Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :
Léontine Vignal est née à Menet le 5 juillet 1924. Son père était natif de Salins. A laTricogne elle y est arrivée à l'âge de trois ans et en partira à l'âge de quatorze. Ses parents exploitaient une ferme. Elle allait à l'école de Beaulieu et revenait manger à La Tricogne tous les midis, ils étaient huit enfants. Jean-Baptiste Chastang son père et Angeline sa mère, Chanut de son nom de jeune fille, exploitaient une ferme de Monsieur Durif . Ils avaient comme voisins les grands-parents de Monsieur Durif la famille Guittard et leurs plus proches voisins étaient la famille Moranges qui exploitait la ferme du château de Tignières. Sa mère restait à la maison mais soignait les bêtes, dont quelques porcs pour la consommation de la famille. Après leur déplacement ses parents ont exploité la ferme du château de Transi, ils l'ont louée avant la construction du barrage, de ce fait ils n'ont pas connu le choc de l'expropriation, ils sont restés 19 ans exploitants de la ferme du château de Transi. A la Tricogne, la maison des parents et celle des Guittard se touchaient presque. Il y avait trois granges, une maison brulée, un pigeonnier et un four. Ils allaient au moulin de Maugues près de Mialet. Ils produisaient du fromage. Ils allaient à la messe assez souvent. Ils allaient au catéchisme après l'école à Beaulieu. Ses parents allaient faire la corvée de bois pour le curé. Ils étaient seuls et ne participaient donc pas à des veillées. Sa mère savait lire mais avait élevé tous ses frères car sa grand-mère était décédée à la naissance du onzième enfant. Ils évoquent l'église et les messes. Elle connaissait bien le pays jusqu'à Mialet mais pour exemple elle ne connaissait pas Port-Dieu. Ses parents avaient une jument et une voiture pour se déplacer, ils allaient jusqu'à Bort-les- Orgues mais ils n'avaient pas d'âne. Elle raconte l'anecdote de sa sœur qui s'était très gravement brûlée. C'est le docteur Lescure qui est venu, durant tout l'hiver, matin et soir, de Bort-les-Orgues pour lui enlever les vieux pansements et lui en poser de nouveaux, ses souffrances étaient terribles. A la Tricogne il y avait des pommiers et lors de la première vidange du barrage tout était encore visible, les souches d'arbres, la majorité des bâtiments, on voyait même les crèches. Ils ne prenaient pas le train, ils restaient par là et ils retrouvaient souvent les habitants deTignières la famille Mauranges et également la famille Emingear du Moulin. Après l'école, jeune fille, elle se disputait souvent avec François Emingear qui la chahutait. Ils avaient de très bons voisins qui venaient même l'aider lors des soins apportés à sa sœur. Comme voisin il y avait aussi Henri Fabre de Beaulieu qui enfant était un dur, après il est devenu Maire et Conseiller Général.
(Cote de l'original : Fg 1058 [1605] et de conservation A [1605] 1612).
- Faure, Armelle
- Gouvéia, René
- Vignal, Léontine
- Bianchi, Frédéric
- Chastang, Jean-Baptiste
- Chanut, Angeline
- Durif
- Guittard (famille)
- Lescure (docteur)
- Emingeard (famille)
- Fabre, Henri
- Bort-les-Orgues (Corrèze, France)
- Ydes (Cantal, France)
- Dordogne (cours d'eau)
- Mialet (Corrèze, France)
- Port-Dieu (Corrèze, France)
- Beaulieu (Cantal, France)
- barrage
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- Médiathèque de Lanobre
- Électricité de France (EDF)
- Faure, Armelle
- Gouvéia, René
- Vignal, Léontine
- Bianchi, Frédéric
- Chastang, Jean-Baptiste
- Chanut, Angeline
- Durif
- Guittard (famille)
- Lescure (docteur)
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- Fabre, Henri