description physique
Document sonore Collation : 1 disque compact audio
Présentation du contenu

Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :

Ginette Aubert est née le 18 septembre 1934 à Spontour sur la commune de Soursac dans une petite maison au bord de la Dordogne. Son grand-père maternel n'était pas très heureux du mariage de sa fille avec le père de Ginette qui était un modeste cantonnier. Son grand-père maternel Paul-Hyppolite Rivière était de Pleaux, il avait été mutilé à un pied lors de la Première Guerre mondiale. Il était bucheron et avait épousé Marie-Louise Bayle de dix ans sa cadette. Les parents de Paul-Hyppolite étaient « gens du voyage », ils étaient chaudronniers de pères en fils.

Antoine Rivière son père était chaudronnier et avant de se sédentariser à Pleaux ils étaient en Espagne à la Calamocha en Aragon, Ginette Aubert signale qu'elle a toujours été très sensible et attachée à cette branche de la famille.

Sa grand-mère, Marie-Louise Bayle, était, elle, du village d'Aynes de Chalvignac où ses parents possédaient une petite fermette. D'ailleurs, sa mère Yvonne y est née en 1913.

En 1914 la guerre est déclarée, son grand-père est mobilisé et sa grand-mère reste alors à Aynes avec ses enfants. En 1917 son père revient blessé et suite à la naissance de sa dernière fille en 1918 il décide de prendre l'exploitation de bois de Monsieur Albessard au Pestre dans la forêt de Miers. Il embauchait alors beaucoup d'étrangers pour l'aider, cette vie était rude. Enfant sa mère allait à l'école à Spontour, au catéchisme à Valette et avait fait sa communion à Spontour.

Par la suite ses grands-parents ont acheté une petite maison à La Ferrière, ils l'ont transformée et sont devenus hôteliers « A la bonne Fritures » où ils vécurent une période très prospère.

Puis elle décrit Aynes, tout y était comme aujourd'hui il y avait les mêmes maisons,

il y avait la maison « Chavepeyre» attenante à la maison « Bayle ». Aline Coucharrière à Firmigous de Chalvignac est actuellement propriétaire de la maison Chavepeyre. Elle se souvient de Monsieur Pascal ingénieur qui habitait une des plus belles maisons construites par EDF. Puis elle évoque « La Graffouillère » qui se trouvait sur la rive droite en aval d'Aynes, il reste encore actuellement une vieille maison qui appartient actuellement à Madame Wagner et la maison des Moreau qui vivent aujourd'hui dans le Doubs. A partir du barrage de l'Aigle elle signale quelques ponts, la maquette du barrage de l'Aigle, le chemin de rive jusqu'à « La Graffouillère ».

Jean-Pierre Boman son filleul l'accompagne souvent à Aynes.

Le moulin d'Aynes, qu'elle n'a jamais vu fonctionné, se trouvait sur la rive droite de l'Auzemais a été démoli. Il existait aussi le café Giron. La route nationale 678, construite en 1867, allait à Riom-ès-Montagne et Condat. C'était la route des abbayes, elle menait à Miers et sa maman l'empruntait tous les jours pour aller à l'école, un jour sa grand-mère y avait même rencontré une louve et ses louveteaux.

Puis elle évoque la mémoire de sa tante qui sourde et muette avait vécu jusqu'à l'âge de huit ans à Miers et avait pu, grâce à la famille Barthélémy des cousins qui habitaient Paris, bénéficier d'une éducation dans une école spécialisée à Paris.

Elle évoque le « Goufaro » le gouffre où, enfant, ils leurs étaient interdit de s'aventurer. Il se situait dans le village de La Ferrière près de la maison du cantonnier que l'on disait hantée par les serpents. En face sur la rive droite du « Goufaro » il y avait la maison d'Antoine Lacaze le pêcheur. Rive gauche, à gauche de la route, il y avait la maison Chamfeuille, puis une autre petite maison la maison Lacaze, puis une autre très belle maison, puis la maison Chambodie qui par la suite est devenue l'actuel restaurant. Il y avait aussi la maison des Salles en face de chez Chambodie dite la maison « Malapo ». Puis il y avait la maison d'Emile le cordonnier qui est l'actuelle maison de Marie Dargesse. En passant le pont sur le ruisseau de Rilhac à gauche de la route la 678 il y avait la maison d'Emile Coe. La famille Coe avait acheté la maison Chambodie qu'ils ont réaménagée en restaurant. Les Coe étaient leurs plus proches voisins. Ginette Aubert signale que c'est la nouvelle route qui a détruit les maisons, pas l'eau. Après la maison Coe se trouvait leur maison la maison de la famille Rivière.

Autres données descriptives
Notes ISBD

(Cote de l'original : Fg 1070 [1619] et de conservation A [1619] 1650*).

Auteur
  • Faure, Armelle
  • Bianchi, Frédéric
  • Gouvéia, René
  • Aubert, Ginette
Mots-clés lieu
  • Mauriac (Cantal, France)
  • Spontour (Corrèze, France)
  • Dordogne (cours d'eau)
Mots-clés matière
  • barrage
Mots-clés personne
  • Faure, Armelle
  • Bianchi, Frédéric
  • Gouvéia, René
  • Aubert, Ginette
Permalien de la notice
4 AV 428-1
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