Archives du Cantal
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Description physique
Document sonore Collation : 1 disque compact audio
Présentation du contenu

Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :

Monsieur Legros cite une expression courante du pays "A Lanobre les femmes montent sur les hommes ", expression non vulgaire qui est tout simplement née du fait qu'en bas du château, chez Monestier, il y avait un gué, or à cette époque les fêtes, les bals se faisaient vers Vious et lorsque les jeunes de Lanobre voulaient traverser les garçons prenaient tout simplement les filles sur leur dos. Puis Monsieur Legros et Monsieur Juillard décrivent certaines photographies. Monsieur Juillard raconte l'anecdote du blondin qui était tombé en panne et des deux hommes qui ont alors suivi le câble jusqu'au blondin pour le dépanner. Ce blondin partait de Saint Thomas et transportait les matériaux pour remplir le coffrage du mur du barrage. Selon Monsieur Legros il y a eu 18 morts officielles au cours de la construction de ce barrage. Il signale que les anciens prédisaient, à l'époque, qu'il faudrait dix ans pour remplir le barrage et en fait il fut rempli en 6 mois. Il dit également qu'à l'origine le château de Val devait être noyé car ce barrage devait faire vingt mètres de plus mais que finalement ils se sont aperçus que la roche, du côté Cantal, était trop friable alors ils ont stoppé la construction à 120 mètres de haut, à cette époque c'était tout de même le plus grand barrage d'Europe. Il signale également que lorsque le barrage de Malpasset a cédé les gens avaient peur, au début aucun voyageur de commerce ne voulait dormir à Bort-les-Orgues. Selon Monsieur Legros le barrage a apporté un gros préjudice au niveau du climat mais au niveau économique, vu ce qu'est devenu l'agriculture aujourd'hui, l'apport du barrage pour le tourisme a été une bonne chose et les revenus du barrage pour une commune sont très importants. Il raconte l'anecdote du sabotage par le maquis de la voix de chemin de fer et la chance qu'ils ont eue en réussissant à arrêter le train avant son passage sur la voie sabotée car ils s'étaient aperçus, au dernier moment, qu'il ne s'agissait pas d'un train de militaires mais d'un train qui transportait des civils. Monsieur Legros fait une comparaison entre les écoliers d'aujourd'hui qui prennent un car pour faire 500 mètres et ceux de sa génération qui devaient faire plusieurs kilomètres à pied pour aller à l'école. Monsieur Legros conclut et explique pourquoi il y a des fleurs de Lys sur la porte du château de Val. En 1214 c'est un membre de la famille d'Estaing qui, en sauvant la vie à Philippe Auguste, a obtenu le privilège de poser ces fleurs de Lys. Il rappelle le souhait de Patrick Henault de vouloir se faire inhumer dans le caveau du château de Val.

Autres données descriptives
Notes ISBD

(Cote de l'original : Fg 1039 [1586] et de conservation A [1586] 1600**).

Auteur
  • Faure, Armelle
  • Gouvéia, René
  • Juillard, Antonin
  • Legros, Jean-Claude
  • Pipereau, Cécile
  • Bianchi, Frédéric
  • Monestier (famille)
  • Philippe II (roi de France ; 1165-1223)
  • Estaing (famille)
Mots-clés lieu
  • Lanobre (Cantal, France)
  • Bort-les-Orgues (Corrèze, France)
  • Dordogne (cours d'eau)
  • Saint-Thomas (Corrèze, France)
  • Malpasset (barrage)
  • Val, château de (Lanobre, Cantal, France)
Mots-clés matière
  • barrage
  • climat
  • tourisme
  • chemin de fer
  • sabotage
  • guerre 1939-1945
  • Médiathèque de Lanobre
  • Électricité de France (EDF)
  • Links Portage
Mots-clés personne
  • Faure, Armelle
  • Gouvéia, René
  • Juillard, Antonin
  • Legros, Jean-Claude
  • Pipereau, Cécile
  • Bianchi, Frédéric
  • Monestier (famille)
  • Philippe II (roi de France ; 1165-1223)
  • Estaing (famille)
Permalien de la notice
4 AV 407-2
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