Présentation du contenu :
chef-lieu de commune, moulins et château féodal détruit
Commentaire :
Pierrefort était, avant 1789, de la Haute-Auvergne, du diocèse, de l'élection et de la subdélégation de Saint-Flour. Il était le siège d'une justice seigneuriale régie par le droit écrit, et ressortissait au bailliage de Saint-Flour, en appel de sa prévôté particulière. Son église, dédiée à saint Pierre, était un prieuré uni à la mense épiscopale, et renfermait une vicairie perpétuelle à la collation de l'évêque. Dans cette église se trouvait la chapellenie de Saint-Pierre, qui était à la nomination du seigneur du lieu. Il y avait encore, hors de la ville, une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste qui est aujourd'hui l'église paroissiale. Elle a été érigée en cure par la loi du 18 germinal an x (8 avril 1802).
Mots-clés : Petra Fortis, 1400 (liber vitulus) ;
Petre Fortis, XVIe siècle (archives départementales, série G) ;
Petrefortis, 1445 (ordonnance de J. Pouget) ;
Peyrafort, 1681 (état civil de Montsalvy) ;
Peyrefort, XVe siècle (terrier patois de Bredon) ;
Pierre-Fort, 1668 (nommée au prince de Monaco) ;
Pierrofort, 1673 (insinuation du bailliage de Saint-Flour) ;
Pière-Fort, 1623 (état civil d'Aurillac) ;
Pièrefort, 1607 (terrier de Loudières)
Lien permanent : http://archives.cantal.fr/ark:/16075/a011351496860uvelrS