Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :
Andrée Leynhac, de son nom de jeune fille Andrée Serre, est née le 17 août 1929 à Cheylade de Lanobre. Sa mère Adèle Monestier est née à Val en 1898 et son père est né en 1896 à "La Serre" de Lanobre. Son grand-père maternel se nommait Antoine Monestier et sa grand-mère maternelle Anne-Marie Vouagou était, elle, née à La Tricogne. ils possédaient la propriété " chez Monestier " de Val depuis plusieurs générations. Leur première maison se trouvait près du château de Val mais elle a brûlé et ils ont décidé de la reconstruire dans la vallée plus près de leurs pâturages. Ils ont toujours été propriétaires. A cette époque, elle allait à l'école de Lanobre à pied, puis elle a été à l'école l'école Saint-Joseph à Bort-les-Orgues. Sa sœur Odette s'est mariée en 1943 avec Monsieur Chassagne qui avait une ferme à Cheylade, elle est restée avec ses parents pour les aider à la ferme. Lors de l'arrangement de famille sa tante Mathilde Monestier a gardé la propriété. Elle a épousé Siméon Malga, ils ont eu une fille Marie-Louise qui s'est mariée avec Monsieur Sallièges. Après l'expropriation ils sont allés en Dordogne à Fossemagne pour exploiter une ferme nommée " Le Puy Boissier ". Ils avaient sept à huit vaches mais sont arrivés dans un pays différent plus axé sur les récoltes de céréales. Lorsqu'ils sont partis de Val sa cousine avait trois enfants Claude, Daniel et Nicole. Bernard lui est né en Dordogne. Ils revenaient ici surtout à la Toussaint. Il n'y avait pas beaucoup de voitures à l'époque et ils devaient venir en train, sa tante venait seule car son mari était décédé.Puis, elle présente les voisins de ses grands-parents : le premier se nommait Julou Juillard, il y avait ensuite ses grands-parents Monestier, puis Léon Juillard et sa fille Bernadette Dallet à La Siauve Basse et enfin il y avait Pierre Boyer. Elle n'a pas d'élément en ce qui concerne les expropriations. Elle se souvient de sa grand-mère à Val qui est décédée lorsqu'elle avait dix-sept ans. Elle avait de grands jupons, était douce, avenante et racontait des histoires. Elle revoit souvent son image lorsqu'elle déjeunait dans son coin de cheminée. Lorsqu'elle était petite, Madame Leynhac aimait traverser la cuisine pour aller dans la chambre de ses grands-parents elle les voyait avec une coiffe blanche chacun dans leur lit et elle aimait monter sur une malle pour y attraper des pastilles Vichy ou Valda.
(Cote de l'original : Fg 1055 [1602] et de conservation A [1602] 1609).
- Faure, Armelle
- Gouvéia, René
- Leygnac, Andrée
- Bianchi, Frédéric
- Monestier, Antoine
- Vouagou, Anne-Marie
- Chassagne
- Monestier, Adèle
- Monestier, Mathilde
- Malga, Siméon
- Sallièges
- Juillard, Jules
- Juillard, Léon
- Boyer, Pierre
- Dallet, Bernadette
- Bort-les-Orgues (Corrèze, France)
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