Archives du Cantal
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Description physique
Document sonore Collation : 1 disque compact audio
Présentation du contenu

Présentation du contenu par Frédéric Bianchi :

Monsieur Espinasse signale qu'à Spontour plusieurs personnes avaient été embauchées par EDF dont lui, son frère, son neuve, M. Audour, M. Borgeix, M. Cheymol, M. Mareau, M. Valentin puis il explique qu'actuellement il ne reste qu'un habitant de Spontour employé par EDF, il s'agit de Michel Aubert. Dans un second temps M. Espinasse et M. Chamelot dressent ensemble la liste des retraités d'EDF résidants à Spontour il y a lui, son neuve, M. Massoulier, Daniel Coe et Jean-Pierre Aubert, qui lui possède ne réside pas à l'année à Spontour. Puis ils dressent la liste de la trentaine d'habitants qui vivent à l'année à Spontour. Il y a :

Famille Coe, deux résidents permanents

Famille Dausin, un résident permanent

Famille Delpierre, deux résidents permanents

Famille Betti, quatre résidents permanents

Famille Pose, deux résidents permanents

Mme Aubert, un résident permanent

Famille Chamelot, deux résidents permanents

Famille Massoulier, deux résidents permanents

Jacqueline Lacaze

Famille Rongère, deux résidents permanents

Famille Rouffiange, deux résidents permanents

Famille Prisil, deux résidents permanents

Fressac, deux résidents permanents

M. Guillon

Gisèle Clarissou

Mme Derien (…)

Puis ils expliquent que pendant l'été la population se multiplie, les résidences secondaires s'ouvrent et il en dresse la liste, il s'agit des maisons des familles :

Delétoile

Badal, deux résidents

Fabry, maison récente, deux résidents

Ragot, deux résidents

Laurent

Battut, une résidente

Miermont

Vallet

Wermerch

Grenot

Bedat

Bidot

Puis ils signalent qu'il y a « des Anglais » qui ont acheté une maison et qu'ils y viennent parfois, puis qu'il y a la maison que loue la famille Betti, une autre maison à vendre, un chalet en construction qui devrait accueillir deux résidents, un camping et les gîtes de l'école et ceux de l'église.

Ils concluent en signalant qu'il n'y a pas de maison abandonnée à Spontour.

Selon M. Espinasse les plus vieilles familles de Spontour sont les familles Coe, Espinasse, Cheymol, Aubert, Clary, Chamfeuille, Pers, Siriex. Puis M. Espinasse aborde la construction des gabarres qui étaient réalisées par les familles Clary, Deprun, Leyri. Selon lui la gabarre construite par M. Soudeille en 1936 n'était qu'une caisse à savon réalisée dans un but touristique, il signale que M. Soudeille avait, tout de même, réalisé une descente en gabarre jusqu'à Beaulieu. Par la suite il explique qu'après 1936 il y avait déjà beaucoup de « canoës », ces personnes venaient de toute la France jusqu'à Mauriac en train puis descendaient la Dordogne en canoë, ces canoës ont été présents à Spontour jusqu'en 1952. Puis ils évoquent rapidement les grandes fêtes touristiques pilotées par M. Soudeilles, l'église de Spontour qui a été construite en 1893, le cimetière qui lui a été réalisé peu de temps après. Puis M. Espinasse aborde Valette où il y avait une ferme et où il allait souvent. Puis il explique que pendant la guerre il y avait à l'abbaye de Valette une exploitation de sable et de gravier, qui était utilisés pour la construction du barrage de l'Aigle. Après l'expropriation le fermier de Valette lui est parti pour Mauriac et a exploité une ferme. Ce fermier n'était pas M. Fourtet qui lui était métayer à Chalimont et qui suite à l'expropriation était parti au Rouffy. Là-bas, il avait construit une petite maison entre deux ruisseaux qui elle aussi avait été expropriée par EDF pour permettre la construction du barrage du Chastang. Pour le dédommager de cette expropriation, EDF a donné à M. Fourtet une maison à Valette où il a vécu jusqu'à la fin de ses jours. Puis Monsieur Espinasse explique qu'à Spontour, à cette époque, il y avait trois ou quatre petites propriétés avec trois ou quatre vaches. Il y avait les familles Fourd, Moreau, Pers, Vesat. Puis il raconte qu'enfant il avait fait les foins pour sa grand-mère qui avait une ou deux chèvres, il explique qu'à Spontour il y avait une cinquantaine de chèvres, tout le monde en avait au moins une. Pour les garder ils faisaient des journées de gardiennage à tour de rôle, à chacun son tour selon le nombre de bêtes, celui qui avait une chèvre les gardait toutes un jour, celui qui en avait deux les gardait toutes deux jours et ainsi de suite. Puis M. Espinasse évoque la chasse, lui a commencé à chasser avec un lance-pierre en visant les petits oiseaux qu'il mangeait ou pas suivant leur abondance. Puis il a chassé au fusil, son premier fusil était un calibre 12, un « Robuste ». Il chassait alors le pigeon, les grives, les alouettes, les bécasses mais il y avait, à cette époque, peu de sangliers. Pour la chasse des grives et des alouettes elle se pratiquait au mois de mars lorsqu'il tombait de la neige et il complète en signalant qu'il chassait également les alouettes dans les champs de blé en herbe qui se trouvaient sur le plateau. C'était une chasse plutôt solitaire avec un chien d'arrêt pour le gibier à plumes. Puis plus il y a eu l'introduction de cerfs qui n'étaient pas présents dans le temps. A cette époque il y avait quelques chevreuils et pas mal de lièvres qui par la suite sont devenus rares à cause des maladies et de la chasse. A il y avait aussi pas mal de renard, il existait des « chiens à renard ». Puis M. Espinasse conclue en expliquant que pour lui le chevreuil et le cerf sont des animaux bêtes et que les plus belles chasses sont celles au sanglier et à la bécasse.

Autres données descriptives
Notes ISBD

(Cote de l'original : Fg 1269 [1828] et de conservation : A [1829] 1910**).

Auteur
  • Bianchi, Frédéric
  • Faure, Armelle
  • Espinasse, René
  • Chamelot, Jean-Marc
Mots-clés lieu
  • Spontour (Corrèze, France)
Mots-clés matière
  • barrage
  • Électricité de France (EDF)
  • Links Portage
Mots-clés personne
  • Bianchi, Frédéric
  • Faure, Armelle
  • Espinasse, René
  • Chamelot, Jean-Marc
Permalien de la notice
4 AV 476-2
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